Didacticism, Literature and Translation: The Transmission of Knowledge in the Middle Ages, (original) (raw)

Colección diplomática altomedieval de Galicia I: documentación editada en escritura visigótica (662-1234). A Coruña: Toxosoutos (serie Trivium, 43), 2011.

Galicia é probablemente unha das comunidades autónomas que conta cun maior número de documentos conservados para o período medieval do noso país. Con todo, estes fondos non mereceron aínda a mesma atención que os conservados para outras zonas, polo que o volume de documentación inédita é alto e o de editada insuficiente, impedíndonos así tanto poder contar con toda a información histórica dispoñible que achegan estas fontes manuscritas coma realizar un estudo en profundidade da evolución dos tipos escriturarios na nosa terra. Poder recompilar nunha única publicación homoxénea todos os documentos medievais galegos conservados, tanto os xa coñecidos coma aqueles que permaneceron aínda sen estudar, é unha tarefa inxente que se ha de facer pouco a pouco, contando coa dificultade da gran dispersión das fontes xa localizadas entre arquivos galegos, nacionais e estranxeiros, ademais das coleccións particulares. Este traballo é así un primeiro paso que, partindo sobre todo das coleccións diplomáticas coas que xa contamos, tenta reunir a produción documental altomedieval en escritura visigótica da nosa terra. Un primeiro paso que recolle os pasos anteriores para poder avanzar.

The Cardiff Conference on the Theory and Practice of Translation in the Middle Ages In principio fuit interpres

Marta Andronache, CNRS/Nancy Université La structure lexicale des gloses de Raoul de Presles dans la première traduction en français de La Cité de Dieu de saint Augustin La première traduction de La cité de Dieu de saint Augustin, effectuée par Raoul de Presles entre 1371 et 1375, s'inscrit dans un mouvement de traductions glosées de la seconde moitié du 14e siècle (cf. Bozzolo/Ornato 1996 et Duval 2007. Mais les techniques des gloses employées à cette époque ne sont pas les mêmes. Ainsi, la traduction de Raoul de Presles est orientée vers le sens et non pas vers le mot. Son but est de rendre plus claire le discours traduit et, en même temps, répondre à l'objectif politique et utilitaire fixé par son commanditaire, Charles V (1364-1380). Dans cet effort de clarté et de lisibilité, le traducteur reprend la traduction dans des gloses. Elles constituent les « expositions » qui accompagnent la traduction de chaque chapitre. Dans ses « expositions », il vise à expliquer les références littéraires, historiques et les nouveaux concepts, surtout théologiques et politiques. Nous nous proposons une réflexion concernant le lexique de Raoul de Presles dans le but de démontrer que la reprise paraphrastique de la traduction dans les « expositions » représente à la fois un état et une évolution de la langue française à la fin du 14e siècle. Nous avons pu distinguer chez Raoul de Presles deux types de lexiques que nous avons analysé sur trois niveaux : premièrement le lexique par allusion au monde grec, au monde romain et au Moyen Âge et, deuxièmement, le lexique par catégories des toponymes/anthroponymes, termes techniques et des références historiques et littéraires. Notre analyse s'articule autour des marqueurs paraphrastiques qui introduisent ces types de gloses pour arriver à la conclusion que nous sommes en présence d'un discours bien structuré, d'une rhétorique travaillée, ce qui nous amène à dégager le sens d'une véritable architecture textuelle des « expositions » qui accompagnent la traduction de la Cité de Dieu. La présente étude est donc résolument linguistique et s'intéresse particulièrement à la construction du discours dans les gloses du traducteur. Pour exemplifier notre propos, nous apportons des exemples tirés de la traduction de Raoul de Presles pour chacune de ces catégories lexicales. Dans un 1er temps, on pourra constater que les allusions au monde grec et romain sont omniprésentes, mais qu'elles ne sont pas introduites et traitées de la même manière. Quant aux références au Moyen Âge, elles confèrent une originalité surprenante à la traduction de Raoul de Presles qui se détache ainsi de la dominante théologique de l'ouvrage traduit en faisant appel à des anecdotes de son temps. Dans un 2ème temps, nous proposons une réflexion sur les changements sémantiques des mots dont le sens glisse du domaine théologique vers le domaine juridique et le vocabulaire commun. Nous illustrerons ce mécanisme par le cas du substantif parjure. La première traduction en français de la Cité de Dieu devient ainsi un lieu de vivacité et de spontanéité lexicale qui n'est plus totalement asservie à la langue source, le latin, ce qui enrichie la traduction au niveau du contenu, du discours et du lexique. Les gloses de Raoul de Presles marquent une évolution de la « langue de traduction » vers une langue savante plus spontanée employée dans les reprises paraphrastiques des « expositions » qui fait que la traduction de Raoul de Presles s'émancipe du cadre religieux vers un discours politique pour rejoindre une perspective historique et littéraire.

Gerli Translating Events Medievalia 17 2015 39 55

References to the romancero and other literary texts stemming from the medieval tradition in early Spanish American historical documents have been interpreted in two principal ways: one linguistic, the other socio-juridical. On the one hand, they are seen as evidence that the romancero was fi rmly rooted in popular language and culture, specifi cally in the colloquial usage of the sixteenth century. On the other hand, that allusions to ballads and other bellet-ristic references in these works, which belong primarily to the textual universe of the relaciones de méritos y servicios (often composed as self-serving justifi ca-tions for questionable actions), function as a means of self-engrandizement. In this way authors conformed to discursive requirements that compelled them to portray themselves as valiant, when not heroic, subjects of the Crown. Th e current article proposes a third alternative; namely, that the literary references in sixteenth-century chronicles operate at another deeper epistemological level, and constitute hermeneutical strategies rooted in medieval reading and writing practices. Specifi cally, that they operate as glosses which process and organize knowledge in a way that allows for the assimilation of new knowledge-especially knowledge of the unknown-into the broader cultural context of the author and the reader. In them, we are able to discover at the level of language and rhetoric one of the basic gestures of colonialism: the urge to appropriate, inhabit the territory of, and dominate the Other through the Other's transformation into familiar images of the self.