Responsabilité et prise en charge énonciatives dans les titres d’articles de presse (original) (raw)

L'effacement énonciatif et la question de la responsabilité dans la presse algérienne

Résolang, 2009

Cet article se propose, par le biais d’une étude centrée sur les stratégies de désengagement et d’effacement énonciatifs, de décrire comment est construit le dispositif énonciatif dans la presse algérienne, et ce ne prenant comme exemple la chronique « tranche de vie » du Quotidien d’Oran. Il s’agit en effet de voir comment un genre journalistique très proche de l’éditorial comme le billet peut, en utilisant ces stratégies, ne pas assumer la responsabilité du dit (c'est-à-dire du contenu de l’article), au sens moral et même juridique du terme, et la léguer à une multitude d’énonciateurs, au lieu d’engager uniquement la responsabilité du journaliste ou de la rédaction.

Informer sans s'engager : variations de prise en charge énonciative dans les sujets d'actualité

2008

La possibilite de faire varier la prise en charge enonciative au sein d'un meme discours permet aux auteurs de sujets d'actualite d'informer sans s'engager sur la veracite de leurs propos, voir meme de faire figurer dans un meme article des informations contradictoires. Nous proposons dans cet article un cadre methodologique pour reperer et representer la dynamique textuelle liee a la notion de prise en charge enonciative sous forme de graphe. La profondeur du graphe associe a un texte rend alors compte de la complexite des mecanismes de variations de prise en charge. L'objectif de cette approche, directement implementable, est de faire emerger automatiquement d'un corpus les textes sujets a controverses.

Prise en charge et phénomènes de portée : retour d’expériences dans un corpus de dépêches de presse

SHS Web of Conferences, 2014

Arabi a exprimé indice1 [le souhait indice2 [d'aider la Syrie à surmonter cette phase] portée2 ] portée1 2. Paul veut indice1 sûrement indice2 que [Mary vienne.] portée Après une brève présentation de l'ancrage théorique qui est le nôtre ainsi que de nos principes méthodologiques, nous présentons notre système d'annotation automatique permettant d'identifier l'organisation du texte en segments textuels selon leurs caractéristiques énonciatives et modales. Puis dans un troisième temps, nous présenterons deux approches d'évaluation permettant un retour réflexif sur le développement du système d'annotation. Enfin, nous exposerons comment les annotations produites

Note sur la configuration énonciative des titres à la une des médias ivoiriens

Cet article est réalisé dans le cadre d'une étude que nous menons sur le discours médiatique et plus précisément les modalités d'investissement des titres de couverture des publications de la presse quotidienne ivoirienne par le discours politique. Il part du constat du phénomène de la titrologie 1 comme facteur de formation d'opinion dans l'espace public ivoirien. En effet la titrologie est une pratique courante à laquelle s'adonne (dans les rues ou sur un portail ivoirien (www.abidjan.net) une frange importante de la population et qui consiste à consulter les titres de couverture des publications de la presse écrite et à se faire ainsi une opinion conférant du coup ces éléments servant à annoncer le caractère d'énoncés auto-suffisant. L'étude part de l'hypothèse d'une absence d'homogénéité des discours qui constituent un réseau discursif qui, du reste, est fortement marqué par la présence du locuteur dans un énoncé qui relève du discours d'information médiatique et qui est donc sensé fonctionner dans le registre de la dépersonnalisation du discours. C'est étude de la titrologie relève donc de la linguistique de l'énonciation et aura recours aux notions de polyphonie et de dialogisme consacrés comme dimensions constitutives de tout discours afin de procéder à une description fonctionnement discursif des titres de couverture de quatre quotidiens ivoiriens dans la période allant du 30 novembre 2011 qui correspond à la date du transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour Pénale Internationale pour crime de guerre au 25 février 2013 date de tenu du procès de confirmation des charges retenues comme l'ex-président ivoirien.