Archéologie du Moyen Âge (original) (raw)
Related papers
La maison, objet de cette étude, est située à l'intérieur de la muraille de Damas. Cette maison habitée jusqu'à 2011, mais en mauvais état, n'a jamais été étudiée. Elle possède un grand nombre de vestiges remarquables. Elle s'étend sur deux étages et sur une surface de 242,9 m. Elle offre une particularité : son rez-de-chaussée est situé à 2,18 m au-dessous du niveau de la ruelle, indice d'ancienneté de cette demeure peu remaniée. Son intérêt archéologique provient des vestiges de sa qāʻa nord, de son īwān, et de l'accès par un passage non coudé vers la cour intérieure. Son sol, en cours de déblaiement apportera sans doute d'autres informations. Aucune inscription ne permet de la dater précisément. L'objet de ce travail est donc de montrer qu'il s'agit d'une maison remontant probablement à l'époque mamelouke. Pour ce faire on procédera à une analyse complète de ses éléments architecturaux et décoratifs et on tentera de la situer par rapport à d'autres maisons datées précisément. Abstract: A house from the Mameluk period (15th-16th c.) in Damas and its evolution. The house studied in the article is located on cadastral parcel Nr. 434, inside the defensive wall of Damas. Inhabited until 2011, the house was in bad condition and had never been studied. It possesses numerous remarkable traits. It has two floors, occupying a surface of 242,9 m². One of the most striking trait is the 2,18 m high elevation of the ground floor from street level, indicating how little modifications the house actually received in its long existence. The archaeological interests of the house are the remains of the northern qāʻa, the īwān, and the straight passageway to the interior courtyard. Its floor is currently being cleared out and will undoubtebly reveal more information. There is no inscription that can help date this house. This work aims to prove its probable Mameluk period datation. To do so, a complete analysis of its architectural and decorative elements will be implemented and we will compare it to other houses which were precisely dated.
« Petite archéologie » du Centre d’études médiévales
Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA, 2006
Ce document a été généré automatiquement le 15 septembre 2020. Les contenus du Bulletin du centre d'études médiévales d'Auxerre (BUCEMA) sont mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Archéologie médiévale de l'Islam
Initiation à l'archéologie des mondes musulmans médiévaux : L'archéologie c'est la science des choses anciennes. Cette science permet de repenser en profondeur nos connaissances sur le Moyen Âge. La science qui étudie les vestiges matériels du passé permettant de connaître le fonctionnement des sociétés anciennes. → quelle est la place de l'archéologie des mondes musulmans médiévaux dans l'ensemble de la discipline archéologique ? → quels sont les démarches propres à l'archéologie médiévale et des mondes musulmans en particulier ? → quels sont les champs de recherche de l'archéologie islamique ? Première Partie : l'archéologie des mondes musulmans médiévaux : l'émergence de la discipline au XXe : L'archéologie a connu une extension progressive dans le temps, le contenu, l'espace, de telle sorte que le champ de l'archéologie embrasse la totalité des cultures.-L'extension dans l'espace : A la renaissance l'archéologie ne s'intéresse qu'à Rome. Les premières fouilles ont lieu au XVI autour du forum. XVIII on élargie en Campanie par exemple. Première moitié du XIX on s'ouvre vers les Etrusques, les Grecs, les Egyptiens, également des premières explorations au Proche-Orient ou en Scandinavie. 1846 = école française d'archéologie d'Athènes → lancement des fouilles de Delos à partir de 1877 ou Delphes en 1892. 1871 = est créé à Rome un institut archéologique Allemand. D'autres chantiers s'ouvrent en Palestine, en Crète → début des fouilles archéologiques dans l'ensemble du monde Islamique notamment à l'époque de la colonisation Anglaise ou Française au Moyen-Orient. Creswell (1879-1974) = inspecteur des monuments en Palestine et en Syrie. Hamilton = directeur des antiquités de la Palestine et fait la fouille d'un des châteaux Omeyyades sur le site de Khirbat al-Mafdjar. Début XX on élargit également le champs archéologique à l'Asie. Aujourd'hui la recherche archéologique est développée dans toutes les régions du monde.-L'extension dans le temps : A l'origine on s'intéresse à la Rome antique, puis on s'intéresse à des civilisations plus anciennes. Deuxième moitié du XIX on s'intéresse aux Mycéniens ou à la civilisation Crétoise. Arcisse de Caumont (1802-1873) = s'intéresse aux vestiges architecturaux du Haut Moyen Âge.
