Antoni M. Alcover, le narrateur généreux (original) (raw)
2012, Cahiers de littérature orale
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Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès : l’histoire d’une insupportable fascination de l’ordinaire
Synergies pays riverains de la Baltique n° 13 - 2019 p. 73-84, 2019
Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès est d’habitude présentée comme pièce à scandale, inspirée de la vie d’une personne réelle. En y regardant de plus près, on trouve par contre une pièce complexe, avec de nombreux éléments intertextuels. Même si elle est beaucoup étudiée, la pièce est généralement abordée de la même manière : une fois le fond historique évoqué, on le laisse de côté afin de s’adonner à une étude plutôt littéraire. Nous partons ici de l’hypothèse qu’une sorte de traumatisme initial, causé à la fois par la mort de l’auteur et par de violentes protestations, rend les commentateurs plus disposés à accentuer la frontière entre la réalité et la fiction, afin de défendre l’œuvre dans sa valeur artistique et esthétique. Avec ceci, nous semble-t-il, on adoucit le choc que l’auteur souhaitait partager avec nous, en étant lui-même fasciné par l’ordinaire et la beauté d’un tueur en série et en nous montrant que dans notre vie quotidienne le mal n’est pas toujours visible dans la monstruosité des choses.
Portrait : Virembat et les Amok de Mallicolo
2012
« Autrefois, vivait un grand chef. Il avait deux fils. D'après la coutume, c'est le fils aîné qui doit devenir chef après la mort du père. Or ce chef voulait que ces deux fils deviennent chefs. Quand les deux fils devinrent adultes, le fils aîné quitta ses parents pour devenir le chef de la tribu de Mahawai. Le deuxième fils resta seulement avec son père qui, après la mort de celui-ci devint le chef de son village natal d' Amok. Comme son père lui a légué tous ces biens, Amok est plus connu que Mahawai. Les générations du chef d'Amok étaient trop nombreuses et le village trop petit. Le chef voulait prendre du terrain. Il a donc conclu un marché avec Kilet, le propriétaire du territoire d'Unmet. Le chef acheta alors le territoire d'Unmet jusqu'à Anuatak. Les villageois bougèrent alors d'Amok et descendirent vers Unmet qui était aussi près de la mer. De nos jours, plus personne ne vit à Amok. On y cultive la terre seulement. » 1 De tous les grands chefs historiques du Vanuatu, Virembat et le peuple d'Amok occupe une place paradoxale. Virembat « régnait » sur un peuple considéré comme particulièrement terrible aussi bien par les habitants de Mallicolo que par les européens, mais entretenait des rapports privilégiés aussi bien avec des journalistes qu'avec les Résidents britanniques ou français. Célèbres pour leur étui pénien de grande taille, les big nambas ont longtemps été considérés par la littérature coloniale comme l'un des peuples les plus sauvages-et, bien entendu les plus cannibales-de l'archipel. Cette réputation, les big nambas la doivent à la fois au facteur d'isolement géographique (le plateau du nord-ouest Mallicolo est difficile d'accès, la côte inhospitalière, les cocotiers n'y poussent pas et l'eau y est rare), et à leur longue résistance au christianisme et à l'administration. Pourtant, l'ensemble de la zone a longtemps servi de réservoirs de main d'oeuvre et les photographies tant des villages que des cérémonies ne manquent pas.
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