P52 Le carcinome à cellules claires du larynx: à propos d'un cas (original) (raw)
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Carcinome adénoïde kystique du nasopharynx : à propos d’un cas
Cancer/Radiothérapie, 2003
Le carcinome adénoïde kystique du nasopharynx est rare, peu de cas ont été rapportés dans la littérature. Nous rapportons l'observation d'une patiente de 50 ans atteinte d'un carcinome adénoïde kystique du nasopharynx avec des métastases pulmonaires synchrones. Le traitement de cette patiente a associé une chimiothérapie, à base de cisplatine et d'adriamycine, et une radiothérapie à visée décompressive de 30 Gy. L'évolution a été marquée par le décès de la patiente 6 mois après le diagnostic. Le traitement de base du carcinome adénoïde kystique est l'exérèse chirurgicale complète mais cette exérèse peut parfois se heurter à des difficultés en rapport avec le site anatomique de la lésion tel que le nasopharynx. La radiothérapie postopératoire semble améliorer le contrôle local.
Prise en charge d’un carcinome épidermoïde T2N1 du bord libre de la langue
Revue de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, 2005
Il s'agit d'un patient de 54 ans, sans antécédent particulier, pris en charge pour un carcinome épidermoïde du bord libre gauche de la langue. La lésion ( ) était douloureuse et évoluait depuis 6 mois. L'induration mesurait 2,5 cm de diamètre et siégeait sur le bord libre gauche de la langue sans atteindre la ligne médiane ni la pointe. La protraction linguale était normale. La biopsie confirmait le carcinome épidermoïde bien différencié. Une adénopathie cervicale isolée, de 1,5 cm de diamètre, était palpée dans la région sous digastrique gauche. Question n 1 : Quelle prise en charge chirurgicale proposez-vous ? Question n 2 : En peropératoire, réalisez-vous des extemporanés afin de s'assurer des limites de la résection ? Question n 3 : Si la tumeur était classée T 2 N 0 M 0 , procéderiez-vous à un curage ganglionnaire ? Question n 4 : Dans quelle situation posez-vous l'indication d'un curage radical ? Question n 5 : L'histologie définitive du curage ganglionnaire vous indique qu'il n'y a aucune métastase ganglionnaire, proposez-vous alors une radiothérapie adjuvante ? QUESTION N 1 : Quelle prise en charge chirurgicale proposez-vous ? C. Vacher (3)
Les tumeurs carcinoïdes bronchiques. À propos de 90 cas
Annales de Pathologie, 2011
RESUME 27 tumeurs carcinoïdes des bronches ont été opérées de 1987 à 1997. Après l'étude cl i n i q u e, ra d i o l ogique et endoscopique de la série, les auteurs développent la thérapeutique ch i ru rgicale qui est fonction de la localisation tumorale. Le traitement a consisté en : 8 pneumonectomies, 7 bi-lobectomies et 12 lobectomies. Les suites opératoires immédiates ont été simples. L'étude du pronostic montre une survie actuarielle de 86 % à 5 ans. Mots clés : Tu m e u rs carcinoïdes, bro n ches, ch i ru rgi e, pronostic SUMMARY 27 patients we re operated for bro n chial carc i n o i d tumour between 1987 and 1997. Based on cl i n i c a l , ra d i o l ogical and endoscopic assessment of this seri e s , the authors discuss the modalities of surgical treatment, wh i ch depend on the site of the tumour. Tre at m e n t consisted of : 8 pneumonectomy, 7 bilobectomies and 12 lobectomies. The immediate post-operat ive cours e was uneventful. The study of prognosis shows actuarial survival of 86% at the age of 5. Key-wo rds : Carcinoid tumours, bro n chus, surge ry, prognosis patients opérés avec des pourcentages de survie entre 89 et 93 % à 5 ans et 77 et 85 % à 10 ans (1, 2, 3). Considérées comme des tumeurs à malignité limitée, leur prolifération est certainement lente, mais les récidives locales et l'évolution métastatique sont possibles (2, 4, 5). Nous avons retenu les observations de malades porteurs de 27 tumeurs carcinoïdes «matures» typiques, opérées entre 1987 et 1997. Nous voulons présenter les indications et les résultats des interventions réalisées chez ces malades. MALADES ET METHODES E n t re 1987 et 1997, 27 malades port e u rs de tumeurs c a rcinoïdes bro n chiques ont été opérés dans le service de chirurgie thoracique de l'hôpital Ibn Sina à Rabat. Il s'agit de 17 femmes et de 10 hommes, dont l'âge variait de 20 à 70 ans avec un âge moyen de 39 ans (tableau 1). 10 17 39 20 70 Il s'agit d'une étude rétro s p e c t ive où tous les cri t è res de diagnostic et les résultats du traitement ont été étudiés. RESULTATS Circonstances de découverte Une tumeur carcinoïde a été découve rte par un ex a m e n ra d i o l ogique systémat i q u e, lors du bilan d'un syndro m e néphrotique chez un homme de 34 ans. Dans les 26 autres cas, la tumeur est découve rte à l'occasion de manife s t ations cliniques : à type d'épisodes d'infections pulmonaires aigus ou de broncho-pneumopathies à répétition (13 fois), isolés ou associés à des hémoptysies (14 fois), à une toux et dyspnée (10 fois), à des douleurs thoraciques (5 fois) ou
