COMPRENDRE ET CONNAITRE UNE LANGUE INCONNUE (original) (raw)
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SCHÉMA FACILITATEUR ET MÉTALANGAGE DANS L'APPRENTISSAGE D'UNE LANGUE ÉTRANGERE
Les cahiers du français contemporain, 1995
Le contrat didactique qui lie les acteurs d'une situation d'enseignement exige que l'enseignant s'assure de la "bonne réception" d'un énoncé par les apprenants. Dans le corpus ici étudié, constitué par des transcriptions de dialogue entre professeur et élèves apprenant une langue étrangère où "constitutivement" le code fait problème, on recherche de quelle manière l'enseignant assure la compréhension des éléments inconnus et comment il facilite et guide la production langagière des apprenants. On montre que le processus de simplification passe par l'"exhibition" des règles de communication qui ont cours dans l'interaction. Les conditions de la communication sont en partie pré-réglées : les intervenants savent à quel moment parler, de quelle manière et ce qu'on attend d'eux. On s'attache également à mettre en évidence les phénomènes de bifocalisation (Bange), caractéristiques de la communication en classe. Mots-clés arrêt sur le mot ; bifocalisation code/contenu ; communication en classe; guidage; métacommunicatif ; métalinguistique; simplification.
DES DIFFICULTÉS DE LANGUE EN INTERPRETATION SIMULTANÉE
Naguère, la traduction était essentiellement étudiée par des linguistes, philosophes et psychologues. Dans leur optique, il s'agissait d'une « opération linguistique, (d') un phénomène linguistique, devant être étudié dans l'ensemble des disciplines linguistiques » (1). Pour Georges Mounin, « toute opération de traduction comporte à la base une série d'analyses et d'opérations qui relèvent spécifiquement de la linguistique, et que la science linguistique appliquée correctement peut éclairer plus et mieux que n'importe quel empirisme artisanal » (2). Depuis une dizaine d'années, des traducteurs et interprètes professionnels, dont un groupe d'enseignants de l'ESlT (Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'université Paris Nl-Sorbonne Nouvelle), ont entamé un travail fondé sur la vision de la traduction comme un processus d'exégèse et de reformulation d'idées plutôt que d'une transformation de mots, la langue étant ramenée à un rôle plus modeste de vecteur. Dans cette optique, un grand nombre de problèmes fondamentaux posés par le passé s'estompent, et la question de P « intraduisibilité » perd tout son sens. En effet, reprenant à leur compte l'affirmation, déjà ancienne, de la possibilité de tout dire dans chaque langue (3), les « Esitïens » tirent la conclusion logique de leur définition de la traduction : puisque traduire, c'est exprimer dans une langue ce qui a été dit dans une autre langue, et que « tout ce qui est dit dans une langue est exprimable dans une autre » (4), tout est traduisible. Les Esitiens vont en fait plus loin, en niant l'existence d'une difficulté proprement linguistique dans la traduction. Pour eux, « ... whatever the linguistic differences, they (the interpreters) seem to find no difficulty in) conveying the ideas in their own languages as long as those ideas are clear
POUR UNE INTEGRATION EXPLICITE DE LA COMPETENCE INTERCULTURELLE DANS LA CLASSE DES LANGUES
article, 2017
Cet article traite de la problématique des échanges et des contacts de langues, de cultures et d’identités, et propose de gérer les rencontres entre locuteurs provenant de communautés culturelles diverses. Il avance que la culture est dépendante à la fois de la conscience de soi et la différence de l’autre. La reconnaissance de la diversité culturelle et du plurilinguisme se discute non seulement avec ceux qui partagent les mêmes visions du monde, mais avec l’ensemble des communautés avec lesquelles nous partageons l’espace et le temps. Puisque la diversité culturelle et le plurilinguisme sont une réalité à travers l’axiologisation, la didactisation, la praxéologisation de cette diversité culturelle, de ce plurilinguisme et par l’intégration explicite de la compétence interculturelle dans la classe du FLE que nous pourrions nous ouvrir à l’Autre et au monde sans perdre notre spécificité
L'ESTIME DE SOI ET L'APPRENTISSAGE D'UNE LANGUE ETRANGERE : UNE ETUDE AVEC DES APPRENANTS DE FLE