Le télémaque, n. 48 – novembre 2015 – p. 15-30 Notion "Archéologie" Résumé : Après avoir rappelé la variété des significations de la notion chez Foucault, l'article fait retour sur ses usages antérieurs, chez Kant d'abord, au sens d'une histoire de l'archè de la philosophie, puis chez Martial Guéroult avec l'idée de dianoématique, mais aussi chez Husserl et Merleau-Ponty, chez Sartre et Canguilhem, chez Freud et Lévi-Strauss… De cet héritage multiple, Foucault est en un sens l'héritier mais il innove aussi de façon radicale en privilégiant le concept d'une archéologie « horizontale » qui soit une « science de l'archive ». Mots clés : histoire, archive, archéologie, archè, monument, système.
Bibliothèque d'histoire culturelle du Moyen Âge
Philippe, né entre 1160 et 1185, était le fils naturel d'un archidiacre de Paris, lui-même dénommé Philippe. Il prit cependant appui sur une excellente formation en théologie, et peut-être en droit canon, pour engager une carrière dans l'Église qui doit beaucoup, à l'évidence, aux relations de son père, apparenté à la famille de Nemours 1. Une dispense pontificale pro defectu natalium, en date du 15 février 1217, l'autorisa à être incorporé au diocèse de Paris, après une première expérience d'archidiacre au diocèse de Noyon, peut-être dès 1202, sûrement au début des années 1210. Elle lui ouvrit la voie vers la fonction prestigieuse de chancelier de Notre-Dame de Paris, qu'il exerça jusqu'à sa mort en 1236 et qui lui permit de porter le surnom sous lequel il est désormais connu. On ne peut écarter l'hypothèse qu'il ait prêché très tôt, dans les dernières années de ses études, à un moment où le courant réformateur, très vigoureux à Paris, y encourageait fortement 2 , et en tant qu'archidiacre de Noyon. Aucun document, toutefois, ne l'atteste clairement tandis que les traces écrites de sa prédication en tant que chancelier du chapitre de Notre-Dame entre 1217 et 1236 sont beaucoup plus perceptibles. Ce faisant, Philippe s'inscrivait dans la continuité d'une activité considérée comme normale par ceux qui exerçaient de telles fonctions. Parmi les maîtres parisiens qui ont laissé des traces substantielles de leur oeuvre oratoire au xii e siècle, figurent en effet deux évêques (Pierre Lombard et Maurice de Sully), et deux professeurs de théologie (Alain de Lille et Étienne Langton) pour 1 Le chambellan Gautier, qui avait servi Louis VII puis Philippe-Auguste, avait acquis le titre de seigneur de Nemours à la faveur de son mariage, décidé par Louis VII, avec l'héritière du fief du même nom, devenu ensuite patrimoine familial. Parmi les nombreux fils de Gautier, Étienne devint évêque de Noyon en 1188, Pierre évêque de Paris en 1208, et Guillaume évêque de Meaux en 1213, après avoir été chanoine et archidiacre de Paris (J. Baldwin, Philippe Auguste et son gouvernement, Paris, 1991, p. 60-61 et p. 148-150). Sur cette famille, voir E. Richemond, Recherches généalogiques sur la famille des seigneurs de Nemours du xii e au xiv e siècle, Fontainebleau, 1907. Sur les liens de parenté de Philippe le Chancelier avec cette famille (sa grand-mère, Pétronille, était la soeur de Gautier le chambellan), voir aussi, icimême, la contribution de J. Baldwin, qui corrobore la réputation de Philippe comme « théologien », relevée dans la Chronique d'Aubri de Trois-Fontaines à l'année 1223. Pour une présentation générale de sa vie et ses oeuvres, voir aussi N. Bériou, « Philippe le Chancelier »,
Antiquité tardive en région Centre
2021
Le projet collectif de recherche AnTaReC, dirigé par Marie-Pierre Chambon, Laurent Fournier et Édith Rivoire (Inrap CIF), porte sur l’étude de l’Antiquité tardive en région Centre. La fourchette chronologique retenue est large. Elle couvre la période allant de la seconde moitié du iiie s. à la première moitié du vie s. La zone géographique étudiée est la région Centre-Val de Loire dans ses limites administratives actuelles (départements du Cher, de l’Indre, de l’Indre-et-Loire, du Loir-et-Che..
Travaux pratiques d'archéologie médiévale
Les Cahiers du Centre de recherches historiques, 1994
Ce document a été généré automatiquement le 20 avril 2019. Article L.111-1 du Code de la propriété intellectuelle.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Related papers
Didier Méhu, Néri de Barros Almeida et Marcelo Cândido da Silva (dir.), Pourquoi étudier le Moyen Age? Les médiévistes face aux usages sociaux du passé, Paris, Presses de la Sorbonne, 2012, p. 215-232.