L’art dans l’espace public : un activisme - Paul Ardenne (original) (raw)
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L’Art en espace public : pour quoi faire ?
2006
International audienceIn public places, art is omnipresent and in permanent transformation. It progressively changes from the shape of a finished object to more complex et more fleeting artistic action. The precarious Albinet museum (Musée précaire Albinet) by the Suisse artiste Thomas Hirschhorn shows the articulations that an art work can display within the urban, the economic and the social context, while at the same time expressing an artistic reflection. Though it should be noted, art in public places does not simply follow these artistic thoughts, it is also confronts the expectations of its partners, that is to say, the aims and the objectives of the public administration , the urbanises or art Institutions which make it possible to have art in public places. The idea of « a risky object » by Bruno Latour could be used as a possibility to introduce art into a public place with a different perspective other than those antagonistic dynamics which can be perceived as confrontati...
Dessiner pour agir : graphisme et politique dans l’espace public
Images Re-vues Histoire, anthropologie et théorie de l'art, 2018
L’article explore les relations entre graphisme et politique dans l’espace public contemporain à partir d’un événement particulièrement significatif : la production d’affiches et d’artefacts graphiques à la suite de l’attentat au journal satirique Charlie Hebdo, en janvier 2015 à Paris. Utilisant la technique de la sérigraphie, rendue populaire en mai 68, les étudiants de toutes les écoles d’art de la capitale française se sont mobilisés, début 2015, pour exprimer leur indignation et pour défendre la liberté d’expression à travers la création graphique. L’article se concentre moins sur la réception des images que sur les « actions graphiques » qui sont activées dans une situation d’urgence politique et sociale. En partant de l’analyse ethnographique d’une série d’ateliers de création graphique, le texte cherche à retracer les origines d’une association ancienne entre graphisme et politique, depuis la figure du graphiste militant, incarnée en France par le collectif « Grapus », jusqu’aux productions internationales du muralisme politique. Affiches, stencils, stickers, murales sont considérés comme des variantes d’« actions d’écriture » qui infiltrent l’espace urbain, constituent un réseau inédit de relations sociales et, grâce à leur performativité, nous permettent de repenser la construction de l’opinion publique.
Néo-situationnisme artistique dans l'espace public
2014
A l'interface entre recherche et action, des geo-artistes esquissent les contours d'un art des territoires, designent des "situations", definissent un "neo-situationnisme" et participent a une reconfiguration des imaginaires individuels et collectifs.
Electronic Journal of Humanities and Social Sciences, 2002
Lorsqu’il se deploie dans les lieux publics sous la forme d’œuvres plastiques contemporaines, on le voit, mais on ne le regarde pas toujours. Et, curieusement, si les passants en parlent beaucoup parce qu’ils en deviennent spectateurs, il n’a guere [...]
Le street art comme micro-politique de l’espace public : entre « artivisme » et coopératisme
Cette étude tente, à travers une approche compréhensive, d’analyser les aspects micropolitiques du street art. Dix-huit artistes ont été observés et interviewés individuellement. Les résultats suggèrent que cette pratique artistique est un « objet clivé » (Certeau 1984) qui oscille entre « artivisme » et coopératisme. Si de nombreux street-artistes contestent fortement les normes de la ville contemporaine, d’autres participent plus ou moins directement à leur renforcement. D’après les auteurs, les décideurs, artistes et chercheurs devraient prendre en compte cette hybridation. Following a comprehensive approach, this study attempts to analyse the micro-politic aspects of the street art world. The data were collected from 18 artists, in participant observations and individual interviews. Results indicate that this artistic practice oscillates between « artivism » and cooperation. If many street artists strongly challenge the norms of the modern cities, others participate more or less directly to their strengthening. According to the authors, decision makers, artists, and researchers should take into account this hybridization.