Saint-Julien et Sainte-Baselisse de Vinça : le chantier de construction d’une église paroissiale au XVIIIe siècle (original) (raw)

Un siècle de chantiers d’églises en Charente-Maritime

In Situ, 2009

les églises construites au XX e siècle ont une réputation aussi mauvaise que celles qui l'ont été au XIX e siècle, mais pour des raisons opposées. » Cette réflexion de Jean-Michel Leniaud, tirée d'un ouvrage récent, déplore dans ces églises « une faiblesse créatrice encore plus criante qu'au siècle précédent. » Il reconnaît d'ailleurs que si le corpus des quelques 10 000 églises construites en France au cours du XIX e siècle est connu dans ses grandes lignes, « il reste difficile de se faire une idée globale de celles du XX e siècle, tant elles sont nombreuses-elles n'ont d'ailleurs pas été recensées-et variées 1. » C'est donc pour pallier ce manque dans les modestes proportions d'un diocèse-soit d'un département-que cette recherche a été menée. L'occasion en a été fournie par l'ouverture d'un nouveau centre d'archives diocésaines à La Rochelle, qui a permis un meilleur accès à la documentation. La connaissance des chantiers d'églises après 1905 relève en effet très largement des fonds privés, diocésains en particulier. Au cours du XX e siècle la population de la Charente-Maritime s'accroît d'environ 23 %, puisqu'elle passe de 450 000 h. en 1901 à 557 000 en 1999. Cependant cette croissance est tout à fait discontinue, puisqu'on assiste à une lente diminution de la population jusque dans les années 1930 (415 000 h. en 1931), suivie d'une croissance rapide surtout à partir des années 1950. On ne s'étonnera donc pas que les chantiers d'églises nouvelles concernent essentiellement la seconde moitié du siècle. Terre de tiédeur et d'indifférence, qui de longue date désolait ses pasteurs, la Charente-Inférieure n'avait d'ailleurs pas beaucoup brillé au XIX e siècle par la construction de lieux de culte. Après une Révolution qui-déjà indifférente elle aussi dans la région-avait somme toute peu détruit, on n'avait guère trouvé moyen de construire plus d'une vingtaine d'églises néogothiques de taille moyenne : Saint-Genis-de-Saintonge, la Tremblade, Fouras et quelques autres. Toutes finalement assez banales, mises à part deux oeuvres d'Auguste Boileau, le précurseur de l'architecture métallique : Notre-Dame de Rochefort et Saint-Germain-de-Marencenne, curieusement égarées chez nous peut-être grâce à l'oncle de William Bouguereau 2. Un siècle de chantiers d'églises en Charente-Maritime In Situ, 11 | 2009 10 L'architecture d'Alcide Boutaud se veut militante, manifeste de la force et de la grandeur de l'Église catholique triomphante. Il est le tenant d'un style « vraiment chrétien » qui fait d'ailleurs déjà l'effet d'être un peu dépassé en 1900… Un siècle de chantiers d'églises en Charente-Maritime

26 mars 2018 : Lorsque le chantier déborde sur la rue. L’église paroissiale parisienne au XVIIe et XVIIIe siècle : un chantier public ?

Lundi 26 mars 2018 à 14h (INHA, salle Vasari) Dans le cadre du séminaire doctoral d'histoire de la construction (LAMOP) Si Arlette Farge a longuement et précisément retracé la vie quotidienne dans les rues de Paris d’Ancien régime à travers les sources judiciaires, les sources liées directement ou indirectement au domaine de la construction apporte un éclairage singulier sur cette question infinie. L’ampleur et la durée de ces chantiers, qui rappelle au lointain ceux des cathédrales médiévales, tend à nous interroger sur le statut des constructions d’églises dans la capitale : peut-on aller jusqu’à parler d’un chantier public ? Nous présenterons dans éléments issu de notre travail de thèse concernant l’installation de dépôt de matériaux et de l’emprise des chantiers permettant d’alimenter cette problématique.

Tours (Indre-et-Loire) – Saint-Martin. Les vestiges des chapelles du chevet, Rapport d’opération d’archéologie du bâti

MARTIN (P.), Tours (Indre-et-Loire) – Saint-Martin. Les vestiges des chapelles du chevet, Rapport d’opération d’archéologie du bâti, DAPA, Sous-direction des Monuments Historiques / DRAC Centre, avril 2011 (148 p.)., 2011

Opération d'archéologie du bâti effectuée dans le cadre doctoral en 2005-2006 grâce à une bourse de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine. Les résultats ont été intégrés dans la thèse de Doctorat, soutenue en 2010 mais un rapport reprenant ces éléments a toutefois été rendu a posteriori (2011).

L’évolution des charpentes d’églises du Val d’Oise, du XIe au XXe siècle

Revue archéologique du Centre de la France, Tome 47, 2008

De 2003 à 2006, un inventaire des charpentes des églises du Val d'Oise a été réalisé dans le cadre du SDAVO afin de définir les lignes générales de l'évolution des structures et des techniques de charpenterie du XI e au XX e s. Cet inventaire a permis d'observer 150 charpentes, toutes époques confondues, et d'étudier plus précisément celles qui apparaissaient comme les plus représentatives de chaque type identifié et de chaque période. Si plusieurs charpentes romanes inédites ont été relevées, celles-ci demeurent à l'état de réemploi et appartiennent à un répertoire relativement connu. Les charpentes gothiques du premier tiers du XIII e s. sont nombreuses (12 % du corpus) et pour la plupart inédites. Plusieurs d'entre elles témoignent de la parfaite maîtrise du concept des fermes et pannes vers 1230 et de sa large diffusion dans l'architecture religieuse en Île-de-France dès cette période, au détriment des chevrons-formant-fermes qui survivent jusqu'au XVI e s. uniquement pour des voûtes. Les charpentes post-médiévales dénoncent une baisse de la qualité des bois d'oeuvre qui s'accompagnent, à l'approche du XIX e s., d'une perte des compétences techniques en charpenterie.