Villette-d'Anthon (original) (raw)

Pont-de-Poitte – En Vicourt

2019

Le lieu-dit « En Vicourt », sur la commune de Pont de Poitte dans le département du Jura, est répertorié comme site gallo-romain depuis le xixe s. On est en présence des vestiges d’une villa d’environ 4 ha, implantée à l’extrémité méridionale de la Combe d’Ain, entre la rive droite de l’Ain et la côte de l’Euthe. Ce fond de vallée glaciaire est drainé par le ruisseau du Bourbouillon, qui traverse le domaine. Un murger, monticule de gravats de 600 m2, qui matérialisait une partie du site a été..

Esquisse n° 52 -L'Anatolie en Ville

La rue asphaltée était chose inconnue dans leurs banlieues ; ils venaient visiter, étonnés, ces quartiers qui devaient leur sembler étrangers. Dans les quartiers périphériques, la mer semblait aussi lointaine qu'à Ankara. Le dimanche, à la belle saison, ils venaient la contempler en famille, se pressant sur les rives du Bosphore à Tophane ou Üsküdar. Lorsqu'ils avaient un peu d'argent, ils s'offraient, exceptionnellement, un tour en bateau. Mais on voyait aussi des gens littéralement perdus, des familles sans toit errer dans les rues, prostrées sur les trottoirs, des femmes, des jeunes filles, un enfant dans les bras, enveloppé dans une couverture, n'osant même pas mendier. Des hommes nous accostaient en nous racontant des histoires pathétiques.

Ville nature Paquot

| pages 83 à 94 Pour citer cet article : -Paquot T., Ville et nature, un rendez-vous manqué ?, Diogène 2004/3, N° 207, p. 83-94.

Étrechet – Village de Ménas

2020

L’opération d’Étrechet, au lieu-dit Village de Ménas, couvre une superficie d’environ 1,7 ha. Les indices les plus anciens remontent à la Préhistoire. Il s’agit de quelques pièces lithiques découvertes de façon isolée et en position secondaire. Concernant la Protohistoire, une fosse contenant de nombreux restes céramiques constitue le témoignage d’un site se trouvant dans un environnement proche de l’opération. La présence d’un fragment de fusaïole permet d’avancer une attribution entre la fi..

Flandrine de Namur et la maison d'Antoing Epinoy

En 1087, Godefroid, fils aîné du comte de Namur Albert III épousait Sibylle de Château Porcien, fille héritière du comte Roger et de la comtesse Ermengarde 1. De cette union, qui devait se terminer une quinzaine d'années plus tard par un divorce, naquirent deux filles. Sibylle, lors d'une absence de son époux, se laissa séduire par Enguerrand de Boves, sire de Coucy, un veuf d'âge mûr et apparenté à Godefroid. Elle finit par se réfugier chez lui lorsqu'une grossesse intempestive provoqua la colère du mari 2. Leur union fut certainement annulée, car du vivant de Sibylle, on retrouve Godefroid de Namur dûment marié à Ermessinde de Luxembourg, veuve elle-même d'Albert de Dasbourg. C'est de cette seconde union que naquit son successeur Henri l'Aveugle 3. Les filles du premier mariage demeurèrent sans doute avec leur père. Gislebert de Mons nous apprend que la première épousa le seigneur de Rosoy, qu'il appelle par erreur Roger, alors qu'il s'agit de Clérembaud de Rosoy, et que la seconde fut la femme d'un seigneur d'Epinoy en Artois. Il ajoute que cette dernière eut des fils et des filles, dont l'une épousa Thierry d'Anvaing 4 .