La correspondance du patriarche d’Antioche Athanase IV Dabbâs avec la cour russe : à propos de l’imprimerie arabe d’Alep, Travaux de Symposium international « Le livre. La Roumanie. L’Europe ». Troisième édition. 20-24 septembre 2010. Bucarest, 2011, t. 1, p. 46- 58. (original) (raw)

Les documents grecs du XVIIe siècle: pièces authentiques et pièces fausses. 4. Le patriarche d'Antioche Athanase IV Dabbas et Moscou: en quête de subventions pour l'imprimerie arabe d'Alep

Orientalia Christiana Periodica, 2013

This periodical began publication in 1935. Two fascicles are issued each year, which contain articles, shorter notes and book reviews about the Christian East, that is, whatever concerns the theology, history, patrology, liturgy, archaeology and canon law of the Christian East, or whatever is closely connected therewith. The annual contribution is € 46,00 in Italy, and € 58,00 or USD 76,00 outside Italy. The entire series is still in print and can be supplied on demand. Subscription should be paid by a check to Edizioni Orientalia Christiana or a deposit to ccp. 34269001.

Gouverner le Banat habsbourgeois au milieu du XVIIIe siècle : Édition critique de la correspondance de François Perlas, président du Banat, avec Charles-Ferdinand Königsegg-Erps, président de la Chambre aulique (1754-1756)

Brăila, Editura Istros a muzeului Brăilei „Carol I”, 2020

Les lettres éditées dans cet ouvrage ont été écrites au président de la chambre aulique Charles-Ferdinand de Königsegg-Erps (1696-1759) par le comte François de Vilana-Perlas et marquis de Rialp (1704-1773) au cours des trois premières années qu'il a passées à la tête du Banat (1754-1756). Gouverneur d'une province située dans les confins orientaux de la monarchie des Habsbourg, l'auteur aux origines espagnoles échange des dizaines de plis avec la cour viennoise. Cette correspondance semi-privée s'appuie autant sur un rapport entre patron et client que sur un lien de subordination officielle. Un tel caractère hybride explique la richesse des sujets abordés et la liberté de ton avec laquelle ils sont discutés. Il justifie aussi l'usage du français, langue qui relie naturellement les membres de la République des administrateurs en ce milieu du XVIIIe siècle. La lecture de ces documents permet de mieux comprendre les ressorts du gouvernement d'un territoire périphérique. Il éclaire aussi la complexité des relations entre acteurs d'une diplomatie du quotidien, vivant le long de la frontière austro-ottomane : espions de fortune, interprètes improvisés, passeurs de migrants et officiers subalternes. L'ouvrage peut être commandé en envoyant un courriel à l'adresse électronique de l'éditeur : sediu@muzeulbrailei.ro.

Un livre reçu par le patriarche Athanase Ier et retourné à l’expéditeur

Revue des études byzantines, 2010

Parmi les regestes des actes du Patriarcat de Constantinople publiés par Vitalien Laurent en 1971 1 , on trouve une lettre d'Athanase I er (1289-1293, 1303-1309), par laquelle le patriarche retourne à l'expéditeur un livre qu'il a reçu comme cadeau (n o 1681 : Γράμμα πρὸς τὸν ἀποστείλαντα βίβλον χάριν κανισκίου καὶ στρέψαντα ταύτην ἐξοπίσω). Voici le contenu de cette lettre, que nous traduisons en français d'après le texte établi ensuite par A.-M. Maffry Talbot 2 : Nous avons feuilleté le livre que tu nous as envoyé, et nous nous sommes rendu compte qu'il est un luxe de l'âme 3 , un luxe qui ne s'écoule pas mais qui demeure, et qui rend bienheureux ceux qui en jouissent sans modération 4. C'est pourquoi je m'en suis enquis, auprès de moi et auprès de mon entourage, et ayant trouvé que nous sommes tous sans désir pour un tel luxe, j'ai d'abord plaint moi-même et mon milieu, puis j'ai renvoyé le volume là d'où il m'a été envoyé. Car j'ai considéré que ce serait inconvenant de garder près de moi un tel luxe, qui serait ainsi resté non seulement inactif sur la planche de ma fenêtre mais presque « sous le boisseau » 5 , et-ce qui viendrait s'ajouter à l'autre méchanceté-d'ôter le livre de la bouche de ceux qui ont faim et qui ont soif d'en jouir ; tout cela appartient à des serviteurs méchants, qui cachent à risque le denier de leur maître 6. C'est donc de prières, ô le plus noble (τιμιώτατε), que j'ai besoin, afin que j'atteigne un tel désir, et, je t'en prie, autant que tu peux, ne m'en prive pas ! De la sorte, « celui qui donne au suppliant » 7 aura offert sa prière à tous les deux grâce à tes nobles (τιμίαις) prières. Qui est ce timiôtatos, autrement dit cet archonte ecclésiastique de première classe 8 , auquel s'adresse la lettre d'Athanase ? Vitalien Laurent, qui en avait bien saisi le ton ironique, regrettait à bonne raison dans sa brève « critique »

(avec Ion-Radu Mircea) De l’ascendance de Despina, épouse du voïvode Neagoe Basarab. À propos d‘une inscription slavonne inédite, in : Romanoslavica, X, 1964, p. 435—437.

ION-RADU MIRCEA et PETR E $. NÀSTUREL À c ô t é d e s p iè c e s c o n s e r v é e s d a n s le s d iv erB m u s é e s e t m o n a s t è r e s d e n o t r e p a y s o u d e l' étranger, l' histoire de l' art et l' histoire tou t court on t le devoir de retenir différentes sources signalant l' existence d ' exem plaires a ujourd' hui disparus définitivem ent ou égarés 1. Tel est précisém ent le cas d ' un voile brodé qui fut rem arqué à l 'Athos à la fin du siècle passé. Ce dernier este m entionné dans l' un des manuscrits de l' archéologue et historien Gré goire G. T ocilesco déposés à la Bibliothèque de l' A cadém ie de la R épublique Populaire R ou maine à Bucarest. Au feuillet 24 du m anuscrit roum ain 5143 on lit en roum ain l' infor m ation que v o ici : 2 « Dans une chapelle du monastère de Lavra appelée E íoóS iov3 il y a au x portes impériales de l' iconostase un rideau de satin rouge portan t de lourdes broderies représentant diverses images sacrées ; les figures sont brodées en soie et les vêtem ents en fils d ' argent, d ' or, bleus et jaunes. Sur le bord du voile, des quatre côtés, se trouve l' inscription suivante 4 égalem ent en fils d' or: