Les De Aetatibus Mundi Imagines de Francisco de Holanda. Entre Lisbonne et Madrid (original) (raw)

Les De Aetatibus Mundi Imagines de Francisco de Holanda Entre Lisbonne et Madrid », in FELIX AUSTRIA 2016

« Les De Aetatibus Mundi Imagines de Francisco de Holanda Entre Lisbonne et Madrid », in FELIX AUSTRIA. Family Ties, Political Culture and Artistic Patronage between Habsburg Court Networks in European Context (1516-1715). XI International Seminar. Fundación Carlos de Amberes, éd. Bernardo J. García García, Madrid, 30 Nov.–2 Dec. 2010, Madrid, Fundación Carlos de Amberes, 2016, pp. 243-280. Les De Aetatibus Mundi Imagines de Francisco de Holanda. Entre Lisbonne et Madrid Quelle est la destination initiale des De Aetatibus Mundi Imagines, chronique du monde en images commencée à Évora en août 1545 par Francisco de Holanda (1517-1584)? Il est en tous cas certain que la commande émana de la famille royale portugaise, D. João III, la reine D. Catarina et l’infant D. Luis, les grands protecteurs de l’artiste. Ce livre d’images, passé dans les années 1580 en Espagne, finit entre les mains du précepteur du futur Philippe III, le marquis de Velada, don Gómez Dávila y Toledo (c. 1540-1616) qui s’en servit probablement dans le cadre de l’éducation du prince. Il figure en effet dans l’inventaire de la bibliothèque du palais de Velada vers 1596, selon les recherches de Santiago Martínez Hernández (1999 et 2004). Il reste à préciser comment le livre des De Aetatibus Mundi Imagines passa du Portugal en Espagne.

Espectáculos de vistas à Madrid (1840-1875) : des fabriques de réalité

En Espagne, panoramas et dioramas n’ont pas connu le succès rencontré à Londres ou à Paris à la même époque, faute de moyens. Ce sont donc surtout les vues plus petites et ne nécessitant pas la construction d’un édifice spécifique qui ont fait leur apparition à Madrid au milieu du siècle dernier. Ces derniers sont en réalité des collections de vues très précises, de grandes dimensions et dont les noms variaient en fonction du thème, certains étant interchangeables. Néorama et poliorama désignaient des vues intérieures de temple, et cosmorama, des vues de paysages ou de villes du monde. L’étude vise à montrer comment ces “spectacles de vue” ont constitué les fabriques d’une réalité conçue pour l’œuvre d’une nouvelle bourgeoisie libérale toute investie dans la conquête de son propre espace-temps dans la capitale espagnole

Soi, l’autre et l’ailleurs Images et imaginaires des villes portuaires de l’Europe atlantique et méditerranéenne (XVIIIe - XXIe siècles)

Communication de Patrice Ballester pour le colloque au sujet du tourisme de masse et surtourisme à Barcelone, le port de Barcelone et la quartier de la Barceloneta, ainsi qu'une vision du nouveau front de mer de Marseille en quête d'identité et la problématique des deux musées des collectivités locales portant sur la culture méditerranéenne. Comunicación de Patrice Ballester para el simposio sobre turismo masivo y sobre turismo en Barcelona, el puerto de Barcelona y el distrito de la Barceloneta, así como una visión del nuevo frente marítimo de Marsella en busca de identidad y el problema de Dos museos de la autoridad local centrados en la cultura mediterránea. Communication by Patrice Ballester for the symposium on mass tourism and over-tourism in Barcelona, ​​the port of Barcelona and the Barceloneta district, as well as a vision of Marseille's new waterfront in search of identity and the issue of two local authority museums focusing on Mediterranean culture. [Bordeaux, 2015] COLLOQUE INTERNATIONAL "Soi, l’autre et l’ailleurs Images et imaginaires des villes portuaires de l’Europe atlantique et méditerranéenne (XVIIIe - XXIe siècles)". Sciences Po Bordeaux - Université Paris 1. Arc en rêve, Centre d’architecture. Bordeaux, 11-12 mai 2015. Ce colloque international s'intéresse à l'histoire des représentations des villes portuaires de l'Europe atlantique et de la Méditerranée du XVIIIe siècle à nos jours. La relation entre ville et port – nous traiterons ici exclusivement des ports maritimes – ne va pas de soi selon les types d'activités et les époques. Le rapport des sociétés urbaines à l'espace et aux activités portuaires a en effet pu varier d'intensité et de nature et la longue période considérée permet d'envisager des phases de développement de l'activité, de déclin et de restructuration urbaine. Les quais sont à cet égard la ligne de contact entre ville et port qui portent le plus la trace de ces transformations. En outre, la ville portuaire est dans son « identité », particulièrement tributaire des rapports entretenus avec l'extérieur, les autres peuples, les autres mondes. On analysera aussi bien le regard qu'elle porte sur elle-même, que le regard qui est porté sur elle depuis l'extérieur, on envisagera également sa perception de l'autre (migrants, touristes...) et des mondes lointains. Des sources variées pourront être mobilisées : artistiques, littéraires, administratives, orales, écrites, photographiques, radiophoniques, cinématographiques, télévisuelles, numériques, etc.

