Un palais pour les immigrés ? (original) (raw)

Un palais pour les immigrés ? Le Musée de l’histoire de l’immigration à Paris : une collection et un musée en devenir.

Avec la mondialisation et l’émergence de nouvelles politiques d’immigration dans la Communauté européenne, la question des migrations est présente au centre du monde politique d’aujourd’hui. Et c’est dans ce contexte historique de pays d’immigration ou d’émigration que se met en place et s’organise l’étude des musées sur l’immigration qui appartiennent à la catégorie des musées d’histoire et de société. En France, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, qui a ouvert ses portes en octobre 2007, se distingue dans ce contexte mondial par l’originalité de son projet et les discussions qu’il a suscitées dans divers domaines (du milieu académique aux réseaux d’associations qui s’occupent des immigrés en France). Le musée présente au public une approche historique et culturelle de l’immigration ainsi que des œuvres d’art contemporain traitant du sujet. Le présent article s’attache à montrer la façon dont ce musée constitue une tentative de reconnaître le patrimoine de l›immigration comme un patrimoine national.

« Les nouveaux riches en leurs « palais »

DiogèneDiogène 2015/3 n° 251-252, 130-146., 2015

« Les nouveaux riches en leurs « palais » : un aspect de la transformation urbaine dans les pays anciennement socialistes ».

Un palais en mouvement : le camp califal almohade

A diferencia de sus homólogos orientales, los califas mu›minides se encontraban esporádicamente obligados a encabezar expediciones. Era un momento crucial para el califa que, al mismo tiempo que exponía su entera credibilidad a los ojos de sus súbditos, arriesgaba su vida al dejar la protección segura que le ofrecían los muros de su palacio. Para mantener su rango y seguir produciendo efectos, se adopto un dispositivo original, al-Afrāg, cuyo objetivo era crear una coherencia entre el palacio del califa y su campamento, al adoptar una disposición similar desde un punto de vista arquitectónico. Además, la tienda de campamento del soberano era ligeramente diferente del resto del Afrāg y de las tiendas del campamento, por el hecho que usaba el color rojo, a la manera de los califas omeyyades Palabras claves: poder, Almohades, campamento califal, Afrāg, itinerancia.

Les clercs au palais

2010

18 Une précision s'impose, pour ce qui est des chroniques latines composées dans la première moitié du XIII e siècle. Appartenant à la sphère de création léonaise, le Chronicon mundi ne pouvait pas faire partie de mon corpus. Voir E. Jérez, El Chronicon mundi de Lucas de Tuy (c. 1238) : técnicas compositivas y motivaciones ideológicas, Thèse doctorale, Universidad Autónoma de Madrid, 2006. Pour ce qui est de l'Historia de rebus Hispaniae, il en sera question de façon très ponctuelle, lorsque cette oeuvre pourra éclairer certains des textes cités : achevée en 1243, nous ne savons pas quand Rodrigo Jiménez de Rada commença à la composer. Voir Catalán & Jérez (2005), spécialement p. 9, note 1. Ceci nous place dans une perspective différente de celle qui me permet de faire de la Chronica regum Castellae l'une des pièces centrales de mon analyse : la première partie de cette chronique date de 1226. 22 Je traduis escribiente (Sáez 1999 : 900) par écrivain : l'étymologie du mot me conforte dans ce choix, tout comme la belle (et provocatrice) définition donnée par Roland Barthes : « l'écrivain est celui qui travaille sa parole (fût-il inspiré) et s'absorbe fonctionnellement dans ce travail » ;

Les palais chez Homère

armi les palais de papier de la tradition littéraire grecque à l'époque archaïque, on peut distinguer les résidences « réelles » comme celle d'Ulysse à Ithaque, et les demeures complexes et idéales, dont le palais d'Alkinoos est le meilleur exemple. Dans l'Iliade, au chant VI, Hector vient exhorter son frère Pâris-Alexandre à combattre, pendant que Théâno prie Athéna d'épargner Troie. Homère décrit alors la maison de ce frère, « très belle, que [Pâris] avait bâtie lui-même, avec les meilleurs ouvriers qui fussent alors dans la Troade fertile. » Cette résidence princière, située dans la ville haute près des maisons de Priam et d'Hector, est modestement composée (v. 313) d'une chambre (thalamos), d'une salle (dôma, c'est-à-dire un megaron) et d'une cour (aulè). La maison de Priam luimême est équipée d'autant de chambres que le roi a d'enfants. 12 / Les Dossiers d'Archéologie / n°339 >> Les palais chez Homère

Le Bâtiment A de Ḥaṣī (Yémen) : palais des princes haṣbaḥides ?

