La négation en tarifit (original) (raw)
Related papers
NE … PAS LE / … PAS LA / … PAS L' / … PAS LES Je n'aime pas le chocolat UN / UNE / DES / DU / DE LA / DE L' / QUELQUES J'ai une voiture. Je mange du chocolat. Il reste quelques morceaux. NE … PAS DE / PAS D' Je n'ai pas de voiture. Je ne mange pas de chocolat. Il ne reste aucun morceau. verbe être -C'EST + UN / UNE / DU / DE LA / DE L' verbe être -CE SONT + DES C'est une catastrophe. Ce sont des études difficiles. CE N'EST PAS UN / UNE / DU / DE LA / DE L' CE NE SONT PAS DES Ce n'est pas une catastrophe. Ce ne sont pas des études difficiles. AUSSI Elle vient aussi. Elle aussi, elle vient. NE … PAS NON PLUS Elle ne vient pas non plus. Elle non plus, elle ne vient pas.
Nēdum : les intermittences de la négation
Histoires de mots. Études de linguistique latine et de linguistique générale offertes en hommage à Michèle Fruyt, 2017
Cette étude diachronique du connecteur scalaire nēdum examine les différents stades de son évolution afin de comprendre les emplois de ce terme pour lequel sont généralement proposées deux traductions opposées, « à plus forte raison » et « à plus forte raison ne… pas » (« much more » / « much less »).
La négation dans les proverbes
Langages, 2000
Le présent article traite de la concession dans les proverbes chinois de trois points de vue différents : syntaxique, sémantique et pragmatique. Il se fonde sur de nombreux travaux antérieurs français et chinois qui portent sur la concession et sur les proverbes. A notre connaissance, la concession dans les proverbes reste un sujet non-traité. Les proverbes constituant une catégorie linguistique à part manifestent des traits qui conditionnent l'expression de la concession. L'objectif de cet article est d'examiner la réalisation de la concession sous contrainte syntaxique proverbiale, de mettre en lumière leur fond sémantique logique et d'évaluer les effets pragmatiques. A l'aide de l'analyse de notre corpus, l'article a non seulement conclu les structures syntaxiques les plus courantes et la formule logique universelle, mais aussi fait ressortir la puissance argumentative et la politesse véhiculée dans les proverbes chinois concessifs. Mots clés: concession; proverbe; chinois; français. [es] La concesión en proverbios chinos Resumen. El presente artículo trata la concesión en proverbios chinos desde tres puntos de vista diferentes: sintáctico, semántico y pragmático. Se basa en muchos trabajos anteriores franceses y chinos que se ocupan de la concesión y los proverbios. Por lo que sabemos, la concesión en proverbios sigue siendo un tema notratado. Los proverbios, que constituyen una categoría lingüística a parte, manifiestan las características que condicionan la expresión de la concesión. El objetivo de este artículo es examinar la realización de la concesión con las restricciones sintácticas de proverbios, arrojar luz sobre su fondo semántico lógico y evaluar los efectos pragmáticos. A través del análisis de nuestro corpus, el artículo no solo ha mostrado las estructuras sintácticas más comunes y la fórmula lógica universal, sino también puesto de relieve el poder argumentativo y la cortesía transmitida en los proverbios chinos concesivos. Palabras clave: concesión; proverbio; chino; francés.
2016
On essaiera ici de sortir la negation non seulement du plan de la logique, mais aussi de ses ‘vetements’ linguistiques, pour la ramener a sa forme primordiale de relation entre des objets, des evenements ou des etats mentaux percue surtout, mais pas exclusivement, grâce aux images. Cette operation permet de replacer la negation, ainsi que l’assertion d’ailleurs, dans leurs fondements antepredicatifs en atteignant leur nature de relations qui peuvent etre saisies dans des contenus representationnels n’ayant aucune forme linguistique. Ce deplacement du couple affirmation-negation du plan linguistique et predicatif au niveau des relations fondamentales, eminemment perceptif, nous montre que sur ce plan, indifferent a la forme linguistique de leur expression, ces relations gardent une symetrie precisement par le fait qu’elles peuvent egalement renvoyer a la realite. Comme on cherchera a le demonter, la negation a recu, dans certains milieux culturels de la fin du XIXe siecle, une formul...
