Évagre, Marc le Moine, Ps.-Macaire, Sergius de Rešʿayna, Ps.-Denys l'Aréopagite : le manuscrit ascétique retrouvé Mossoul 708 (olim Mossoul Scher 92) (original) (raw)
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L’Éloge de Denys l’Aréopagite par Michel le Syncelle (BHG 556): tradition et sources
Bibliothèque de l'Ecole des chartes, 2014
par Christian FÖRSTEL La bibliographie consacrée à l'Éloge de Denys par Michel le Syncelle a connu à date récente un enrichissement important dont devront tenir compte dorénavant toutes les études sur ce texte : il s'agit de l'édition critique du texte publiée par Pietro Podolak en 2015 1 . La collation de tous les témoins conservés permet au chercheur italien d'isoler quatre manuscrits indépendants qui représentent deux familles textuelles α et β qui descendent à leur tour d'un archétype de la tradition qui renfermait probablement un certain nombre de fautes 2 .
La chronique de Novalese rapporte dans ses appendices un fait curieux, survenu à Marseille au milieu du XI" siècle. Ce texte étonnant pose de nombreux problèmes. A défaut de les résoudre tous, nous voudrions souligner ici f intérêt de cet épisode et suggérer qu'il mérite d'être traité autrement que comme une simple anecdote. Le passage est le suivant : , Il nous plaît maintenant de rapporter brièvement ce qui arriva ' naguère à Maximien, tyraî impie. Alors qu'il avait ourdi un piège mortel contre son parent Constantin, il fut capt:xé à Marseille après que sa fourberie eût êtê découverte. Condamné à un terrible supplice, il fut étranglé peu après et perdit sa vie impie par une mort qui en était bien digne. Or il y a peu de temps, le sépulcre de ce même Maximien, grand persécuteur des chrétiens, fut trouvé dans la ville de Marseille. Ainsi que nous l'ont rapporté ceux qui étaientprésents, son corps était merveilleusement humecté parla généreuse onction d'un baume et de divers autres parfums, ceci extérieurement comme intérieurement. Il était par ailleurs parfaitement conservé, le cheveu noir, la chair blanche immaculée,la barbe très longue. Près de la tête se trouvait une coupe d'or pur, pleine de ce baume. Lui-même reposait dans un coffre de plomb, qui avait été placê dans un sarcophage d'un marbre très blanc, sur lequel on avait écrit des lettres d'or. Sous f impulsion de l'archevêque Raimbaud et de tous les fidèles, on décida de le jeter dans la mer avec tout ce qui constituait sa sépulture. On peut Provence historioue -Fascicule 1,95-1,96 -1,999 284 PATRICK HENRIET aujourd'hui, nuit et jour, voir brûler sans fin la surface de la mer à l'endroit où son corps a êté jeté'. La première difficulté qui se présente est celle dela datation. Eugène-Henri Duprat, dans un article consacré tl y a un demi-siècle au << tombeau de l'empereur Maximien Hercule ,r, résout très vite la question en notant que les faits sont consignés par Ia chronique de Novalese à l'année 1047 et que celleci .. va de 1040 à 1050' ,,.La date de 1047 aparfois été reprise après lui.' Or cette précision laisse perplexe. Le monastère de Novalese, dévasté au début du X' siècle par les Sarrasins, a êtê repeuplé autour de l'an Mil depuis Brême (Bremetum)o.L'unique manuscrit de la chronique ânonyme se présente sous la forme d'unrotulus de onze mètres de long, formé de feuilles de parchemin cousues les unes aux autres. Ce texte,.largement nourri de traditions populaires et de sources orales, ne se limite pas plus à la décennie 1040-1050 qu'il n'est construit sur un canavas annalistiquet. 11 est donc souvent difficile de situer exact. Interea qwid impiissinti tiranni Maximiani olim sit consecutun't, breviter colligere placwit. Cwm dispositis insidiis genero swo Constantino mortem moliretwr, deprehenso dolo apud Massiliarn caPtws est; nec mwbo post strangulatus, tet.errimo swpplicio adfectws, impiam vitam dignam mortem finivit. Circa igitur haec tempora apwd Maxiliam civitatem sepwlcrwm eiws-