Arabie - Arabies. Volume offert à Christian Julien Robin par ses collègues, ses élèves et ses amis, 2023

Tous droits réservés Composition et mise en pages Emmanuelle Capet, UMR 8167 Couverture Carte de l'Arabie d'après les différents morceaux qu'a donnés M. Niebuhr de cette partie de l'Asie et d'après M. Danville pour l'intérieur des terres, 178-; source gallica.bnf.fr/Bibliothèque municipale du Havre 4 e de couverture Monogrammes composés de lettres sudarabiques représentant le prénom et le nom de Christian Robin selon l'usage des habitants de l'Arabie du Sud ancienne. Dessin : Mathilde Kania Ouvrage publié avec le soutien de l'UMR 8167 Orient & Méditerranée,

D Les Palais et Résidences

2009

Teotihuacan : ville multicolore, accueillante, multiethnique ; établissement urbain planifié à partir d'un quadrillage qui régit l'orientation des rues et des édifices ; cité qui monopolisait l'obsidienne grise veinée d'Otumba et verte de la Sierra de las Navajas, à Pachuca, Hidalgo ; gigantesque concentration de personnes, de biens somptuaires, de langues et d'idées ; centre sacré du Haut Plateau mexicain. Elle a probablement été la ville archétypique que les Mexicas 1 imitèrent. Elle n'a pas laissé de registres écrits comme les Mayas du sud-est de la Mésoamérique : c'est pourquoi déchiffrer sa structure représente un grand défi intellectuel. >> Linda R. MANZANILLA STATUT PRO ? Institut de recherches archéologiques,-UNAM (Mexique) Traduit de l'espagnol par Rosario ACOSTA NIEVA 20 / Les Dossiers d'Archéologie / H.-S. n°17 NOTE 1. Mexicas : terme qui désigne les habitants de Mexico-Tenochtitlan, parfois aussi nommés Tenochcas Vue aérienne du complexe résidentiel d'Atetelco. D'après Berrin, Pasztory, Teotihuacan, Art from the city of the Gods, 1993, p. 90.

« Le palais des papes »

dans Les lieux qui ont fait la France, sous la direction de Michel Winock et Olivier Wieviorka, Paris, Perrin, p. 121-138

Le palais d’Isak Pasha

Moebius Ecritures Litterature, 2001

Le palais d'Isak Pasha L'évasion dans son semblable, avec d'immenses perspectives de poésie, sera peut-être un jour possible. René Char Initiative de la présence, quelqu'un respire. En fait ils sont deux, formant une masse blanche, d'où s'échappe un souffle paisible qui se perd dans le silence. Ce sont deux touristes, tout juste sortis de l'enfance, jumeaux aimantés par un pays évidé qui pratique, comme un réflexe vital, la politique de la table rase. Autour du lit, une chambre hâtivement chaulée, barbouillée de bleu jusqu'à la mihauteur, vide, hormis un banc, une gourde, un sac à dos éventré, du matériel de photo; autour de la chambre, quelques autres pièces identiques, puis un chantier, et tout de suite après, l'immensité brute, caillouteuse, nue. La route saillit du loin. De l'autre côté, une falaise massue ferme la steppe du Croissant aride. Surmontée d'une muraille entourant un château en ruine, la forteresse pierreuse campe dramatiquement sur son escarpement. La route n'y grimpe pas; en ligne brisée, elle mord la poussière et repart fougueusement vers la plaine austère. Au pied, un gros village désert, poudré de vieux rose, et quelques chiens errants. Un fou se lave rituellement dans la rivière. À ses gestes mécaniques et répétés, on voit qu'il n'appartient plus à sa communauté; dans son offrande lustrale, il invoque la clémence de l'Antéchrist au visage aplati, prédit par Mahomet. Croyant chanter sa foi, alors qu'il ne hurle qu'une ancienne terreur, il crie. Dans l'angle de terre cuite, peint d'ocre rouge, dans lequel il s'encoigne à son tour, un soleil étonnamment blanc, sec, nimbé d'un nuage de ciment en suspension, vacille. Échappant à ce piège, un fleuve torrentueux, brunâtre, bouillonne, luisant et huilé; c'est le mythique Euphrate qui, avec son frère Tigre, plus au sud, charriant

Système identitaire des palais de plaisance beylicaux de la région de Tunis sous le règne des husseinites

Article de conférence, revue ISHARA, 2022

Les beys husseinites se retiraient hors des remparts de la ville de Tunis où le séjour devient particulièrement pénible et la chaleur devient insupportable durant l’été pour se rendre à leurs palais estivaux respirant un air plus pur et frais et profitant d'un climat plus agréable. La construction de ces palais était motivée dans un premier temps par des raisons thérapeutiques. Peu à peu, la villégiature devint un séjour de plaisance et de repos accompagné de nouveaux loisirs. Aujourd’hui, ces palais sont pour la plupart réaffectés, certains sont bien conservés, d’autres se trouvent fragilisés par le temps, mal occupés, pillés ou mêmes abandonnés. Ce patrimoine riche et précieux, se perd de jour en jour sans que nous ayons eu le temps de le connaitre en vue de le sauvegarder.