Hémorragie digestive révélatrice d'un carcinome rénal à cellules claires
2002
Les metastases pancreatiques sont rares au cours de l'evolution des carcinomes renaux a cellules claires. L'observation que nous rapportons est exceptionnelle, du fait que la metastase pancreatique, revelatrice du cancer renal a ete el e-meme decouverte a l'occasion d'une hemorragie duodenale. Le diagnostic de metastase pancreatique doit etre envisage de principe devant une masse pancreatique, en cas de tumeur renale passee ou synchrone. En effet, le pronostic des metastases pancreatiques d'origine renale est meilleur que celui des adenocarcinomes pancreatiques apres exerese de la lesion pancreatique, ce qui incite a un elargissement de l'indication chirurgicale.
Tribology International, 2011
Carcinome rénal à cellules claires ; Métastase ; Base de langue ; Sinus sphénoidal ; Chirurgie Résumé Introduction.-Le cancer du rein, en particulier le carcinome à cellules claires, présente une évolution clinique imprévisible avec un potentiel métastatique variable dans le temps et dans la localisation. Parmi les sites atypiques, 6 % concernent la région tête et cou. Les trois sites les plus fréquents sont la thyroïde, les sinus et la parotide. Présentation des cas.-Nous rapportons l'observation de deux localisations rares : la base de langue et le sinus sphénoidal. Discussion.-Leur faible radiosensibilité fait opter pour une chirurgie première suivie éventuellement par une radiothérapie. La rançon fonctionnelle en est l'enjeu afin d'éviter tout geste mutilant. Conclusion.-La survenue de ce type de métastases parfois des années après la découverte du primitif rénal explique la nécessité de rechercher un tel antécédent dans l'anamnèse d'un patient porteur d'une lésion suspecte de malignité au niveau de la région tête et cou.
Sarcome rénal à cellules claires. À propos d'une série de 13 cas
Archives de Pédiatrie, 2004
Le sarcome rénal à cellules claires (SRCC) appelé souvent « tumeur rénale métastasiant au niveau de l'os », est la deuxième tumeur rénale maligne de l'enfant après le néphroblastome. Cette tumeur est associée à un taux plus élevé de rechutes et de métastases. Patients et Méthodes.-Nous rapportons une série de 13 cas de SRCC parmi 277 tumeurs rénales (5 %) diagnostiquées à l'hôpital d'enfants de Rabat entre 1990 et 2002. Résultats.-L'âge médian au moment du diagnostic a été de 14 mois (5 mois-9 ans). Le sex-ratio a été de 5,5. La masse abdominale était le signe révélateur quasi constant, associée à une hématurie dans quatre cas. Aucun de nos malades n'avait de syndrome malformatif, ni d'antécédents familiaux de tumeur rénale. L'imagerie a montré une masse rénale localisée à droite dans sept cas et à gauche dans six cas. La chimiothérapie préopératoire a été systématique pour tous les malades selon les protocoles suivants : SIOP 9, SIOP 93-01, GFAOP 98. Une néphrectomie a été faite dans 12 cas. Le poids des pièces opératoires a varié entre 450 et 3450 g. Nous avons observé neuf cas de forme classique (69 %). La distribution en stades a été établie comme suit : Stade I = trois cas, Stade II = trois cas, Stade III = six cas, Stade IV = un cas. Dix malades ont eu une irradiation et une chimiothérapie postopératoire. La dose totale médiane reçue a été de 30,6 Gy (21,6-30,6 Gy). Avec un recul médian de 44 mois (2 ans-12 ans), l'évolution a été marquée par des rechutes métastatiques osseuses chez quatre enfants (31 %), quatre enfants sont vivants en rémission complète, quatre perdus de vue et cinq sont décédés. Conclusion.-L'agressivité du SRCC et son aptitude à donner des métastases osseuses, impliquent de ne pas méconnaître ce diagnostic afin d'instaurer un traitement adapté.