Devenir Trace: des lignes d’erre aux lignes de chants aborigènes (original) (raw)
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Sur les traces… à plus d’une voix
Escritura e Imagen, 2012
Este artículo se cuestiona, desde una voz plural, el lugar estratégico que juega el psicoanálisis en el pensamiento de derrida. ¿acaso no sostienen ambos un comprometido y continuado pensamiento de la "huella"? Conceptos claves del psicoanálisis como Nachträglichkeit, Verspätung, inconsciente, Unheimlichkeit serán revisitados desde la herencia propiamente derridiana, para terminar postulando un nuevo parentesco.
2016
Our study is an attempt to contextualise a former reality, which has been forgotten, that of the Jewish quarter of the Medina of Tunis, and houses of wealthy citizens who were there. Going beyond a simple restoring of a ‘zeitgeist’, we questioned the ambiantal potential of the place, as well as the ‘inhabitants sensitivities’ (Morel-Brochet, 2012, p. 86), through three successive periods: 1. eighteenth and nineteenth centuries, 2. French Protectorate, 3. from independence until our days. In order to achieve this, we will have recourse to autobiographical stories of Tunisian-Jewish authors, direct observations supported by interviews with some current residents.
Traces et résonances. Ré-écrire, consigner, adapter la danse
2020
Traces et résonances-Ré-écrire, consigner, adapter la danse PROGRAMME PRÉVISIONNEL (au 22.05.2019) À l'occasion de la quatrième édition de Camping au CND, ces journées seront l'occasion de s'interroger sur les modalités d'évolution des oeuvres chorégraphiques en fonction des médiums qui en constituent les supports de (re)présentation. Quelles sont les conditions de réalisation d'une danse transposée sur le papier-mise en mots ou en signes-, dont les traces sont recueillies en vidéo ou par la parole de ceux qui l'interprètent ? Réciproquement, comment convoquer ces fragments mémoriels au cours de la création d'une nouvelle proposition chorégraphique, nourrie de ces effets de citation ou de réappropriation ? Pour envisager ces phénomènes de dissidence et de continuité, il s'agira d'interroger la notion de transmédialité : comment cette approche peut-elle s'appliquer à l'analyse des oeuvres et des pratiques en danse, lorsqu'il s'agit d'étudier l'intégration d'une oeuvre antérieure dans une forme seconde ? L'objectif de ces rencontres sera de proposer des manières de réinvestir les traces et les survivances suscitées par l'expérience dansée, afin d'en explorer les résonances au sein des recherches universitaires comme des pratiques artistiques. Une proposition de l'équipe de l'Atelier des doctorants 2019 : Céline Gauthier, doctorante en danse à l'université Côte d'Azur, Lucas Serol, doctorant en littérature comparée à l'université de Strasbourg. Et du service Recherche et Répertoires chorégraphiques, CND.
Tracer le trac, Esquisse anthropologique d'une passion
Christine Détrez, Kevin Diter, Sylvie Octobre (ed.) Culture & émotions. La dimension affective des goûts, Paris, Presses de SciencesPo, 2024
Le trac est révélateur d'un rapport possible entre une émotion et la culture artistique. La question est de déterminer comment se forme culturellement une émotion ? L'organisation des rapports entre un orateur et son public engendre une tension cérémonielle. De ce fait, le trac est un signal personnel du pouvoir rhétorique du public. En examinant ce rapport de pouvoir, la méthode d'analyse a reconstruit le circuit symbolique de transformations culturelles d'une passion primaire, la peur. Le monde du théâtre s'approprie l'argot du trac pour en faire une passion spécifique aux comédiens avant de se communiquer à l'ensemble des mondes de l'art sous la forme d'un symptôme d'une peur professionnelle pathologique : la crainte du jugement critique au principe des réputations. Pour les professionnelles de la santé, le symptôme est en quête d'une catégorie nosographique : phobie, obsession ou timidité. C'est la thérapeutique qui forge le jugement clinique à l'égard du trac au point où le symptôme puisse frapper, peu avant la seconde guerre mondiale, toutes les catégories de personnes ne pouvant échapper à l'étiquette de la mise en scène de leur vie quotidienne. Dès lors, le remède est dans le mal. La réaction sociale à la « mise en scène » implique des techniques d'apprivoisement de son public quel que soit le seuil personnel de la tension cérémonielle, de la plus petite inhibition lors d'une situation circonscrite à « l'anxiété sociale » où le degré de « phobie » indique le poids moral intolérable de l'épreuve publique de soi. Cette esquisse anthropologique permet de tracer la genèse et la transformation de l'organisation de la situation d'une personne qu'un public vient troubler. Mais il revient au travail de terrain de décrire les variations sociales et genrées pour conjurer ou non les réactions négatives à cette tension cérémonielle et d'analyser les procédés mis en oeuvre pour réaliser aujourd'hui l'idéal d'aisance publique.
