Gouverner Montpellier au XVIIIe siècle / The Government of Montpellier during the 18th century (original) (raw)
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Revue d'histoire méditerranéenne, 2020
L’historiographie a longtemps retenu l’idée d’une opposition entre les autorités municipales et locales et l’État au XVIIIe siècle en France. En réalité, l’examen des pratiques de police dans les villes révèle une tentative pour maintenir une autonomie du gouvernement urbain de la part des dominants urbains. Cela impliquait un choix délicat des personnes chargées de maintenir l’ordre et surveiller l’espace urbain. Cet article étudie ce processus de production de légitimité à partir du cas des îliers à Montpellier, qui n’étaient pas des professionnels et étaient choisis parmi les « notables ». Cette légitimité est abordée à partir de la notion de citadinité Historiography has for long retained the idea of opposition between cities or municipals and Sate in the 18th century in France. Actually, the study in the idea of police practices in cities reveals the attempts to maintain urban government autonomy from the urban dominants. This implied a delicate choice of persons able to maintain this order and supervise the urban space; this article studies this process of legitimacy starting from the case of Iliers in Montpelliers, who were not professionals and who were chosen among the notables. This legitimacy was based on the notion of citadinity.
Programme Accueil : 9h15, salle Pierre Paris, Ausonius (la durée des communications est d'environ 30 mn ; le temps restant sera consacré aux débats) Matinée : 9h30--12h30 -- Vincent CHALLET, maître de conférences histoire médiévale, université Montpellier III, Des murs, des signes et des mots : identité urbaine et consulaire du Montpellier médiéval. --Ezéchiel JEAN--COURRET, maître de conférences histoire médiévale, université de Bordeaux--Montaigne, Une maison pour faire ville. Les lieux de réunion du gouvernement municipal dans le Midi médiéval (XIII e --XV e siècle). --Johan PICOT, post--doctorant, UMR Ausonius, Monferrand, le consulat et l'arca communis (XIII e --début XVI e siècle). -- Laurent MACÉ, maître de conférences histoire médiévale, université Toulouse Jean Jaurès, Du métal et de l'étoffe. La place du sceau et de la bannière dans les gouvernements urbains méridionaux. Déjeuner : 12h30--13h30 Ausonius Après--midi : 13h30--16h --Jean--Luc CHASSEL, maître de conférences histoire du droit et des institutions, université Paris--Ouest, Emblématique et gouvernement urbain : les sceaux de villes du Midi médiéval. --Sandrine LAVAUD, maître de conférences histoire médiévale, université de Bordeaux--Montaigne, Les clés des villes de l'Aquitaine (XIV e --début XVI e siècle). --Guilhem FERRAND, enseignant contractuel, université de Pau, La livrée consulaire en question : à propos d'un procès à Espalion (Aveyron) au milieu du XV e siècle
Peuplement colonisateur au XVIIIe siècle dans le gouvernement du Québec
Man and Nature, 1984
This article studies some of the factors which influenced rural resettlement in eighteenth-century Quebec: economic conditions, laws of inheritance, family size, marriage customs, the attitudes of the seigneurs, the presence of family members in newly-settled areas. The relative importance of each factor varied considerably at different times and in different places.
FOURNIEL, Béatrice (dir.). Les pouvoirs urbains dans l'Europe médiévale et moderne, Toulouse : Presses de l’Université Toulouse Capitole, 2022
Le 13 novembre 1359, après des mois de lutte, la petite cité lombarde de Pavie située en Italie du Nord, à une trentaine de kilomètres au sud de Milan, se rend à Galeazzo II le seigneur de Milan, et intègre le domaine de sa famille, celle des Visconti. Durant les années qui précèdent cette intégration aux possessions des Visconti, la ville fut administrée par la famille Beccaria et la commune de Pavie, bien que juridiquement soumise à Milan, était restée indépendante de fait. En plus de Milan et de son contado, les ducs avaient déjà conquis un vaste domaine s'étendant jusqu'à Côme au nord et à Parme à l'est. Ils font ensuite de Pavie une de leurs résidences favorites, où la cour s'installe en 1365. La dynastie suivante, fondée par le mariage du condottiere Francesco Sforza avec Bianca Maria, fille naturelle de Filippo Maria le dernier Visconti, s'empare du duché de Milan en 1450. Dans la continuité de leurs prédécesseurs, les Sforza apprécient beaucoup Pavie et continuent de l'embellir et de s'y rendre très souvent.