Le sarcophage no 22.954 du Musee Vatican (original) (raw)
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Le sarcophage des Époux du musée Campana de Cerveteri à Paris : histoire d’une découverte dissimulée
The Sarcophagus of the Spouses, housed in the Louvre, has progressively become one of the uncontested monuments of Etruscan art. Surprisingly, we know little about the details of its discovery. The few traces remaining of its journey from Cerveteri to Paris lead us to believe that its origins were consciously hidden and that Giampietro Campana, who discovered the painted terracotta, had taken advantage of some particular historical circumstances: the revolutionary chaos of 1848 in the Pontifical State. During the years that immediately followed its discovery, an archeological site was retroactively fabricated around the original tomb and its décor and remaining artifacts restored. Even after the exhibiting of the sculpture in Paris, several elements of the tomb’s site were further altered.
The lid of the sarcophagus, visible in front of the south wall of the church of Saint-Etienne of Faucon-de-Barcelonnette, appears today as the only in situ Roman remains of the Ubaye Valley. This lid in pinkish-white marble, perhaps of Ubaye origin, covered an adult sarcophagus. This type of lid, decorated with pediments on the short sides, is common in Gallia Narbonensis. One of its slopes is decorated with six rows of overlapping leaves of water, and also on this face is engraved the inscription, DM. In this study we present the analysis and dating of this simple cover trying to compare it to copies known elsewhere, and highlighting the importance of the site of Faucon, at least in Roman times.
Une statue naophore au Museo Nazionale Romano (inv. 77284)
Sh.-W. Hsu, V. P.-M. Laisney, J. Moje (ed.), Ein Kundiger, der in die Gottesworte eingedrungen ist. Festschrift für den Ägyptologen Karl Jansen-Winkeln zum 65. Geburtstag, 2020
Publication of the standing naophorus statue Museo Nazionale Romano inv. 77284 discovered probably in Rome. It comes originally from Sais and dates to the beginning of the Ptolemaic Period. The naos, with a figure of the goddess Neith, and the back pillar are carved with inscriptions bearing the titles and the name of the owner and his family: Hereferneith, whose parents were Padihorresnet and Tesnakht. The statue gives also the name of his son, Ankh-Psammetich, who dedicated the statue. Some interesting features concern both the iconography and the inscriptions. As for the iconography it is remarkable that the shrine is hold by the fingertips through a small bar at both sides of the shrine. As for the inscription we note some graphic particularities in addition to other features concerning the titles and the prosopography.
Un bloc architectural retaillé en sarcophage au musée d'Arles
Revue archéologique, 2014
Cet article traite du sarcophage paléochrétien dit « de l'Orante », conservé au Musée départemental Arles antique. Il est taillé dans un bloc architectural en marbre de Carrare qui a gardé les traces de son décor d'origine : des Nymphes ou des Charites qui se dirigent vers un thymiaterion. Le sujet figuré, le traitement de ce qui reste des draperies, le type du brûle-parfum situent ce bloc parmi les réalisations néo-attiques d'époque augustéenne. Pour tailler la cuve, la frise a été arasée dans la seconde moitié du iv e s. Par la comparaison avec des cuves de Rome, l'auteur pense que ce bloc ornait à l'origine un monument païen, peut-être à Rome ; après son démantèlement, le bloc a été retaillé par des ateliers sculptant des sarcophages chrétiens à Rome et importé par la suite à Arles.
Les Suèves impériaux de Vagnari (Pouilles) et le sarcophage de Portonaccio
Paris , 2023
Le jeune individu (F286A) retrouvé dans une tombe a cappuccina de la nécropole romaine de Vagnari (Gravina in Puglia, province de Bari, Italie) avait environ 16-18 ans lorsque le décès est survenu. Si l'analyse de l'émail démontre une vie entière à Vagnari, la séquence d'ADN mitochondrial de l'individu héritée du côté maternel, indique une origine d'Europe centrale. Étant donné que cette lignée est très rare dans le contexte archéologique et n'est apparue qu'une seule fois en Bohême pendant la culture Unetice, cet article étudie la possibilité qu'une femme Germanique de haut rang ait donné naissance à un enfant dans les premières années du règne de Gallien. Il formule l'hypothèse que la mère était Pipa, fille d'Attale roi des Marcomans, mariée à l'empereur Gallien (253-268 CE) dans le cadre d'un fœdus (254). Placé parmi à Vagnari avec les esclaves et les affranchis au lieu de la cour romaine, l'enfant était un élément clé de la paix avec les Marcomans jusqu'en 270 CE, date du décès. La vie de l'individu F286A déduite de la génétique et du contexte archéologique, coïncide avec l'histoire représentée sur le couvercle du sarcophage de Portonaccio. Cette découverte ne date pas seulement le sarcophage des années 260 de notre ère, l'attribuant à Aureolus, elle révèle également l'habile talent diplomatique de Gallien. L'histoire de l'individu F286A est intimement liée à un nouveau modèle de diplomatie avec les Allemands, le foedus, généralisé aux IVe et Ve siècles de notre ère.
Deux sarcophages d'enfants aux catacombes de Novatien à Rome
1991
Au cours des débats sur le paganisme dans le Bas Empire d'Occident et d'Orient, et à Byzance, il convient d'attirer atten tion sur deux monuments intéressants, appartenant à une produc tion artistique pratiquée en bien grande quantité au IV e siècle à Rome. Il s'agit de deux sarcophages d'enfants, découverts en 1929 dans la crypte principale des catacombes anonymes, dites de No vatien auprès de la basilique de Saint Laurent hors les murs. Ils sont faits en marbre blanc, conservés entièrement, avec leur cou vercles qui portent des tableaux avec des inscriptions funéraires. Toutes les faces antérieures de caisses et de couvercles sont sculp tées. 1. (fig. 1) Sarcophage plus haut et plus court (0,74 X 1,36 m) que l'autre, couvercle 0,28 X 1,36 m, fait en honneur d'un garçon, Aurelius, mort à l'âge de cinq ans: Aurelio eq(uiti) R(omano) filio / dulcissimo et incomparabili qui vixit ann(is) V d(iebus) XII defunctus non(is) sep(tembribus) depositus VII idus sept(embres) / Tullianus et Aristia /parentes / relicto sibi ab eo / maximo dolore. Daté du premier quart du IV e s 1. Sur la caisse, une frise figurative de dix personnages groupées en quatre scènes, en commençant par la gauche: l'Adoration des
Le sarcophage de Sethi I au Musée Sir John Soane
Dans cette étude nous présenterons le sarcophage de Sethi I qui se trouve au Musée John Soane à Londres. Nous avons divisé notre travail en trois parties. En premier lieu, nous décrirons les caractéristiques matérielles du sarcophage ; puis, nous détaillerons les circonstances de sa découverte et sa « biographie » archéologique. Enfin, nous analyserons cet artefact par rapport aux cabinets des curiosités et à l’esprit de collectionnisme du XIXe siècle.