review : F. Bücher, Verargumentierte Geschichte. Exempla Romana im politischen Diskurs der späten römischen Republik, Stuttgart, 2006, dans REA, 109, 2, 2007, p. 838-839. (original) (raw)
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2009
Pas de victoire militaire sans mainmise sur les biens des vaincus, pas de triomphe sans exhibition spectaculaire des prises de guerre : on sait quelle place occupe le butin fait par les armées dans les réalités économiques, politiques et culturelles de la Rome conquérante de la République. De ce phénomène historique si caractéristique, les études réunies dans ce volume cherchent à approfondir des aspects jusqu’à présent peu explorés : comment les Romains ont-ils construit des pratiques originales d’appropriation? quels bénéficiaires légitimes ont-ils défini pour ces biens ? quels usages innovants en ont fait les généraux vainqueurs ? quel impact politique et culturel a eu le butin d’art ? Voici quelques unes des questions auxquelles une équipe de chercheurs du Collegium Beatus Rhenanus ont tenté d’apporter des réponses.
lecture critiQue Frédéric HURLET* LE DÉCLASSEMENT SOCIAL SOUS LE HAUT-EMPIRE ROMAIN PERDRE SON STATUT DE SÉNATEUR À propos de : A. klingenberg, Sozialer Abstieg in der römischen Kaiserzeit. Risiken der Oberschicht in der Zeit von Augustus bis zum Ende der Severer. -Paderborn : Ferdinand Schöningh, 2011. -255 p. : bibliogr., index. -ISBN : 978-3-506-77096-7.
2020
Sommaire complet : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03126043v1 /// Résumé (quatrième de couverture) : La Normandie se distingue parmi l’un des plus riches territoires du nord de la France dotés de vestiges d’époque romaine. Au cœur de la forêt d’Eu, des fouilles entamées en 2006 par le Service régional d’archéologie de Normandie révèlent au rythme des investigations les secrets d’une agglomération. Depuis leur redécouverte à la fin du XVIIIe siècle, les vestiges situés au lieu-dit du Bois-l’Abbé (Eu, Seine-Maritime) n’ont cessé de passionner curieux, érudits et chercheurs. Ceux-ci y ont d’ailleurs entrepris des fouilles ponctuelles jusqu’au début du XXIe siècle, principalement sur deux monuments interprétés jusqu’alors comme ceux d’un grand lieu de culte. Les recherches très actives poursuivies depuis une quinzaine d’années documentent désormais la naissance et le développement d’une ville antique aux origines gauloises, située au nord-ouest de l’Empire romain. Cette ville, longtemps oubliée sous le couvert forestier, s’appelait... Briga. /// Citation : MANTEL, PARÉTIAS, MARLIN (dir.) 2020 : Étienne MANTEL, Jonas PARÉTIAS et Laurence MARLIN (dir.), Briga : aux confins septentrionaux de l’Empire, une ville romaine se révèle, Catalogue de l’exposition « Quand la Normandie était romaine. Briga, une ville retrouvée » organisée au Musée des Antiquités Rouen Métropole, 26 décembre 2020 – 20 juin 2021 / Chapelle du collège des Jésuites d’Eu, 24 juillet 2021 – 31 octobre 2021, Milan, Silvana Editoriale, 2020, 224 pages, 210 figures.
Étudié la plupart du temps dans une perspective chronologique et prosopographique, le contenu des cursus sénatoriaux d’époque républicaine et julio-claudienne peut également aider à mieux comprendre le phénomène de territorialisation de l’Empire romain. L’usage épigraphique en vertu duquel le nom de la province gouvernée n’est pas indiqué dans les inscriptions datées de l’époque républicaine signifie que l’élément déterminant était non pas le nom de la province, mais le statut sur lequel se fondait l’intervention de tel dignitaire dans la province en question. On en déduira que l’imperium était alors perçu prioritairement comme un pouvoir, et non comme un espace. Un changement se fit jour à l’époque augustéenne, quand une nouvelle pratique épigraphique consistant à dénommer les provinces gouvernées coexista avec l’ancienne pratique. Il faut y voir un effet de la réforme de janvier 27 av. J.-C., qui contribua à faire de l’Empire un espace bien délimité en créant des provinces fixes et en les hiérarchisant. La territorialisation de l’Empire romain fut toutefois un processus de longue durée qui s’étendit tout au long de la première moitié du Ier siècle ap. J.-C. Le terme de cette période de transition est le principat de Claude, à l’issue duquel les noms des provinces furent systématiquement mentionnés dans les cursus sénatoriaux provenant de Rome et d’Italie. Mots-clés : Épigraphie – cursus sénatorial – province – Empire romain – territorialisation – réforme provinciale de janvier 27 av. J.-C. – Auguste – Claude. Abstract Mostly studied from a chronological and prosopographical perspective, the content of senatorial cursus inscriptions from the Republican and Julio-Claudian periods can also help us better understand the phenomenon of territorialization of the Roman Empire. The epigraphic usage whereby the name of the province being governed is not indicated in inscriptions dating from the Republican period means that the determining factor was not the name of the province, but the status on which the intervention of such an official in the province was based. This implies that the imperium was at that time perceived primarily as power, not as space. A change occurred in the Augustan period, when a new epigraphical practice of naming the provinces coexisted with the previous practice. This was an effect of the reform of January 27 B.C., which helped to make the Empire a well-defined space by creating fixed provinces and establishing a hierarchy among them. The territorialization of the Roman Empire was, however, a long-term process that lasted throughout the first half of the 1st century AD. The principate of Claudius brought this transitional period to an end, after which the names of provinces were systematically mentioned in senatorial cursus inscriptions from Rome and Italy. Keywords: Epigraphy – Cursus honorum inscriptions – province – Roman Empire – territorialization – provincial reform of January 27 B.C. – Augustus – Claudius.