Survenue d’un lichen nitidus linéaire chez une patiente porteuse d’acné et traitée par isotrétinoïne orale (original) (raw)
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Traitement médicamenteux du lichen plan buccal
2017
Oral lichen planus is a relatively common T-cell mediated inflammatory disease with potential malignant transformation. It may present itself with pain and oral lesions such as ulcers and Wickhams striae. Treatment includes topical corticosteroids, preferably Clobetasol, immunosuppressive drugs and retinoids. Hyaluronic acid and aloe vera have been proven to be successful. If topical treatment fails, systemic therapy with corticosteroids may be needed. Because of the potential malignant transformation periodic follow-up is mandatory.
Cicatrices d’acné : épidémiologie, physiopathologie, clinique, traitement
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2006
n guérissant, les lésions d'acné laissent des marques plus ou moins profondes et durables. Certaines disparaissent complètement, d'autres laissent des cicatrices indélébiles. Elles sont extrêmement polymorphes. Mais quelle que soit leur intensité, elles représentent la première crainte des patients acnéiques [1]. Tant la maladie active que les cicatrices ont un retentissement psychologique important. Dès 1948, Sulzberger disait « qu'il n'y avait aucune maladie qui ait un retentissement psychique aussi important et qui engendre autant de difficultés entre enfants et parents » [2]. Par ailleurs les différentes études sur la qualité de vie font ressortir l'impact psycho social [3]. Devant la difficulté du traitement et l'amélioration souvent imparfaite, l'accent doit être mis sur la prévention qui reste le meilleur atout du dermatologue face à ce problème.
Ostéomes cutanés multiples de la face dans un contexte d’acné chronique
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2011
Acné chronique ; Ostéomes cutanés multiples Résumé Introduction.-Les ostéomes cutanés multiples sont une complication rare et souvent non diagnostiquée de l'acné inflammatoire chronique. Nous en rapportons un cas. Observation.-Une femme de 35 ans était suivie pour une acné évoluant depuis l'âge de 22 ans, traitée par deux cures d'isotrétinoïne orale. On notait l'apparition secondaire, au niveau du visage, de microkystes multiples dont l'excision était très difficile. Curieusement, ces petites formations ne renfermaient pas de kératine mais avaient une consistance très dure. L'examen anatomopathologique permettait de mettre en évidence des foyers de métaplasie osseuse, très vraisemblablement postinflammatoire. Le traitement était l'excision simple des lésions. Discussion.-Les ostéomes cutanés se divisent en deux groupes selon qu'ils sont primitifs ou secondaires. Il s'agissait ici d'ostéomes cutanés multiples de la face secondaires à une acné chronique. Le diagnostic différentiel est l'ostéomatose miliaire idiopathique de la face, éliminé devant le terrain (femme jeune), l'amélioration des lésions acnéiformes sous isotrétinoïne, confirmant le diagnostic initial d'acné, et l'apparition secondaire des lésions microkystiques. Aucun traitement n'est codifié à l'heure actuelle, mais il semble que les excisions simples aient de bons résultats.
De l’intérêt de la corticothérapie nasale dans la rhinite allergique de l’enfant
Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, 2001
Les glucocorticostéroïdes sont de loin les anti-inflammatoires les plus puissants de la pharmacopée en allergologie, et, depuis le début des années 1970, leurs préparations locales sont devenues un élément thérapeutique essentiel dans le traitement de la rhinite allergique. Grâce à une augmentation de leurs propriétés actives, grâce à leur moindre biodisponibilité et à leur meilleure tolérance, les molécules glucocorticostéroïdes modernes sont, non seulement de plus en plus utilisées en premier choix chez l'adulte mais elles trouvent aussi leur place dans la prise en charge de la rhinite allergique chez l'enfant. Néanmoins, compte tenu de certains rapports scientifiques récents, quelques précisions doivent être apportées quant à leur utilisation en clinique quotidienne. Enfin, une proposition de lignes directrices pour un traitement raisonné a été récemment publiée afin de standardiser la prise en charge de la rhinite allergique et de spécifier la place de chaque possibilité thérapeutique. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS enfant / glucocorticostéroïde / rhinite allergique Summary -Efficacy of intranasal treatment in children with rhinitis allergy. Glucocorticosteroids are the most powerful anti-inflammatory medications available and, since the 70s, their local application has become an essential element in the treatment of allergic rhinitis. Thanks to an increased efficacy, a lower biodistribution and a better tolerability, the modern molecules are not only more and more proposed as first choice in adults, but they also find their place in the treatment of allergic children. However, following different reports, some caution must be taken in daily practice. Finally, guidelines for the treatment of allergic rhinitis have been recently published in order to standardize the management of allergic rhinitis and to specify the place of each therapeutic option. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS child / glucocorticosteroid / allergic rhinitis Chez l'enfant, tant la physiopathologie que le tableau clinique, la démarche diagnostique ou la prise en charge de la rhinite allergique ont beaucoup de similitudes avec les données recueillies chez l'adulte. Néanmoins, certaines différences méritent d'être précisées et abordées de manière particulière.
