L’Agriculture, l’État et la stagflation mondiale : la politique canadienne depuis 1970 (original) (raw)
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La généalogie économique de la politique internationale du Canada
La définition apparait dans le jargon diplomatique canadien aprés la Seconde Guerre mondiale. Certains I'attribuent a Lester Pearson, Premier Ministre du Canada et prix Nobel de la paix en 1957. Ce terme décrit le Canada cornme « trop petit pour étre considéré une grande puissance et trop grand pour étre marginal ».
La politique monétaire canadienne : entre l’arbre, l’écorce et la forêt
L'Actualité économique, 1991
RÉSUMÉ Depuis quelques années, la Banque du Canada a adopté un objectif ferme de stabilité des prix. Dans ce texte, nous caractérisons les gestes de politique véritablement posés par la Banque en regard de son objectif. Contrairement aux analyses habituelles qui se concentrent sur l’évolution des conditions sur les marchés financiers et de change, nous insistons sur des indicateurs systématiquement liés aux actions de la politique monétaire. Nos résultats indiquent une forme d’antinomie entre l’objectif de long terme et les actions posées dans une perspective de court terme. Par exemple, alors que plusieurs observateurs ont qualifié la politique de très restrictive en 1989, nous décelons plutôt une prédominance de gestes expansionnistes ou, au mieux, neutres. Ces contradictions entre les gestes posés dans un cadre discrétionnaire, les déclarations de la Banque et son objectif de long terme peuvent, à la longue, entacher la crédibilité de la Banque et ainsi être responsables des reta...
Pesticides : le Talon d’Achille des politiques alimentaires canadiennes et québécoises
Canadian Food Studies, 2018
Comment expliquer que le projet de politique alimentaire du Canada ignore le dossier des pesticides alors que la récente politique bioalimentaire du Québec évoque vaguement la question, mais sans engagements significatifs? Pourquoi évacuer ainsi l’analyse des enjeux et des effets sanitaires et environnementaux préoccupants des pesticides et notamment du glyphosate, premier pesticide au monde, en croissance exponentielle, qui, déclaré cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (IARC, 2015), constitue au Canada 56 pour cent des pesticides agricoles et 44 pour cent de ceux du Québec (Santé Canada, 2017a; MDDELCC, 2017)? Presqu’omniprésent dans les champs, les cours d’eau agricoles et dans 30 pour cent des aliments au Canada, le glyphosate est l’objet de vives controverses scientifiques et citoyennes dans le monde entier (Robin, 2008, 2018). En Europe, sa ré-autorisation, suite à deux ans de vives controverses a été limitée à 5 ans. Aux États-Unis, 3,500 victimes d’un lymphome non-hodgkinien attribué au Roundup, premier herbicide à base de glyphosate (HBG) en importance au monde, poursuivent en justice son principal fabricant Monsanto (Gonzague & Michel, 2017) alors qu’en France et en Argentine, des poursuites pour malformations congénitales s’amorcent également contre Monsanto (Foucart, 2018). Cet article examine, dans une approche interdisciplinaire et intersectorielle, les facteurs de la montée en puissance des HBG, leurs principaux effets sur l’environnement et la santé, et les lacunes d’évaluation et d’encadrement des pesticides, contribuant à leur diffusion massive et à leurs effets. Il met aussi en évidence que les projets et politiques alimentaires canadiennes et québécoises, centrés sur le développement de modèles agro-industriels intensifs et technicisés d’exportation soumis à une conception de croissance économique, sont peu compatibles avec les exigences de protection de la biodiversité, de la santé et de la sécurité alimentaire. Or, dans un contexte de globalisation des marchés et d’accords de libre-échange avec l’Europe, plus soucieuse du Principe de Précaution et de droits des consommateurs, la négligence de ces enjeux écologiques et sanitaires risque d’en constituer le Talon d’Achille.
Le Canada face aux transitions de puissance à travers ses énoncés politiques, 1964–2017
Canadian Foreign Policy Journal, 2018
Directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (CIRRICQ), École nationale d'Administration publique (ENAP), 4750, avenue Henri-Julien, bureau 5085, Montréal, Québec, Canada H2T 3E5 *Les auteurs tiennent à remercier M. Tom Sedzro, candidat à la maitrise à l'ENAP, pour avoir effectué la recherche préliminaire.