La politique étrangère américaine, en dehors des sentiers battus : Les États-Unis au Sud Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie), de Bill Clinton à Barack Obama (original) (raw)
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Les États-Unis au Sud Caucase post-soviétique (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie)
Collection "L'Aire anglophone", 2012
The US has only recently been involved in the South Caucasian region (Armenia, Azerbaijan, Georgia) and American diplomacy has had to adapt to a difficult situation: conflicts (especially the ones between Armenia and Azerbaijan, and between Georgia and Russia) hinder any cooperation that would include the three South Caucasian states; the regimes in power do not always apply democratic and equalitarian principles; and regional powers such as Russia or Iran, historically involved in the region, do not always welcome the US as they want to maintain their influence in the region. In spite of this, its geostrategic location and the fact that Azerbaijan is an oil- and gas-rich country make the region important to the US and constitute a powerful incentive for it to become more involved there. Although it never officially acknowledged it, its goal is to penetrate the South Caucasus from a geopolitical point of view, in order to gain influence there. The US have therefore sought to obtain reliable political and economic levers in the South Caucasus that could be used if needs be. The most notable vectors of the influence of the US are threefold: the financial assistance it provides every year to Armenia, Azerbaijan, and Georgia; the military cooperation it has built both bilaterally and via NATO, the economic relations (especially energy-related) it has maintained in the region; and the diplomatic efforts it has made to put an end to regional conflicts.
2020
Près de trois décennies après la chute de l'URSS, les Républiques postsoviétiques veillent à toujours s'affirmer comme des Etats indépendants soucieux de renforcer leur souveraineté dans leur espace régional, et leur intégration dans la mondialisation. Trois d'entre elles, l'Arménie, la Géorgie et le Kazakhstan ont, dès les années 1990, érigé des modèles de souveraineté différents : le modèle russe de l'Etat garnison pour l'Arménie ; le modèle polonais de l'Etat atlantiste pour la Géorgie ; le modèle centre-asiatique de l'Etat traditionnel pour le Kazakhstan. Ces modèles se sont bâtis dans le contexte d'une diplomatie russe affaiblie et de nuisance, d'une diplomatie américaine « hyperpuissante » et d'une poussée de mondialisation qui par nature contrarie la souveraineté des Etats. Qu'en est-il aujourd'hui des politiques étrangères menées par ces trois Etats, alors que l'ordre mondial est marqué par un reflux de l'Amérique d...
EurOrient, 2012
Si les marges eurasiatiques que sont l Asie du sud-est ou le Moyen-Orient semblent aujourd hui focaliser toutes les attentions à Washington, la Russie, la Turquie et l Iran, occupent aussi une place centrale. Cette place s est a rmée à la suite de la Seconde Guerre mondiale et pendant la guerre oide et, alors que la n du monde bipolaire aurait pu entrainer un recul de ces trois États sur l échiquier américain, cette place a été con rmée, du fait d enjeux géopolitiques divers mais importants (capter les hydrocarbures caspiens, maintenir une in uence forte au Moyen-Orient, contenir l Iran, etc.) Des années d e orts diplomatiques et géopolitiques ont permis depuis aux États-Unis, acteurs « extérieurs » à l Eurasie, aux plans géographique et historique, d y tisser un réseau d alliances solides, en particulier autour de la Turquie. Néanmoins, les relations avec Ankara se sont tendues ces dernières années et, surtout, Washington n a jamais été en mesure d établir un leadership plein et entier sur la zone, car ses rapports avec la Russie et surtout l Iran, avec lequel il n y a pas de relations o cielles, demeurent di ciles.
