MARGUERON, J.-Cl., 1983, « La question du harem royal dans le palais de Mari » (original) (raw)

Les Archives Royales de Mari, 85 ans de recherche

2019

El 85o aniversario de las excavaciones del Tell Hariri se presenta como una oportunidad para rastrear la historia del descubrimiento y la publicacion de los Archivos Reales de Mari. La mayoria de las tablillas fueron descubiertas desde la 2o a la 5o campana, entre 1934 y 1937. Ante la falta de un inventario en el sitio, las tablillas no se repartieron de acuerdo a la ley de antiguedades de ese entonces, y fueron enviadas a Francia para su estudio; de donde fueron gradualmente retornando a Siria. Para el ano 2005, todas las tabillas se encontraban en su lugar de origen. Se describen aqui los pasos en la restauracion de las tablillas, el desciframiento y la reproduccion. Una segunda parte trata sobre la organizacion de la investigacion, comenzando con la estrategia de publicacion y como fue cambiando con el tiempo. El "equipo de Mari" ha desarrollado varias herramientas de trabajo. La tercera parte resume el trabajo llevado a cabo por alrededor de 50 personas a lo largo de 4...

Le règlement pour le service du Grand maréchal du palais : édition du manuscrit français 11212 de la Bibliothèque nationale de France

2014

Sur le point de partir pour la campagne de Russie, le Grand maréchal du palais Duroc songea à laisser à ses subordonnés des instructions claires et précises sur le fonctionnement de la Maison impériale durant son absence. Faisant la synthèse de tous les règlements de service rédigés depuis le Consulat pour l’administration intérieure du palais des Tuileries, reprenant également certains règlements particuliers rédigés pour les voyages de la cour ou dans les différents palais de la Couronne, il rédigea un important règlement en 55 articles sur le service intérieur du palais impérial. Ce règlement, dont le manuscrit est conservé dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, constitue un extraordinaire témoignage du quotidien des 248 domestiques employés aux Tuileries à la fin du Premier Empire. Les fonctions des préfets du palais, maîtres d’hôtel, valets de pied, frotteurs, lingères ou femmes de chambre, l’organisation des voyages, le fonctionnement de l’office, de la cave ou des cuisines y sont clairement exposés, de même que les salaires ou les repas servis aux employés, selon leur importance dans la hiérarchie de la Maison. Ce document vient également appuyer les témoignages des mémorialistes de la cour du Premier Empire, comme Bausset, Constant, Ali ou Roustam, dans leurs descriptions de leurs tâches quotidiennes, mais aussi dans leurs évocations de la vie de la cour impériale ou du déroulement des journées de Napoléon.

J. Jambu, L’attribution d’une pièce de mariage normande (Rouen, 1812), BSFN, mars 2016

Extrait : "Il était de coutume, dans l’ouest de la France et particulièrement en Normandie, sous l’Ancien Régime, au moins depuis le XVIIe siècle et encore au XIXe siècle, que le mari offre à son épouse, à l’occasion de leur mariage, une grosse pièce d’argent..."

Mélanie Traversier (éd.) Le journal d’une reine. Marie-Caroline de Naples dans l’Italie des Lumières Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017, 636 p

Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2019

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Entrées dérobées : l’historiographie du harem

Clio, 1999

La question du harem, tant dans ses représentations et ses images que dans sa réalité historique, est un des points incontournables de toute histoire des femmes en islam et la question du harem sultanien, plus encore, constitue l'un des points nodaux de l'intelligibilité des sociétés islamiques. Le harem du souverain, en effet, s'avère toujours le plus important par le nombre, le plus prestigieux et le mieux protégé : il figure ainsi l'actualisation idéale de l'institution. L'importance du problème s'énonce en réalité en termes d'essence. Le harem, et la polygynie en général, dissocient par essence les sociétés musulmanes des cultures chrétiennes occidentales et même si la Chine, par exemple, a connu des formules culturelles semblables, l'imaginaire occidental, jusque dans sa philosophie politique, s'est durablement imprégné d'images féminines inspirées de cet Orient musulman. On pourra citer à cet égard tant les personnages des « turqueries » théâtrales-la Roxane de Bajazet, par exemple-que les odalisques de la peinture orientaliste, au siècle dernier. Entre la « princesse », ou la reine mère, concubine ou épouse de sultan, et ces nonchalantes créatures que l'on n'imagine en rien soucieuses du politique, quelle logique et quel lien restituer ? L'étymologie d'odalisque réfère à la chambre, oda en turc. Le harem, dans cette perspective, est donc ce qui paraît relever, par excellence, de la sphère privée, du domestique, de l'intimité même, aux antipodes de la sphère publique et politique. Pourtant, l'institution du harem est dans le même temps profondément liée, dans les perceptions occidentales, au fait politique. Dès le XVI e siècle, bien avant Montesquieu, le pouvoir sultanien est perçu par les Occidentaux comme un pouvoir despotique, le terme même référant d'ailleurs au pouvoir domestique du père de famille 1. Un tel pouvoir est simultanément décrit comme autoritaire, arbitraire, violent, mais aussi fragile. C'est en ces termes que Machiavel, notamment dans Le Prince, oppose le modèle du royaume de France à celui du Grand Turc : un tel empire est fort et bien gardé sur ses marges, mais faible et fragile en son centre. Transposée à d'autres analyses, cette opposition marque la Entrées dérobées : l'historiographie du harem

L'économie palatiale selon les textes de Mari

2002

International audienceMon exposé tente de voir comment était gérée l'unité économique que constituait le palais-bâtiment, mais aussi, plus largement, quel poids le domaine royal pesait dans l'ensemble de l'économie. Plutôt que de faire le tour des informations disponibles sur l'économie palatiale dans l'ensemble de la documentation paléo-babylonienne, j'ai choisi de me limiter au cas de Mari, parce qu'il s'agit du dossier le plus complet et qu'ainsi est évité le risque de mélanger des situations qui n'étaient pas exactement les mêmes d'un royaume à l'autre