P19 - Toxidermie lichénoïde au loflazépate d’éthyle (Victan®) : première observation
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2005
Introduction : Les pustuloses exanthématiques aiguës généralisées (PEAG) survenant après des traitements anti-épileptiques ont été très rarement décrites. Nous rapportons un cas de PEAG survenue au décours d'un traitement au phénobarbital. Observations : Un homme de 53 ans était hospitalisé en service de réanimation en raison d'un accident ischémique du territoire sylvien droit compliqué d'un hématome intra-cérébral nécessitant une intervention neuro-chirurgicale. Un traitement par phénobarbital (100 mg/j) était instauré immédiatement après l'intervention. 48 heures après apparaissait brutalement une éruption érythémato-pustuleuse, prédominant au tronc, aux plis axillaires et inguinaux, accompagnée d'une fièvre à 39 C. Durant le séjour en réanimation ce patient avait reçu pendant 3 semaines environ du Solumedrol ® 120 mg/j, du Lovenox ® 0,40 ml/j par voie sous-cutanée et du Tiapridal ® 100 mg 2 fois/j. Il n'y avait aucun antécédent personnel ou familial de psoriasis. La NFS montrait une hyperleucocytose à 12 000/mm 3 à prédominance de polynucléaires neutrophiles (80 %) sans hyperéosinophilie. Les bilans hépatique (TGO, TGP, GT, phosphatases alcalines) et rénal (urée, créatinine sanguines) étaient normaux. Les cultures bactériologiques et mycologiques des prélèvements de pus étaient stériles. L'examen histologique d'une biopsie cutanée montrait des pustules sous-cornées et un infiltrat à prédominance de polynucléaires neutrophiles et éosinophiles. L'évolution était rapidement favorable en 4 à 5 jours, avec une desquamation, après arrêt du phénobarbital et applications de dermocorticoïdes. Discussion : Le tableau clinique de ce malade était très évocateur d'une PEAG. En se référant aux critères de la PEAG selon l'étude du groupe EUROSCAR, un score de 10 était établi rendant certain ce diagnostic. L'imputabilité intrinsèque du phénobarbital dans le déclenchement de la toxidermie était jugée vraisemblable (I3 : C3 S2). Le phénobarbital, comme la plupart des anti-comitiaux, est réputé pour ses effets secondaires cutanés fréquents. Certains sont potentiellement graves : syndromes de Lyell ou de Stevens-Johnson, syndromes d'hypersensibilité. Seulement deux cas de PEAG à la carbamazepine ont été rapportés dans la littérature et un seul au phénobarbital. Conclusion : Les médicaments anti-épileptiques sont fréquemment impliqués dans des toxidermies sévères. Le phénobarbital, largement utilisé, doit être ajouté à la liste de médicaments responsables de PEAG.
Taches blanches albinoïdes congénitales groupées de l’épithélium pigmentaire de la rétine
Journal Français d'Ophtalmologie, 2007
Introduction: Case report of congenital grouped albinotic spots. Observation: A 24-year-old woman was referred for frontal headache related to +1.50 hypermetropia. Visual acuity was 20/20 in both eyes. During routine examination, fundus examination revealed multiple, irregular white spots involving the juxtapapillary and peripheral retina in both eyes. Color vision, visual fields, and electroretinographic findings were normal. Fluorescein angiograms showed hyperfluorescent spots; indocyanine green (ICG) showed hypofluorescence of these lesions. Conclusion: These albinotic spots are uncommon benign developmental lesions of the retinal pigment epithelium; they appear to represent focal thickening of the retinal pigment epithelium (RPE) that is filled with white material, possibly an abnormal precursor of melanin.