Note sur deux lingots de cuivre romains trouvés en Méditerranée (original) (raw)

La provenance des lingots de cuivre romains de Maguelone (Hérault, France). Étude archéologique et archéométrique

L'article présente 13 lingots de cuivre romains découverts en mer (juillet 2004) au large de Maguelone (Hérault). Ils sont du type tronconique plat. L'analyse des isotopes du plomb indique qu'ils sont très probablement originaires de mines du district de Los Pedroches, dans la Sierra Morena (Espagne du sud). Un même timbre est visible sur la plupart des lingots ; il renferme en abrégé le nom de l'entreprise qui les a produits (soc. amat) mais qu'il n'est actuellement pas possible d'identifier. Il est indispensable d'enrichir les banques de données d'isotopes du plomb si l'on veut mieux connaître les sources et les itinéraires commerciaux des métaux en usage dans l'Antiquité. Mais l'utilisateur de ces bases de données doit aussi tenir compte des informations que, sur ces questions, fournissent l'archéologie et l'histoire.

Deux coins monétaires romains découverts récemment dans le Centre-Est de la Gaule - 2023

Revue archéologique de l'est, 2023

L'inventaire connu des coins monétaires romains en Bourgogne est augmenté de trois objets provenant de deux sites. Sur un total de trente, on compte aujourd'hui vingt-sept coins qui datent des règnes de Tibère et de Caligula. La forte concentration de ces coins dans le temps et dans l'espace révèle une activité monétaire certainement liée à la présence de l'armée romaine sur le territoire éduen. Cette activité et cette présence ne peuvent être dues à la seule répression de la révolte de Sacrovir en 21 ap. J.-C., mais à la probable occupation militaire qu'a subie la cité des Éduens après cet événement, au moins jusqu'au règne de Caligula. La découverte récente de deux coins de chronologie plus haute (République et Auguste) s'explique sans doute par des usages plus ou moins réguliers que s'autorisaient les monetae castrenses, ou par le succès prolongé qu'ont eu certains types monétaires auprès des militaires.

Les lingots de plomb hispano-romains de Q. Vireius

Des lingots de plomb hispano-romains portant l'estampille d'un producteur jusqu'alors inconnu, Q.Vireius, inscrit dans la tribu Stellatina, ont été découverts en trois points de la Méditerranée occidentale: Santa Severa (côte ouest de l'Italie), Ibiza et Torre de la Sal (côte orientale d'Espagne). D'après les analyses isotopiques du plomb, ils doivent prove-nir des gisements de Carthagène-Mazarrón, dans le sud-est de l'Espagne. L'étude épigraphique de l'estampille, quant à elle, fournit des arguments permettant de rattacher le producteur précisément à Carthago Noua. Elle indique aussi que Q. Vireius est un citoyen romain, sans doute d'origine étrusque, ce qui s'accorde bien avec son appartenance à la tribu Stellatina. Q. Vireius fait ainsi partie d'une série d'exploitants des mines de Carthago Noua qui affichent leur qualité de citoyen romain sur leurs produits et dont on peut penser qu'ils ont bénéficié de cette promotion après la Guerre Sociale, ce qui du coup fournirait un terminus a quo pour la datation des lingots. L'exemplaire trouvé en Italie témoigne de l'insertion de l'entreprise de Q. Vireius dans le grand commerce transméditerranéen, tandis que ceux d'Ibiza et de Torre de la Sal sont plutôt liés à un commerce régional. Mots-clés: Lingots de plomb hispano-romains, Méditerranée, archéométrie (LIA), mines de Carthago Noua, ex-ploitant, commerce. Abstract Hispano-Roman lead ingots, bearing the mark of a heretofore unknown workshop owner, Q.Vireius (of the Stellatina tribe), have been discovered in three different locations of the western Mediterranean, Santa Severa (western coast of Italy), Ibiza and Torre de la Sal (eastern coast of Spain). According to lead isopotope analyses, they probably belong to the Cartagena-Mazarrón lodes (Southeastern Spain). An epigraphic study of the mark points to a Carthago Noua origin. It also shows that Q.Vireius was a Roman citizen, of probable etruscan origin, which fits in nicely with the fact that he belongs to the Stellatina tribe. So, Q.Vireius can be numbered among a group of operators of the Carthago Noua mines who blazened forth their Roman citizenship on their products which promotion can very well appear as owing to the part they took in the Social War, which, in its turn, would provide a terminus a quo for the dating of the ingots. The item found in Italy could be taken as evidence of Q.Vireius's belonging to the long distance Mediterranean trade, whereas those found at Ibiza or Torre de la Sal could be associated to a coastal traffic.

Note sur deux tasses à carène basse et leur intégration dans les ensembles céramiques du Bronze ancien corse

Résumé – On propose ici une réflexion menée à partir de l’étude de deux récipients céramiques découverts anciennement sur l’île. Ces deux vases sont apparentés à des profils bien connus par ailleurs sur un espace littoral compris entre la Ligurie du Ponant et les marges méditerranéennes des Pyrénées. La diffusion de ces types en Corse participe de façon marginale mais évidente à la définition des assemblages de vaisselle de la deuxième partie du Bronze ancien insulaire et contribue ainsi à renouveler la perception des dynamiques culturelles à l’œuvre dans l’île durant le premiers tiers du IIe millénaire avant J.-C. Riassunto – In questo contributo viene proposta una riflessione basata sull’analisi di due manufatti ceramici provenienti da vecchie raccolte. Essi trovano confronti con fogge ben documentate in contesti della Liguria di Ponente, della Provenza, della Linguadoca e dei Pirenei orientali. La diffusione di questi tipi in Corsica contribuisce in modo marginale ma evidente alla definizione del repertorio ceramico associato alla seconda parte del Bronzo antico insulare e migliora la nostra conoscenza delle dinamiche culturali in opera nell’isola durante i primi secoli del secondo millenio a.C. Summary – In this paper we discuss the results of an analysis of two ceramic vessels from old collections. These materials can be compared with exemplars from western Ligury, Provence, Languedoc and eastern Pyrenees. The diffusion of such typologies in Corsica contributes – in a marginal but clear way – to the definition of the pottery assemblages associated with the second part of the Early Bronze Age phase in the island, and also improves our perception of the cultural dynamics that involved its communities during the first centuries of the II millennium B.C.

Deux nouvelles inscriptions grecques de l'Asie centrale

Journal des savants, 2004

Deux nouvelles inscriptions grecques de l'Asie centrale. DEUX NOUVELLES INSCRIPTIONS GRECQUES DE L'ASIE CENTRALE *. -A-ÉPIGRAMME FUNÉRAIRE DE SÔPHYTOS. C'est par des photographies qui nous ont été ...