ÖZET Bir kişinin kendine karşı takındığı tutumlar olumlu ise, benlik saygısı yüksek; olumsuz ise, benlik saygısı düşük olarak betimlenir. Dil öğrenimi bağlamında düşük benlik saygısı, öğrencilerin dil öğrenimini olumsuz yönde etkiler ve bu öğrenciler iletişim becerisini edinmek için gerekli riskleri almazlar. Benlik saygısı yüksek öğrenciler ise öğrenmeye daha açıktırlar ve dil öğreniminde daha başarılıdırlar. Bu çalışmanın amacı, Fransızcayı yabancı dil olarak öğrenen 91 öğrenciden oluşan bir örneklem aracığıyla benlik saygısı düzeyinin dil öğrenimi ile olan ilişkisini incelemek ve benlik saygısı yüksek olan öğrencilerin dil düzeylerinin yükselip yükselmediğini tespit etmektir. Rosenberg Benlik Saygısı Ölçeği ve Fransızca Dil Düzeyi Belirleme Testi dönem başında uygulanarak öğrencilerin dil düzeyleri ile benlik saygıları düzeyleri saptanmış, test dönem sonunda tekrar uygulanarak benlik saygısı yüksek olan öğrencilerin daha başarılı olup olmadıklarına bakılmıştır. Sonuçlara göre, öğrencilerin büyük çoğunluğunun benlik saygısı yüksek, çok azının ise düşüktür. Benlik saygısı düşük, orta ve yüksek olan öğrencilerle dil düzeyleri arasında anlamlı bir fark olduğu görülmüştür. Dönem sonunda tekrar edilen dil düzeyi belirleme testine bakıldığında, dönem başında alınan puanlar ile dönem sonunda alınan puanlar arasında anlamlı bir fark olduğu tespit edilmiş, dil seviyeleri artan öğrencilerin benlik saygısı düzeyleri yüksek olanlar olduğu anlaşılmıştır. Anahtar Kelimeler: Benlik saygısı, Rosenberg Benlik Saygısı Ölçeği, dil öğrenimi, Fransızca yabancı dil ABSTRACT If one's attitude towards oneself is positive, one's self-esteem described as high; if negative, self-esteem is considered low. In the language learning, low self-esteem affects the process negatively because
LES LANGUES SE DÉLIENT : TRADUIRE LA RUPTURE DE LA COLONIALITÉ
Thèse doctorat en sémiologie, 2023
Les implications langagières du colonialisme d’établissement sont le signe d’enjeux politiques et sociaux éminemment larges. Notamment, l’existence continue des langues autochtones met en lumière la fonction de la traduction et les postulats occidentaux convenus à ce sujet. Partant de l’hypothèse que la colonisation affecte toutes les sphères de la vie, la présente recherche vise à déterminer, dans un premier temps, en quoi la traduction s’avère être un outil de pratique coloniale. Dans un deuxième temps, on se tournera vers le domaine des arts autochtones, un champ de réflexion privilégié sur les enjeux (dé)coloniaux, en ceci que les productions artistiques travaillent le symbolique et l’imaginaire pour y ouvrir des possibles. Par un dialogue entre études autochtones et décoloniales, d’un côté, et théories de la traduction sémiotique de l’autre, l’analyse du corpus de productions artistiques cherchera enfin à esquisser les contours d’une méthodologie traductive inscrite dans une approche décoloniale. Le corpus interdisciplinaire se compose de textes, au sens large, témoignant d’une diversité de formes – littéraires, théâtrales, filmiques, télévisuelles, architecturales et visuelles –, et s’accompagne d’entrevues avec des artistes. Il s’agira enfin de voir l’intérêt de la traduction intersémiotique à révéler des caractéristiques propres à la traduction décoloniale et ainsi repousser les frontières conceptuelles et les postulats occidentaux de la traduction.
COMMENT INTEGRER LES TICE EN CLASSE DE LANGUE ?
2011
yaprak Türkin vÜcrcrsİN-TAş" l. lntroduction L'objectif de ce travail est de donner une vision göndrale sur l'intögration des Technologies de l'Information et de la Communication en Education (TICE) en classe de langue ainsi que de mettre en ğvidence pourquoİ et comment nous utİlİsons les IICE au servİce de la dİdactİque du français. Dans cette communication, nous allons traiter quelques concepts de base tels que les TICE, le Tableau Blanc lnteractif (TBI), le multimödia, les blogs, etc. Aprös avoir donn6 la döfinition de ces concepts, nous allons essayer de rdpondre ö quelques questions que nous nous posons comme les suivantes : Comment pouvons-nous intdgrer les TICE en classe de larıgue ? Est-ce que l'ordinateur, la salle informatique, des ressources numdriques et le Tableau Blanc lnteractif (TBI) peuvent-ils dynamiser l'apprentissage du français?, etc. Ensuite, nous allons traiter briövement le röle de l'enseignant dans ce processus. De nos jours, l'ordinateur et Intemet font partie de notre vİe
ACCOMPAGNER VERS L'AUTONOMIE EN APPRENTISSAGE DE LANGUE: LE CAS D'UN COURS DE LINGUISTIQUE FRANÇAISE
Thanh Thuy DO (2020). Accompagner vers l’autonomie en apprentissage de langue. Actes du Séminaire ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE DU ET EN FRANÇAIS: REGARDS CROISÉS, Hanoï: Maison d'Édition de l'Université nationale du Vietnam à Hanoï, ISBN: 9786043154368, p.540-547, 2020
Durant trois ans, nous avons introduit le projet de théâtre dans notre cours de linguistique française, dont un des objectifs est d’accompagner nos étudiants vers l’autonomie. En tant que professeure et accompagnatrice, nous y avons modifié, à la troisième année, le degré d’intervention et avons observé les changements des effets dans le travail des étudiants. Les conclusions tirées portent sur l’importance et les défis du travail d’accompagnement dans l’autonomisation de l’apprentissage de langue étrangère, ainsi que sur la conscience du tuteur des difficultés que l’accompagné peut rencontrer.