parasitism, and stress in breeding pied flycatcher (Ficedula hypoleuca) females (original) (raw)

There are two major interpretations of serum IgY concentration in wild birds. On the one hand, it has been considered an indication of susceptibility to stress and parasite infection. Therefore, immunoglobulin concentration is expected to change in response to variation in these factors owing to reproductive activities. On the other hand, it has been considered a measure of immune capacity. We measured the IgY level and the lymphocyte proportion at the beginning of incubation and at the end of the nestling period in female pied flycatchers, Ficedula hypoleuca (Pallas, 1764). We assessed the immune response to phytohaemagglutinin (PHA) at the latter stage. We found that the total IgY level remained constant throughout the season. Initially, it was positively associated with the PHA response, lymphocyte proportion, intensity of infection by Haemoproteus spp., and concentration of stress protein HSP70 in peripheral blood. These variables explained nearly 80% of the variation in IgY concentration. In the final phase, only the PHA response was correlated with the IgY level. We discuss the hypothetical mechanisms underlying these associations and the need to control for parasite infection and physiological stress in ecological studies including measurements of immunoglobulin concentration. Résumé : Il y a deux façons principales d'interpréter la concentration d'IgY dans le sérum des oiseaux sauvages. D'abord, elle peut être considérée comme un indice de la susceptibilité au stress at à l'infection par les parasites. Ainsi, la concentration d'immunoglobuline doit changer, croit-on, en réaction à ces facteurs au cours des activités de reproduction. En second lieu, on a suggéré qu'elle pouvait être une mesure de la capacité immunitaire. Nous avons mesuré les concentrations d'IgY, ainsi que les proportions des lymphocytes, chez des gobe-mouches noirs, Ficedula hypoleuca (Pallas, 1764) femelles au début de l'incubation et à la fin de la nidification. À cette dernière période, nous avons évalué leur réaction immunitaire à la phytohémagglutinine (PHA). Les concentrations d'IgY restent constantes au cours de la saison. Dans la phase initiale, elles sont en corrélation positive avec la réaction à la PHA, les proportions de lymphocytes, l'intensité de l'infection à Haemoproteus spp. et à la concentration de la protéine du stress HSP70 dans le sang périphérique. Ces variables expliquent 80 % des variations de concentration d'IgY. Dans la phase finale, seule la réaction à la PHA est en corrélation avec la concentration d'IgY. Nous discutons des mécanismes présumés qui expliquent ces associations, ainsi que de l'importance de tenir compte des infections parasitaires et du stress physiologique dans les études écologiques, en particulier des dosages des concentrations d'immunoglobuline. [Traduit par la Rédaction] Morales et al. 1492