Dire non. Philosophie de la négation
Nous entrons aujourd'hui dans le 500 ème anniversaire d'un moment qui a marqué à jamais l'histoire du monde. Le 31 octobre 1517, veille de la Toussaint, Martin Luther, frère augustin, philosophe, théologien, professeur et prédicateur, affiche aux portes de l'église du château et de l'Université de Wittenberg, en Saxe, où il enseigne, des documents restés célèbres, ses « 95 thèses au sujet des indulgences ». Les indulgences sont, comme on sait, les aumônes que l'Église avait pris l'habitude de récolter auprès des fidèles contre la promesse d'un allègement des peines qui attendent les pécheurs au Purgatoire 2. Le produit de cette collecte servait notamment à reconstruire Saint-Pierre de Rome dans le goût fastueux de la Renaissance italienne, à rembourser les dépenses considérables qu'entraînait l'achat des votes des princes électeurs d'Allemagne pour l'attribution du titre d'empereur, brigué alors par les rois de France et d'Espagne, François 1er et le futur Charles Quint, et plus généralement à entretenir le train de vie de l'Église et les pratiques souvent jugées scandaleuses et la corruption qui lui étaient associées. En 1515, le pape Léon X avait autorisé une nouvelle vente d'indulgences, un peu, il faut bien le dire, sur le modèle de l'émission d'une monnaie ou du lancement d'un emprunt 3. Cependant, ce n'est pas tant sur cet aspect de la question que portent les 95 thèses affichées mais sur une inquiétude de nature plus théologique et surtout plus fraternelle que Luther ressent et exprime à partir de sa lecture du texte biblique et des émotions de son coeur. Ce qu'il dénonce dans ces thèses-qui sont en fait 95 phrases inspirées et limpides-ce n'est pas essentiellement ce qu'on pourrait appeler une dérive marchande de l'Église d'alors, même si quelques mois plus tôt il avait prononcé à Wittenberg une longue série de prédications sur les 1 Transcription, avec notes et références, d'une conférence publique aux « Amis de l'Université » de la Réunion. 2 Selon la doctrine catholique, le péché est effacé par le pardon (la confession), mais ce sacrement n'enlève pas la peine temporelle due au péché, qui se traduit généralement par un temps de purgatoire si elle n'est pas d'abord purgée sur terre par des actes de réparation. Cette peine peut être atténuée ou effacée par l'indulgence. Cette pratique, héritée du droit romain, remonte au III ème siècle. Luther attaque le principe même de l'indulgence, Dieu seul pouvant justifier les pécheurs. Il dénonce les indulgences aussi bien pour les âmes du Purgatoire (thèses 8-29) qu'en faveur des vivants (thèses 30 à 68). Dans le premier cas, les morts ne sont plus tenus par les décrets canoniques (c'est à terme le Purgatoire lui-même qui est remis en cause). Luther accuse l'Église de profiter de la peur de l'Enfer (thèse 27). Dans le second cas, la repentance vaut rémission des peines, sans qu'il soit besoin d'indulgences. Au contraire, celles-ci risquent de détourner les pécheurs de leur vrai devoir, la pénitence. 3 Avec le premier développement de l'imprimerie, la production des indulgences avait atteint des tirages massifs : ainsi, l'abbaye de Montserrat en a fait imprimer 200 000 entre 1498 et 1500. 7 Cette définition est empruntée au livre de deux pasteurs et théologiens, Laurent Gagnebin et Raphaël Picon, Le protestantisme, la foi insoumise, Flammarion, Paris, 2005. 8 « Le philosophe est un flambeur », propos recueillis par François Ewald, Magazine littéraire, n° 339. 9 La mise en chantier est un autre terme important du discours de Jean Desanti.
Grande grammaire historique du français, Berlin, De Gruyter Mouton. Eds. Christiane Marchello-Nizia, Bernard Combettes, Sophie Prévost & Tobias Scheer., 2020
Ce chapitre porte sur l'usage et l'évolution des formes de la négation de proposition. (pour la syntaxe de la phrase négative, voir ZZ chapitre 34.2) Seule la négation de proposition, exprimée sous forme de négation « de base » (à savoir ne-pas en français moderne, voir la section 2 ci-dessous) ou de négation « à mot-N » (par ex. ne-personne, ne-rien etc. en français moderne, voir la section 3 pour la définition de ce type de négation et une discussion de son évolution), sera prise en compte ici, et uniquement dans les propositions à verbe fini. La négation dite « de constituant » (par ex. non pas en français moderne, voir Klima 1964 : 307) sera, quant à elle, traitée en ZZ.
La négation explétive version courte
En somme, nous restons ici fidèle à la méthode qui a guidé la rédaction de notre thèse, et que le regretté professeur Milhe-Poutingon qualifia de phénoménologique. 2. Jean-Paul Confais, Temps mode aspect, 1995. 1. Might et could d'une part, et should et would d'autre part, sont pour ce qui nous intéresse équivalents. 1. Comme on le voit, on pouvait avoir, au XVI e siècle, un « ne » ou un « non » explétif avec un infinitif.
La négation dans les énoncés simples et complexes en kar (Senufo) (2006)
2006
En kar, langue Senufo du Burkina Faso, la négation est marquée au moyen de deux morphèmes, l'un en position post sujet, l'autre en fin d'énoncé. Le mor-phème en position post sujet est s ´ ˜ I dans les énoncés verbaux du mode indica-tif et dans certains énoncés non verbaux. D'autres énoncés non verbaux sont formés au moyen d'une copule négative, wéé, forme supplétive de la copule affirmative. má est l'auxiliaire de l'impératif négatif. Dans les énoncés complexes le morphème en position post sujet a la fonction d'indiquer le scopus de la négation. La marque de négation finale yŹ e est invariable, provenant probablement de la réponse négative à une question, éyŹ e 'non'. Le yŹ e final la fonction d'un déclaratif négatif 'je dis/j'ordonne que non'. De plus, dans des constructions complexes, le morphème yŹ e souligne le degré d'intégration des propositions. Ainsi, les subordonnées négatives précédant une principale sont closes par le yŹ e final et donc séparées d'elle. Il s'agit des propositions à caractère des to-piques. Par contre, des subordonnées à caractère plus focal comme par exemple des complétives suivent la principale. Lorsque celle-ci est négative, les deux propositions ne sont pas séparées par le morphème de négation, celui-ci figu-rant en fin absolue de l'énoncé.
Cycle de la négation en arabe marocain
Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2013
En arabe marocain, la négation grammaticale est réalisée soit par le seul élément ma- soit par l’association de ma- à l’élément –š ou sa variante –ši. L’analyse des relations qu’entretiennent ces deux éléments nécessite de prendre conjointement en compte différents niveaux d’analyse : la morphologie, la syntaxe, la sémantique, la lexicologie, la pragmatique, mais aussi la logique. L’auteur explore les racines historiques de la négation en arabe afin de saisir les facteurs conditionnant l’usage en synchronie de la négation en arabe marocain défend l’hypothèse que l’unité ma- doit nécessairement être associée à un quantifieur véhiculant un trait de sens [+ non-défini]. L’association avec -š est liée à la présence ou l’absence de ce trait de sens, mais aussi à la force pragmatique de la négation.