Qualité de la réserve folliculaire ovarienne : inhibine B au troisième jour du cycle ou hormone antimüllérienne (AMH) ? (original) (raw)

Déficit isolé en FSH chez deux jeunes hommes infertiles avec virilisation adulte sans mutation de la sous-unité ? FSH et avec inhibine B normale haute : un facteur paracrine sertolien ou germinal est-il en cause ?

Annales D Endocrinologie, 2016

Observation Nous rapportons le cas d'un patient qui nous a été adressé à l'âge de 16 ans pour impubérisme associé à une hyposmie. Il a été opéré à l'âge de 10 ans pour testicules oscillants. Il est issu d'un mariage consanguin, avec des antécédents familiaux de stérilité primaire chez un oncle maternel. Les explorations biologiques initiales ont montré un HH et l'IRM hypophysaire a objectivé une morphologie inhabituelle de la selle turcique et de la glande hypophysaire avec obliquité du plancher sellaire et de la tige pituitaire du côté droit, un antéhypophyse hypoplasique et une agénésie des bulbes olfactifs. Ses 2 frères étaient explorés aussi et on a conclu à un HH isolé avec anosmie. Il s'agit donc d'un SK familial touchant a priori les membres de sexe masculin. La puberté a été induite avec succès par androgénothérapie et depuis le patient a été perdu de vue. Dix ans après, il a reconsulté, en arrêt de son traitement. On a réévalué alors l'axe hypothalomo-hypophysaire et a objectivé en plus du déficit gonadotrope, une insuffisance corticotrope. Conclusion Notre patient présente un HH dû à un SK associé à un déficit corticotrope. Des études récentes ont montré que la mutation des gènes impliqués dans le SK peut être associée à un déficit hypophysaire multiple, d'où la nécessité de réévaluations régulières de l'axe hypothalamo-hypophysaire dans le SK. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

Teneurs en hormones dans les tissus des organes aériens de Faidherbia albida (Del) A. Chevalier en saison pluvieuse

International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2015

La présente étude est axée sur des observations, des prélèvements d'organes sur des sujets sains, l'extraction des hormones et leur dosage spectrophotométrique. Les observations phénologiques de cinq pieds, de juin à octobre, ont permis de noter une défeuillaison de juin à juillet et une feuillaison à partir de fin septembre. Les analyses effectuées sur les feuilles, les écorces et les rameaux révèlent des taux variables de phytohormones. Ainsi, en fonction de l'organe et de la période, la teneur en auxine AIA3 a varié de 0,3 à 1,5 mg/kg de matière végétale fraîche, celle en gibbérelline GA3, de 1,5 à 3 mg/kg et celle en kinétine de 1,4 à 3 mg/kg. Cette variation est croissante pour l'AIA3 et la kinétine et décroissante pour la gibbérelline au niveau des écorces. Une tendance similaire est observée au niveau des rameaux. Cependant, dans les feuilles, les trois hormones ont évolué à la hausse à partir de fin juillet. Il existe une corrélation entre ces différentes hormones. La production de l'AIA3 influence négativement sur celle de la gibbérelline. Aucun effet significatif de l'AIA3 et de GA3 sur la kinétine n'est noté. L'objectif est de contribuer à une meilleure connaissance de la physiologie de l'espèce.

Détermination d’une Valeur Seuil d’AMH Corrélée à une Réponse Acceptable à la Stimulation Ovarienne chez les Patientes de plus de 38 Ans au Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine

HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2019

RESUME Introduction. Secretee par les follicules preantraux et antraux, et sans variation intra-cycle ou inter cycle, l’hormone anti-mullerienne (AMH) est un marqueur fiable de la reserve ovarienne. Son utilisation comme marqueur predictif de la reponse a la stimulation ovarienne en fait un parametre important dans la predictivite des resultats en fecondation in vitro. Objectif. Determiner une valeur seuil d’AMH permettant de predire une reponse acceptable a la stimulation ovarienne chez les patientes dont l’âge etait compris entre 38 et 42 ans. Methodologie. Il s’agit d’une etude transversale et analytique avec collecte historico-prospective realisee de decembre 2016 a juillet 2019 au CHRACERH. Nous avons inclus les patientes avec un AMH detectable selon la technique d’electro chimiluminescence dont l’âge etait compris entre 38 et 42 ans et ayant beneficie d’une stimulation ovarienne en vue d’une fecondation in vitro. Nous avons exclu toute patiente ayant un kyste ovarien en debut ...

Valeurs comparées de la corifollitropine alpha et de la FSH quotidienne dans la stimulation ovarienne des donneuses d’ovocytes

Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie, 2017

Objectifs.-Dé montrer que la corifollitropine alpha est aussi efficace que la FSH quotidienne dans la stimulation ovarienne contrô lé e des donneuses d'ovocytes. Me´thodes.-De janvier 2013 à octobre 2015, 77 cycles de stimulation ovarienne contrô lé e, issus d'une cohorte continue de 77 donneuses d'ovocytes, ont é té analysé s. Aprè s une synchronisation par oestroprogestatifs ou oestrogè nes, la stimulation ovarienne a é té initié e par de la corifollitropine alpha (groupe corifollitropine alpha) ou par de la FSH quotidienne (groupe FSH quotidienne). Un antagoniste à la GnRH a é té utilisé pour la pré vention du pic pré maturé de l'hormone luté inisante (LH). Le dé clenchement de l'ovulation a é té ré alisé par un agoniste de la GnRH. La duré e du traitement, le taux d'oestradiol, le nombre d'ovocytes matures, le taux de fé condation, le taux de grossesses cliniques et é volutives ont é té é valué s dans les deux groupes. Re´sultats.-Il n'y a pas de diffé rence concernant l'âge, les marqueurs de la ré serve ovarienne et la duré e du traitement. Le taux moyen d'oestradiol au huitiè me jour de la stimulation est plus bas pour le groupe corifollitropine alpha (845 AE 694,5 vs 1742 AE 1177,3, p < 0,001), Il n'y a pas de diffé rence dans le nombre d'ovocytes matures recueillis (14,4 vs 13,4, p = 0,979), avec un taux de fertilisation significativement plus é levé dans le groupe corifollitropine alpha (59,8 % vs 49,3 %, p < 0,001). Le taux de grossesses é volutives est plus é levé mais sans diffé rence significative dans ce même groupe (36,6 % vs 26 %, p = 0,277). Conclusion.-La corifollitropine alpha utilisé e chez les donneuses d'ovocytes offre des avantages en termes de facilité d'emploi avec une efficacité identique comparé à la FSH quotidienne.