Ecophyto R&D. Vers des systèmes de culture économes en pesticides. Volet 1. Tome III : analyse comparative de différents systèmes en viticulture (original) (raw)
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Synthèse du rapport d'étude Écophyto R&D : quelles voies pour réduire l'usage des pesticides ?
2010
L'adaptation des niveaux de référence aux différentes productions Les quatre groupes "Productions" ont décliné un peu différemment les "niveaux de référence" (Tableau 1-1), en fonction des caractéristiques des cultures examinées (pérennes ou annuelles...), et des données mobilisables. La disponibilité, ou non, d'une enquête "Pratiques culturales" a fortement pesé sur les analyses et les résultats. Grandes cultures. Le groupe disposait, pour décrire la situation actuelle (NA), de l'enquête "Pratiques culturales" 2006 pour les 9 cultures enquêtées (blés tendre et dur, orge, maïs, colza, tournesol, pois, pomme de terre et betterave). L'échantillon des 12 900 parcelles décrit globalement le "niveau actuel" ; il n'a pas été possible de déterminer les poids respectifs des différents niveaux de référence dans ces pratiques actuelles. Le groupe a défini le niveau 0 comme celui qui correspond, par culture, aux 30% de parcelles de l'enquête PC qui utilisent le plus de pesticides. La nécessité du changement d'assolement n'intervient que dans le niveau 2c, avec l'introduction de nouvelles cultures. Viticulture. Le groupe disposait également, pour décrire le niveau actuel, de l'enquête "Pratiques culturales" 2006. Ayant défini chacun des niveaux de référence par l'adoption de pratiques phytosanitaires particulières, il a ensuite pu affecter à l'un de ces niveaux chacune des parcelles de l'enquête PC, et évaluer ainsi le poids des différents niveaux dans les pratiques actuelles, dans les dix vignobles étudiés. Ceux-ci sont traités globalement, sans distinguer le vin de table et le vin de qualité. Le niveau 2 n'a pas été subdivisé. Arboriculture fruitière. Les différents niveaux ne sont déclinés que pour la pomme de table et, de façon plus partielle, pour la pêche. Les experts de la filière considèrent que le niveau 0 n'existe plus, tous les producteurs suivant les conseils des services sanitaires départementaux (niveau 1). A noter que le "raisonnement" des traitements ne conduit pas nécessairement à une réduction de leur nombre. Le niveau 2 correspond à l'adoption de la confusion sexuelle (2a), de variétés résistantes aux maladies (2b ; pratique très peu développée actuellement), ou d'une combinaison de méthodes alternatives et prophylactiques (2c). Cultures légumières. Le groupe a étudié les 6 espèces les plus cultivées : tomate, haricot vert, melon, laitue, chou-fleur et carotte. Comme pour les fruits, les experts de la filière considèrent que le niveau 0 n'existe plus. Disposant de trop peu de données, le groupe n'a pu fournir les tableaux complets d'indicateurs ; les cultures légumières ne sont donc pas prises en compte dans les scénarios nationaux-elles ne représentent que 1% des surfaces cultivées. Ensemble, les cultures étudiées par les quatre groupes (9 cultures annuelles, vigne, pommier et pêcher, et 6 légumes) représentaient, en 2006, une surface de près de 12 millions d'hectares, soit 43% de la SAU des exploitations métropolitaines (professionnelles ou non), et de l'ordre des trois quarts de la SAU hors Surfaces toujours en herbe. Pour la vigne et l'arboriculture, l'impact moyen des différentes stratégies sur l'usage des pesticides a été établi par comparaison avec la situation moyenne actuelle (NA), qui est le résultat composite de différentes stratégies déjà employées. Pour les grandes cultures, la composition en niveaux de la situation actuelle n'étant pas accessible, l'impact des différentes
Caractérisation des innovations environnementales pour la réduction des pesticides en viticulture
2010
Vine is a crop particularly dependent on pesticide use. In France, 20% of agricultural pesticides are used in vineyards which represent only 3% of cultivated areas. Grape growing is therefore very concerned by environmental issues and particularly by problems of water quality. Nowadays, grape growers are confronted with an increasing social demand and have to change their practices. The objective of the paper is to show that the practices allowing significant pesticide reduction are environmental innovations and that they have to be apprehended through the evolutionary approach of environmental innovations. First, we define what an environmental innovation is. Then, we make a literature review about the criteria characterizing innovations in literature with illustrations from the issue of pesticide reduction. The main environmental vineyard protection strategies are presented and described from the guidelines of OCDE, which are completed by other criteria necessary to analyze and di...
2017
Comme en temoigne la derniere enquete statistique menee sur les pratiques culturales en 2013, les Indices de Frequence de Traitement (IFT) de la viticulture regionale en herbicides, fongicides et insecticides sont inferieurs a la moyenne nationale. La viticulture regionale figure meme parmi les moins consommatrices de substances chimiques pour lutter contre des organismes nuisibles et ravageurs. Cela peut s’expliquer en partie grâce a des conditions climatiques favorables, mais d’autres facteurs importants contribuent a ce resultat. La viticulture regionale s’inscrit dans une demarche d’utilisation plus raisonnee des produits phytosanitaires grâce a des techniques culturales plus respectueuses de la sante humaine et de l’environnement. C’est aussi la seconde region de France dans la pratique biologique en viticulture, avec 19 % des surfaces de son vignoble converties ou en conversion.