Place de la biologie moléculaire dans l'épidémiologie, le diagnostic et l'évaluation de la chimiorésistance du paludisme en République Démocratique du Congo (original) (raw)

Estimation de l’impact en santé publique de la chimioprévention du paludisme saisonnier au Niger

International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2017

La Chimioprévention du Paludisme Saisonnier (CPS) est une stratégie recommandée par l'Organisation Mondial de la Santé (OMS) dans les pays du Sahel. Une étude cas témoin a été conduite pour estimer l'impact en santé publique de la phase pilote de la CPS à Magaria au Niger en comparant l'incidence du paludisme de six Centres de Santé Intégrés (CSI) où la CPS est mise en oeuvre à celle de 6 autres CSI sans CPS. Une enquête ménage a permis d'échantillonner 482 enfants dont 241 cas et 241 témoins. La CPS réduit le portage et la charge parasitaire de façon significative. La CPS réduit l'incidence du paludisme simple de 73%. Il existe une corrélation forte entre la CPS et la réduction du nombre d'épisode de paludisme (R = 0,59). La CPS réduit l'incidence du paludisme grave de 26,5%. La CPS réduit les convulsions de 19,9% mais elle n'a pas d'impact sur l'anémie. La CPS réduit significativement le coma de 13,2% et les hospitalisations de 23%. La CPS réduit enfin la mortalité de 48,3%. La CPS est une stratégie prometteuse qui permettra aux pays du sahel de contrôler le paludisme et d'accéder au stade de pré-élimination en réduisant le portage, la morbidité et la mortalité.

Impact de la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois dans les districts sanitaires de Kangaba et de Kolokani entre 2013 à 2015

Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie, 2020

Introduction : le paludisme est un problème majeur de santé publique au Mali. La chimio prévention saisonnier a une importance particulière d'où son instauration par l'OMS depuis 2012 chez les enfants de 3 à 59 mois à partir du début de la saison de transmission. Cette étude vise à démontrer l'impact de la CPS sur le paludisme dans les districts sanitaires de Kangaba et de Kolokani. Matériels et Méthodes : Notre étude rétrospective a été réalisée de 2013 à 2015 dans les districts sanitaires de Kangaba et de Kolokani en utilisant les bases de données de l'ONG AMCP/ALIMA. Les données de 2014 et 2015 ont été comparés à ceux de 2013. Résultats : Le nombre de cas de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans dans la zone couverte par la CPS montre une baisse considérable à Kangaba de 52% en 2014 et 49% en 2015, par rapport à la période de référence étant l'année 2013. A Kolokani la baisse est de 57% en 2014 et 40% en 2015 par rapport à 2013. Par rapport aux décès, ...

Perception de la chimioprévention du paludisme saisonnier au Niger

International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2017

La chimioprévention du paludisme saisonnier (CSP) est une nouvelle stratégie recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis mars 2012 aux pays où la transmission du paludisme est saisonnière. Le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) du Niger a initié une étude pilote en 2013 au niveau du district sanitaire de Magaria avec l'appui de Médecins Sans Frontières (MSF) avant sa mise à l'échelle nationale. C'est dans ce contexte qu'une enquête a été menée pour évaluer la perception de la CPS par la population à Magaria. Quatre-vingt-quatre pourcents des parents sont satisfaits de la chimioprévention du paludisme saisonnier. Le taux de couverture de la CPS (4 passages) est de 81,3%. Quatre-vingt-neuf virgule deux pourcents ont respecté l'observance du traitement. Aucun évènement indésirable majeur n'a été enregistré. Cependant, 27.8% des enfants ont manifesté des évènements indésirables mineurs. Les principales manifestations sont la diarrhée (53,7%) et le vomissement (38,8%). La CPS est une stratégie acceptée par la population. Le taux de couverture et l'observance du traitement sont très élevés et les effets secondaires sont mineurs. Au vu de ces résultats, le programme national de lutte contre le paludisme peut mettre en oeuvre la CPS à l'échelle nationale.

Analyses clinico-biologiques et suivis électrocardiographiques de 104 cas de paludisme à Plasmodium falciparum traités au Camp Kosseï de N'Djamena (Tchad)

2021

Objectif. Le but de cette étude était de déterminer s'il existe, comme admis en pratique clinique, une augmentation significative de l'intervalle QT avec l'utilisation de combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine (CTA) contenant de la pipéraquine. Méthodologie. Une étude rétrospective a été réalisée sur les aspects épidémiologiques, cliniques et biologiques, ainsi que sur le retentissement électrocardiographique du traitement par ces CTA chez les patients pris en charge pour paludisme du 31 août au 3 novembre 2017 au pôle de santé unique (PSU) du Camp Kosseï de N'Djamena que soutient médicalement les Forces armées françaises engagées au Sahel. Résultats. 104 cas patients consécutifs, traités pour paludisme à Plasmodium falciparum (28,6 ans [0 - 75 ans], 72 % d'hommes), ont été inclus. Ils étaient tous fébriles (38,4 °C [36,6 - 41,5 °C]), asthéniques, et souvent céphalalgiques et arthromyalgiques (58 %). Il n'y a pas de différence biologique notabl...