"Réflexions méthodologiques sur la fonction et la destination de la céramique d’un site de production gréco-indigène : l’Incoronata (Italie) entre VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.". Annales de Janua, n°3. [En ligne] Publié en ligne le 02 avril 2015. (original) (raw)

Bellamy C. (2013). "La céramique indigène décorée de l’Italie méridionale à l’âge du Fer : matériau datant ou à dater ? Réflexions sur le cas de l’Incoronata près de Métaponte". Annales de Janua, n°1. [En ligne] Publié en ligne le 08 avril 2013

Annales de Janua, 2013

The archaeological excavations at the Incoronata (Basilicata), led by a team of the University of Rennes 2 (LAHM, UMR 6566), have allowed to discover an extraordinary quantity of pottery, among which an indigenous matt-painted pottery, belonging chronologically to a complex period, between Iron Age and Greek colonization, here from VIIIth to VIIth centuries BC. The chrono-typological study of this material has led me to methodological questionings. Indeed, the chronology of this ceramic is rather loose, inherited from former and serious works, but often historiographically marked. The secondary place, which is often given to these ceramics in some catalogs – more for ideological than stratigraphical reasons – reveals how chronology had often been adjusted to the contexts’ interpretations. So the same and eternal question comes: the ceramic piece can date a context? Or should we expect from the context that it dates our vase? This article will provide an opportunity to show how these new archaeological and stratigraphical data could refine a relative chronology, at the moment rather weak, while historiographical and methodological work allows us to detect some chronological "errors" and to indicate solutions. Finally, we shall talk briefly about the archaeometrical perspective: indeed, the characterization of a ceramic production center on the hill of Incoronata should allow us to identify and to find this production in other sites, and thus provide new keys for this material study, at a larger scale.

« Clément Bellamy (2017) - La céramique indigène peinte de l’Incoronata. Étude typo-fonctionnelle et anthropologie d’une production de l’âge du Fer en Italie méridionale », Bulletin de la Société Préhistorique Française, 115/2, 2018, pp. 411-413.

2018

En ligne sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02017288 Clément Bellamy (2017) – La céramique indigène peinte de l’Incoronata. Étude typo-fonctionnelle et anthropologie d’une production de l’âge du Fer en Italie méridionale. Thèse de doctorat soutenue le 19 juillet 2017 à l’université Rennes 2 devant le jury composé de J.-C. Sourisseau (président, rapporteur), E. Gailledrat (rapporteur), M. Castoldi, F. Sirano, M. Denti (directeur), M. Osanna (co-directeur).

BELLAMY 2018, "Fonctions et statuts du mobilier céramique d’un centre de production gréco-indigène. Incoronata (Italie) au VIIe siècle av. J.-C.", in De la Gaule à l’Orient méditerranéen. Fonctions et statuts des mobiliers archéologiques dans leur contexte, IFAO, PUR, Rennes, p. 305-309.

De la Gaule à l’Orient méditerranéen. Fonctions et statuts des mobiliers archéologiques dans leur contexte, sous la direction de Ballet P. , Lemaître S., Bertrand I., 2018

En ligne aussi sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02051629 BELLAMY C., 2018, "Fonctions et statuts du mobilier céramique d’un centre de production gréco-indigène. Incoronata (Italie) au VIIe siècle av. J.-C.", dans Ballet P. , Lemaître S., Bertrand I., (Dir.), "De la Gaule à l’Orient méditerranéen. Fonctions et statuts des mobiliers archéologiques dans leur contexte", Institut Français d’Archéologie Orientale, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Archéologie et Culture », Rennes, 2018, p. 305-309.

Incoronata (Italie) : la production céramique entre indigènes et Grecs aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.

L’Incoronata (Italie) est un site majeur de l’âge du Fer sud-italien et méditerranéen. Caractérisé d’abord par une occupation exclusivement indigène au VIIIe siècle av. J.-C., marquée par des aménagements remarquables, de riches nécropoles et une production céramique notable in loco. C’est ce contexte particulier qui voit l’arrivée de migrants égéens dès le début du VIIe siècle av. J.-C. sur l’une des collines de l’Incoronata. Cette installation détermine une phase de coexistence entre Grecs et indigènes, se manifestant dans la production céramique et ses structures associées, ainsi que dans la sphère rituelle. Ce contact continu et cette collaboration sur le plan artisanal, assez récemment reconnus sur un site auparavant caractérisé dans les recherches précédentes par une forte dichotomie entre les composantes grecques et indigènes, méritent d’être explorés sous différents prismes, capables de rendre plus compréhensibles les modalités des interactions vécues. Ainsi, une relecture historiographique critique des précédentes recherches s’est avérée nécessaire afin de mieux appréhender les perspectives d’étude de ce phénomène. La céramique constituant le principal témoin archéologique, il est important d’envisager son étude sous des aspects divers, par le biais donc de la multidisciplinarité. Ont ainsi été mises à contribution et croisées des études classiques basées sur la classification typo-chronologique et la technologie, des analyses physico-chimiques sur le matériau céramique et des analyses archéomagnétiques sur les structures de production, ainsi que la mise à profit des analogies tirées de l’anthropologie et de l’ethnologie. La convergence de ces domaines d’études, complémentaires, permettent d’offrir une lecture plus précise des relations entre Grecs et indigènes entre VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., plus seulement dans une optique helléno-centriste, mais dans le cadre plus large des relations internationales mises en place autour du monde méditerranéen, entre deux « champs chronologiques » a priori distincts que sont la Protohistoire et le début de la période archaïque, et qui s’interceptent ici, s’annulant presque pour offrir la place à un nouveau champ épistémologique.

