La critique de la modernité technique : termes et variations (original) (raw)

Ingéniosité à l'ancienne ... mais modernisée

2023

La ville de Sparte et l’inquisition moyenâgeuse ont eu cette caractéristique commune d’exterminer les éléments qui n’étaient pas conformes au moule. De la même façon, ce qu’on appelle la société moderne pénalise, peut-être de façon injuste, ceux qui ne sont pas conformes à la vision moderne de réussite. C’est pourquoi il semble intéressant de se pencher sur une étude des principes de réussite présentes dans la notion d’ingéniosité ancienne. Cet ouvrage se propose d’accompagner les lecteurs dans la découverte de leurs propres principes personnels cachés afin de les comparer aux anciens principes. Il se peut que nombreux soient ceux qui vont se dire que leurs propres principes sont une approximation intéressante des principes anciens. Il serait ainsi intéressant d’élargir la notion moderne de réussite. Il se peut que cela permette de réaliser des prouesses technologiques sans précédent et aussi de prévenir, dans une grande mesure, des maladies modernes telles que le stress et la dépression aussi bien chez adolescents, chez adultes et les personnes du troisième âge. Au de-là de ces anciens principes, cet ouvrage va proposer des exercices qui favoriseront la détection précoce et la prévention de certaines maladies dégénératives comme, par exemple, Alzheimer.

Critique du concept de modernité.pdf

2007

The criticism of the concept of modernity in the light of the difference between Russia and the West L’approche critique que nous avons choisie de pratiquer ici pour aborder le concept de modernité et pour dégager les liens qu’il entretient avec une problématique de multiculturalisme est tout d’abord guidée par le souci de faire surgir de l’analyse un cadre de dialogue devant conduire à mettre en valeur la diversité possible des points de vue sur une même réalité ainsi que la variabilité d’un phénomène suivant les aires culturelles où il se manifeste. Dans une telle perspective, la critique n’est pas envisagée en tant qu’elle porterait sur le contenu de la modernité ou sur les différents courants qui la traversent. La critique à laquelle nous avons recours est celle qui doit permettre de cerner le phénomène de la modernité dans son ensemble, d’en désigner les limites, et donc de déterminer les liens qu’il entretient avec ce qui lui est extérieur. Car, la modernité étant définie comme la volonté de rejeter l’ancien, de rompre avec la tradition, ce qu’il serait important de se demander dans une perspective de dialogue des cultures et des civilisations pourrait se résumer de la façon suivante : la modernité, coupée de toute tradition serait-elle par là-même le phénomène civilisationnel le plus apte à s’étendre à l’ensemble des cultures, et en ce sens, prédisposerait-elle l’humanité à une perspective de mondialisation ? Ou bien, dans la perspective de son expansion mondiale, serait-elle destinée à condamner les hommes de toutes les cultures aux mêmes errances que celles qui ont assailli les hommes de l’aire culturelle où elle est initialement apparue? Ou bien enfin : la modernité soumise à un phénomène de diversification serait-elle plutôt, dans un tel contexte, condamnée à révéler ses propres limites, et à entrer au contraire dans un processus de désagrégation de ses propres principes ?