Etudes internationales, 2017
ans cet imposant ouvrage, Charles-Phi-lippe David plonge au plus profond des débats qui ont mené à la formulation de la politique étrangère américaine depuis la Deuxième Guerre mondiale. Pour ce faire, il décrit dans les plus menus détails le fonctionnement du National Security Council et la relation de ses membres avec chaque président depuis Harry Truman. De cette exploration, il ressort non pas l’image d’une politique étrangère marquée au sceau de la continuité, comme on peut en trouver chez certains critiques de la politique impé-riale américaine, mais plutôt une série de portraits dans lesquels la personnalité et le style décisionnel de chaque président inte-ragissent avec l’appareil gouvernemental pour donner lieu à des décisions particu-lières. Comme le souligne Marie-France Toinet dans une préface datant de 1994, « Au total, c’est la centralité des hommes par rapport aux organes de décision et du réalisme par rapport aux principes qui frappe dans la démonstration » (p. 28). Les décisions de politique étrangère sont ainsi conçues moins comme le produit d’une rationalité froide que comme le fruit des interactions entre une pléthore d’hommes et de femmes, porteurs d’intérêts divers.
La politique étrangère américaine au Maghreb: constances et adaptations
Journal d'étude des relations internationales au …, 2006
Historiquement, le Maghreb n'a jamais été une région vitale pour les États-Unis, et ce malgré sa position géostratégique. Pendant la guerre froide, l'Algérie et même la Libye, bien qu'ayant de très bonnes relations avec l'URSS, n'inquiétaient pas les intérêts américains dans la région. Mais depuis la fin de la guerre froide, les États-Unis montrent un intérêt croissant pour la région, motivé notamment par des considérations énergétiques. Les événements du 11 septembre 2001 ont grandement accru ce regain d'intérêt, surtout sur le plan sécuritaire. Cet article analyse l'évolution de la politique américaine au Maghreb, en mettant l'accent sur ses objectifs et sa conception du Maghreb. Il analyse aussi les relations politiques, économiques, militaires et sécuritaires qu'entretiennent les États-Unis avec chacun des États dans la région. Journal d'étude des relations internationales au
Lire la politique etrangere des EU sous Obama
Lire la politique étrangère des EU sous Obama ? L'Amérique sort victorieuse et forte de la Guerre froide qui a marqué le système bipolaire du XXème siècle. Elle devient, par ce fait, l'empire qui va succéder, sans grande difficulté, à la Grande Bretagne dans le « cycle des empires ». Cette même Amérique, qui a depuis les années 90 connue une hégémonie exclusive voit son statut de « superpuissance » menacé avec la reconfiguration des relations internationales. Face aux soulèvements sociopolitiques du « grand moyen orient » et à l'émergence de multiples acteurs étatiques dont le potentiel économique et militaire, à l'instar de la Chine, préoccupent, la question du leadership mondial est posée et s'impose aux oreilles de certains analystes alertés sur le rôle que joue la politique étrangère d'un Etat dans la formation de son leadership sur la scène internationale. La politique étrangère demeure bien « l'instrument par lequel l'Etat tente de façonner son environnement politique international, mais elle n'est plus seulement une affaire de relations entre les gouvernements »[1]. Elle s'est traduite sous Obama, dans la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises du moyen orient, les relations à l'Asie, notamment la Chine. Elle demeure sous Trump dans les mêmes grandes lignes bien que les incertitudes que soulèvent certains agissements et déclarations de l'actuel locataire de la maison blanche laisse présager d'une crise profonde de la diplomatie américaine. Elle (la politique étrangère américaine) repose fondamentalement sur la "peur de la Chine" ou du moins la crainte du déclin impérial. C'est dans l'optique d'analyser la politique étrangère des EU sous Obama, que nous choisissons dans cet article, de partir de trois textes à savoir « Prudence américaine dans l'attente de nouvelles propositions de Téhéran » de Corine Lesnes[2], « The irony of American Strategy. Putting The Middle East in Proper Perspective » de Richard N. Haass[3], et « The Clinton Legacy. How Will History Judge the Soft-Power Secretary of State » de Michael Hirsh[4]. Ces textes qui ont été produit du temps du mandat Obama, ont en commun de discuter la politique étrangère de l'administration Obama. Ils servent donc de repères pour lire la politique de Trump, qui ne prend forme pour le moment que dans la gratuité
Les relations internationales des États-Unis : la politique étrangère américaine dans tous ses états
Bulletin d'histoire politique, 2018
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