Le partage de l'expérience balte envers les pays du voisinage oriental de l'Union européenne (original) (raw)
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2014
Kauffmann J.-P., Courlande, Paris, Fayard, 2009. La Courlande est encore plus mystérieuse que la Lettonie dont elle est une des régions qui fut indépendante entre le XVI e et le XVIII e siècle. 2 Verne J., Un drame en Livonie, Paris, Michel de l'Ormeraie, 1904, p. 3. 3 Yourcenar M., Le Coup de grâce, Paris, Folio, 2006. 4 Gary R., Éducation européenne, Paris, Gallimard, 1991. 5 Quatremer J., « Mélenchon et le "plombier polonais" », 2006, consulté le 3 mai 2012,
Ce dossier d’habilitation à diriger des recherches s’appuie sur vingt ans de travaux consacrés à l’Europe centrale et balkanique dans une approche de géographie politique liée à la construction européenne. Le premier volume propose, sous forme de travail inédit, une réflexion sur la coopération territoriale entre l’Union européenne et ses voisinages orientaux et balkanique comme politique inscrite dans la durée, créatrice de nouveaux périmètres territoriaux et comme modalité d’innovation territoriale d’une UE devenue acteur politique au sens plein. Ce travail propose donc de nouvelles pistes d’interprétation -celle de l’intermédiarité et de l’innovation territoriale- pour saisir l’européanisation des territoires aux marges orientales et balkaniques de l’Europe. L’européanisation est ici entendue non comme un simple processus mais comme un objet de recherche pour explorer les interactions d’échelles et d’acteurs. La réflexion les met à l’épreuve de la construction politique de la notion de voisinages (partie 1), de l’invention d’une politique de coopération territoriale dans les interstices des compétences octroyées à l’UE dans les traités (partie 2), et de l’émergence des macrorégions entre l’UE et ses voisinages comme champ d’analyse empirique (partie 3).
L’UE, la Pologne et les Balkans de l’Ouest
Publié par Gilles-Emmanuel Jacquet le 24 novembre 2014 Entrevue avec le Dr. Marko Babić, professeur assistant à l'Université de Varsovie, à la Faculté de journalisme et de science politique, à l'Institut d'études européennes. Dr. Marko Babić est chercheur à l'Institut d'études européennes de l'Université de Varsovie. Ses recherches et ses cours couvrent la partie occidentale des Balkans et des thématiques telles que la géopolitique, les processus de construction de l'État-nation ainsi que les conflits ethniques incluant des facteurs historiques, religieux et civilisationnels (axiologie / culture).
Pays baltes : rêves, propagandes, malentendus
Questions de communication, 2004
Durant les premières indépendances, les nations baltes, organisées sous forme d'ethno-nations, avaient bâti des États correspondant à ce modèle. Les décennies de soviétisme, l'arrivée de nombreux allogènes, les retours à l'indépendance et enfin, le rapprochement avec l'Union européenne ont récemment modifié la donne. La construction d'États-nations chargés de la gestion de sociétés pluriethniques soulève de nombreux défis. Confrontés à ces crises, les intellectuels et les médias de cette zone traversent aujourd'hui une phase difficile d'adaptation au nouveau contexte de sociétés civiques en transition.
Le soft power russe dans les pays baltes (en français)
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Après l’effondrement de l’Union soviétique, les pays baltes représentent un espace complexe pour la diplomatie russe. La coopération demeure plombée par un passé commun, perçu différemment par les anciens membres de l’Union. La Russie actuelle utilise l’héritage soviétique à la fois comme un moyen de pression et comme un instrument d’« influence douce » sur ses partenaires baltes.
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This paper aims to study the ambiguous relationship between the European Union and the countries of the Western Balkans which are waiting for their accession. Indeed, despite the precise agenda defined by EU for the integration of this region, the process is delayed by the notion of « integration capacity », recently asserted in Brussels. The delayed membership perspective and, in the same time, the increasing EU’s political intervention in various internal policies implemented by these states tends to reinforce their “EU periphery status”.