La céramique indigène peinte de l’Incoronata. Étude typo-fonctionnelle et anthropologie d’une production de l’âge du Fer en Italie méridionale

2017

L'ancien site ayant été supprimé, et avec lui les accès aux travaux et thèses, vous pouvez retrouver cette thèse en ligne sur le Web Archive à l'adresse suivante : http://web.archive.org/web/20211113153227/https://sites-recherche.univ-rennes2.fr/incoronata/images/BELLAMY\_THESE.pdf La céramique indigène peinte de l’Incoronata. Étude typo-fonctionnelle et anthropologie d’une production de l’âge du Fer en Italie méridionale / Matt-painted Pottery from Incoronata. Typo-functional Study and Anthropology of an Iron Age Production in Southern Italy / Studio tipo-funzionale e antropologia di una produzione dell'età del Ferro in Italia meridionale. La ceramica indigena dipinta dell’Incoronata Cette thèse de doctorat met en œuvre une analyse morpho-fonctionnelle et historico-archéologique d’une production céramique indigène décorée inédite de l’âge du Fer provenant du site de l’Incoronata en Italie du Sud (Basilicate, commune de Pisticci). Abstract : This doctoral thesis implements a morpho-functional and historical-archaeological analysis of an unpublished matt-painted pottery production from the Iron Age site of Incoronata in Southern Italy (Basilicata, com. Pisticci). The subject of this inquiry is multiple: using a careful examination of the forms, decors and techniques, a complete catalog of our ceramical corpus has been constituted, accompanied by a dense bundle of comparisons which belong to a coherent South-Italian historical-cultural horizon, tightened between the valleys of Cavone and Bradano, between 9th and 7th centuries BC. The site of Incoronata is characterized by a period of mixed occupation. From the beginning of the 7th century BC, Incoronata welcomes a Greek component, more particularly potters, in an eminent indigenous establishment already characterized by a significant local production and consumption of ceramic products. Contextualization of data has thus constituted another strong pole of this research. The problematics have naturally focused on the characterization of the modalities of interactions between indigenous and Greek communities, looking for analogies in non-colonial spaces that nevertheless show intense relations between the two components. Aware of the difficulty of manipulating the very concept of identity, some anthropological, ethnoarchaeological and historical perspectives have been initiated. The possibility of characterizing a local indigenous ceramic production of the Iron Age in all its stages of development, allows us to re-think, with this first milestone in a renewed way, and with solid data on the production process, about the evolution of a formal and decorative repertory and the impact of Greek arrival on all these aspects. The role and the diffusion of a specific ceramic category could be approached, allowing at the same time to re-evaluate the modalities of occupation of the site of Incoronata and its nodal role in the understanding and the analysis in the historico-anthropological sense of the cultural relations which have characterized the archaic Mediterranean world.

RIVET (L.), La céramique, dans FIXOT (M.) (sous la dir. de), Le site de Notre-Dame d'Avinionet à Mandelieu, Monographie du CRA, no 3, 1990, p. 63-78, 88-89, 94-95, 97-103, 145-154, 156, 169-179, 188-193, 196-201 et 229-234 (67 p.).

La déposition de la céramique dans les lieux de culte en Italie entre âge du Bronze et âge du Fer, dans La céramique dans les contextes rituels. Fouiller et comprendre les gestes des anciens, Rennes 16-17 Juin 2010, Rennes 2013, pp. 51-74

La céramique est la seule classe d’objets qu’on ne trouve jamais dans les listes de keimelia gardées dans les sanctuaires; par contre, les vases en terre cuite sont les témoignages les plus nombreux de la fréquentation humaine dans les lieux de culte. J’essaye donc d’analyser cette classe d’objets dans les différents contextes de l’époque entre l’âge du Bronze Final et le premier âge du Fer en Italie centre -méridionale. Je prends en considération trois aspects : en premier lieu, la typologie des vases présents. Sur cette base, je chercherai à définir quelles sont les formes les plus indicatives du contexte sacré, et quels vases sont utilisés exclusivement pour le rituel. Le deuxième aspect concerne la possibilité de détecter de classes de production privilèges dans les lieux de culte. S’agit alors de réfléchir sur les différents classes de vases : céramique d’importation ou faite sur place, objet de luxe ou liées à la tradition ancienne. L’analysé se déroulera sur la base de donnée...