Un manuscrit égaré : les années 673-686 du Dayl Mir'āt al-Zamān de Yūnīnī
Arabica, 1999
"ˆt al-zamˆn) récemment paru chez Brill, Li Guo note l'existence du «mystérieux manuscrit d'Istanbul» qui a servi de base à l'édition, à Hyderabad en 1960, des tomes III et IV du þayl Mir "ˆt al-zamˆn. dont l'auteur, Qu b al-D"n al-Y n"n", est mort en 726/1326. Rappelons que le texte du þayl, à la fois chronique et obituaire rédigé à Damas, est parvenu jusqu'à nous à travers plusieurs manuscrits-Li Guo en a dénombré 23-qui couvrent les années 654/1256 à 711/1311. La partie publiée à Hyderabad compte quatre volumes et concerne les années 654/1256 à 6861287. Ce sont les tomes III et IV de cette édition qui nous intéressent ici. En eVet, si les années 654 à 672 (tomes I et II et la première partie du tome III) ont été édités à partir de manuscrits connus: Istanbul Aya Sofya 3146 et 3199 et Oxford, Bodleian Pococke 132, la partie concernant les années 673 à 686 (à partir de la page 111 du tome III et le tome IV) est fondée sur un manuscrit désigné de manière imprécise sur les pages de titre: «édition établie à partir des deux manuscrits anciens conservés à Oxford et à Istanbul». Ce ou apparaît dans les notes de bas de page où il est fait référence à un texte désigné comme al-a §l, c'està-dire «le manuscrit qui a servi de base à l'édition», sans autre précision. C'est à l'occasion d'une récente visite à la British Library, en feuilletant le Catalogue of arabic manuscripts in the Library of the India OYce rédigé par Otto Loth et publié en 2 volumes à Londres en 1877 que j'ai remarqué, sous le titre "Additions" plusieurs pages écrites à la main. Numérotées de 325 à 339, ces pages sont reliées à la n du premier volume et contiennent la liste de 67 manuscrits arabes acquis par l'India OYce entre 1877 et 1909. Et c'est là, sous un titre erroné: Mir"ˆt al-zamˆn et sans mention de nom d'auteur que, sous la cote I.O. [abréviation de India OYce] Islamic 3452, se trouve le volume du þayl Mir "ˆt al-zamˆn de Y n"n" qui a servi à l'édition d'Hyderabad pour les années 673 à 686. Acquis par la Bibliothèque de l'India OYce le 30 novembre 1875, le manuscrit compte 209 folios sur papier ligrané de format 19 29 cm. (dimensions du texte: 12 22 cm.), 31 lignes par page d'une petite écriture serrée. La copie en a été achevée en 1115/1703 (le texte du colophon correspond à celui publié tome IV, p. 333). Des indications prouvent que le manuscrit a été tout d'abord identi é par
Le sarcoPhage de PomPeIa Iudea eT cossuTIus euTycLes À propos d'une découverte récente faite à arles c'est avec un grand plaisir que nous, collègues et amis de Jean guyon, lui dédions cette contribution consacrée à une découverte récente faite à arles, qui regroupe plusieurs de ses centres d'intérêt. Évidemment arles, ville à laquelle il est attaché à la fois par des liens familiaux que professionnels ; l'épigraphie, bien que nous nous situons encore durant le haut-empire, mais sans doute à sa fin ; le funéraire, sujet de la thèse de Jean guyon, certes consacrée aux catacombes de rome (mais est-ce que rome n'est pas qu'une petite arles, pour paraphraser ausone ?) et enfin le religieux, base de tous ses travaux. Nous espérons que Jean qui a également enrichi le débat lors de la première présentation de nos recherches 1 , trouvera dans cette étude l'expression de notre amitié et de notre admiration.