Les cahiers de médiologie, 2000
« Attention, vous êtes tracé ! » : le texte, qui s'affiche à chaque mise en ligne, met en garde les employés d'une grande banque contre un usage intempestif d'Internet et du courrier électronique. « Seule la trace fait rêver », disait pourtant jadis René Char… L'efficacité conférée à la trace par les technologies du multimédia signerait-elle son désenchantement ? Nous obligerait-elles à basculer de la traçophilie vers la traçophobie ? Pour comprendre ce que fait la trace, mieux vaut peut-être tourner autour d'elle, comprendre ce qu'elle n'est pas et la saisir par ses limites. Si l'image, est l'absence d'un objet auquel elle ressemble, la trace ne possède que peu de points communs avec elle. Elle signe la réalité d'un crime auquel elle ne ressemble guère.
Vacarme, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour Association Vacarme. © Association Vacarme. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
La Formule des Traces Tordue d’après le Friday Morning Seminar
CRM Monograph Series, 2013
Chapitre 11. Formule des traces : propriétés formelles 11.1. Le polynôme asymptotique 11.2. Action de la conjugaison 11.3. La formule des traces grossière Quatrième partie. Forme explicite des termes spectraux Chapitre 12. Introduction d'une fonction B 12.1. La formule de départ 12.2. Estimations 12.3. Convergence d'une intégrale itérée 12.4. Transformation de l'opérateur Λ T,Q 12.5. De nouvelles majorations 12.6. Retour à la formule de départ 12.7. De nouveaux polynômes 12.8. Permutation de deux intégrales 12.9. Un polynôme associé à la fonction B Chapitre 13. Calcul de A T (B) 13.1. Une majoration uniforme 13.2. Majoration des termes constants 13.3. Simplification du terme constant 13.4. Simplification du produit scalaire 13.5. Décomposition de A T pure (B) 13.6. Majoration de transformées de Fourier 13.7. Deux lemmes et fin de la preuve de la proposition 13.5.1 13.8. Élargissement des sommations Chapitre 14. Formules explicites 14.1. Combinatoire finale 14.2. Élimination de la fonction B 14.3. Développement spectral fin Bibliographie Index des notations Préface 1. La genèse du texte La formule des traces pour un groupe réductif connexe sur un corps de caractéristique zéro est due à James Arthur. On renvoie à [14] pour une introduction et une bibliographie complète. Le cas tordu a fait l'objet du Friday Morning Seminar à l'Institute for Advanced Study (IAS) de Princeton en 1983-1984, souvent cité dans la littérature sous le nom de Morning Seminar on the Trace Formula. Lors de ce séminaire, les exposés ont été présentés par Laurent Clozel,
AAC Tracés T48 - Epreuves d'autorité
Tracés T48. Épreuves d'autorité Proposition de numéro coordonné par Corentin Durand, Elsa Génard et Mathilde Rossigneux-Méheust De quoi sont faites les relations entre employés et patrons, administrés et administrateurs, accusés et juges, fidèles et clergé, enfants et parents, patients et soignants, élèves et enseignants, etc. ? Ce numéro de Tracés propose de repartir d'une notion centrale et problématique de notre modernité politique-l'autorité-comme relation sociale, au-delà de sa seule acception comme concept politique (Horkheimer, Fromm, Marcuse, 2001 [1936] ; Arendt, 1989 [1961] ; Kojève, 2004), valeur morale ou qualité personnelle (Azoulay, 2004). La relation d'autorité se caractérise, par rapport à d'autres relations de pouvoir, par le fait d'être fondée sur des statuts de participation a priori asymétriques. Les actions ou les possibilités d'action des uns y sont conditionnées par la position de supériorité, le bon vouloir ou les décisions des autres Nous invitons ainsi les contributeurs et les contributrices à analyser, dans différents domaines sociaux et à différentes époques, les interactions qui construisent, stabilisent et mettent à l'épreuve les relations d'autorité, ainsi que les dispositifs matériels, scripturaux, spatiaux, langagiers et moraux qui les produisent et dans lesquels elles s'inscrivent. Penser ensemble des configurations relationnelles et leurs conditions matérielles très diverses doit alors permettre de re-spécifier empiriquement et conceptuellement ce que ces relations ont en commun mais aussi ce en quoi elles varient.