Lisbonne chantée : représentations interculturelles

2017

Song in the language class is a resource that combines fun with diverse learning and develops socio-cultural and intercultural skills. It is sometimes the expression Cristina Avelino Universidade de Lisboa, Portugal mavelino@campus.ul.pt GERFLINT ISSN 2268-493X ISSN en ligne 2268-4948 Synergies Portugal n° 5 2017 p. 97-112 of the collective imaginary not only about territories of belonging but also about other territories. By using a corpus of songs in French about Lisbon ranging from the 1950s to the present, we propose analysing the constants and the variables in the representations expressed essentially in the lyrics. This analysis is complemented by a reflexion about the intercultural approach in class and a proposal of pedagogical scenario.

De Luxembourg à Madrid. Les voyages de la collection et son sort en Espagne [2007]

2007

Pierre-Ernest de Mansfeld (1517-1604) was one of the most prominent art collectors in the sixteenth-century Low Countries: the post-mortem inventory of his château in Clausen (Luxembourg) lists about sixty sculptures, fifty antiquities, and more than three hundred paintings. Buried in debts and lacking a suitable heir, Mansfeld bequeathed these artworks to his sovereign, king Philip III of Spain, who immediately ordered that the whole of Mansfeld’s collection be transported to Spain. Mansfeld’s tapestries were bought by the archdukes Albert and Isabella and remained in Brussels, but his paintings and sculptures were all shipped to Madrid and absorbed in the Spanish royal collections. Mansfeld’s three hundred paintings arrived in Madrid in 1608 and were essentially divided between the royal palace of El Pardo and the Alcázar in Madrid. An inventory of El Pardo in 1614 reveals that no less than one third of the palace’s 344 paintings came from Mansfeld’s collection; they apparently stayed there until the palace’s transformation in the eighteenth century. An inventory of Madrid’s Alcázar in 1636 lists at least twenty paintings that can be identified as coming from Mansfeld; many of these were probably lost in the fire of 1734. A few of Mansfeld’s paintings have survived in the Spanish royal collections and can now be identified. These include: a double portrait of Mansfeld’s two sons Charles and Octavien (now in Salamanca); a double portrait of Mansfeld’s two wives Marguerite de Brederode and Marie de Montmorency (now in the Prado); a pair of triple portraits of noblewomen (now in Caracas, Venezuela); and a “Charity” attributed to Vincent Sellaer (now in the Prado). The available documents furthermore suggest that Mansfeld’s collection included also the well-known “Surgeon” by Jan Sanders van Hemessen (now in the Prado), as well as a “Temptation of Saint Anthony” by Hieronymus Bosch. Mansfeld’s sculptures (some fifty pieces in bronze, stone, and marble, including around ten so-called antiques) were shipped from Luxembourg via Cologne and Rotterdam to Spain and arrived in Madrid in 1609. Not much is known of their subsequent faith; it seems that, just like the paintings, they were divided between El Pardo and the Alcázar. In 1622 half of Mansfeld’s sculptures were transferred to the gardens of the royal palace of Aranjuez, while a few of his bronzes were sold to a nobleman. Two remarkable sculptures (now in the Prado) can be identified as coming from Mansfeld’s collection: a pair of portrait busts of Roman emperors (Julius Caesar and Antoninus Pius); they both have a head in bronze set in a bust in coloured marble.

Des images dans la ville : une chronotopie de la place d’Intendente à Lisbonne

Citeres

Cet article constitue une prémisse de la thèse "De l’image de la ville aux imaginaires urbains : représenter la transformation du paysage d’Intendente à Lisbonne " (2015). Partant d’une anthropologie du contemporain, cette recherche appréhende la récente transformation urbaine d’une place de Lisbonne nommée Intendente. Entre 2010 et 2014, un grand projet urbain y impulse une véritable métamorphose, passant de zone mal famée à quartier en vogue de la capitale. Face à l’incontournable présence des images au sein de ce processus, notre thèse part de photographies, photogrammes et captures d’écran pour restituer les petits et les grands évènements de la transformation, dessiner le mouvement de ses principaux acteurs et interroger les régimes visuels et esthétiques partagés au sein de ce paysage. Place anthroponymique, Intendente désigne par extension l’étendue de l’aire environnante, creusée dans un val incliné entre une large avenue et le versant d’une colline. Sachant que l’imaginaire qui s’y accolait auparavant était particulièrement négatif, force est de constater que, en quelques années, le processus de transformation urbaine est parvenu à en faire un espace de visibilité incontournable. À l’aune de cette métamorphose inédite, cet article opère un retour sur l’histoire qui a façonné ce territoire, à la recherche des indicateurs visuels qui soutiennent une telle inversion de l’imaginaire. Dans ses articulations temporelles, ce mouvement rétrospectif se révèle d’autant plus crucial que la mémoire du lieu semble avoir disparue. Depuis l’apparition de la place dans la ville jusqu’à la borne temporelle du projet de 2010, la mise en récit d’une possible chronotopie d’Intendente nous renvoie ainsi à la nécessaire approche archéologique qui soutient l’appréhension de tout objet urbain