Entretien avec Francis Affergan (original) (raw)

Entretien avec Charles Dantzig

Ce pourrait être une invitation au voyage dépouillée de tout exotisme, cette « notion mesquine et peureuse qui réduit l'autre à un pittoresque ».

Entretien avec Luc Olivier d'Algange

extraites de L'Ombre de Venise : « Il y eut des paysages où les âmes reconnurent d'autres cieux. Ces âmes sont inscrites dans les paysages. Elles y demeurent en signes et en sceaux que les regards attentifs reconnaissent et savent déchiffrer ». Quelles sont les sources de cette connaissance et de ce savoir que possède le regard attentif ? N'est-ce pas là, dans le processus de dessillement et d'illumination du regard, que l'oeuvre d'art a un rôle initiatique et épiphanique ?

Entretien avec Fabrice Hergott

OWNREALITY / A chacun son réel, Centre allemand d'histoire de l'art, 2016

Publication en ligne sur le site du projet ERC "A chacun son réel" : https://dfk-paris.org/fr/page/ownrealityentretiens-1359.html#/?q=JTdCJTIybW9kYWwlMjIlM0ElMjJ0cnVlJTIyJTJDJTIydGFnJTIyJTNBJTIyb3ItcGFwZXIlMjIlMkMlMjJpZCUyMiUzQSUyMjIzNTc2JTIyJTJDJTIydHlwZSUyMiUzQSUyMmludGVydmlld3MlMjIlN0Q=

Entretien avec Alexis Philonenko

Le Philosophoire, 2000

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Entretien avec Pierre Monbeig

Confins, 2007

Jean-François Picard (JFP). Vous êtes géographe, discipline qui a eu un rôle très important dans le CNRS dès les années 1940. Pierre Monbeig (PM). La géographie était une discipline très soudée au sens où tous les géographes se connaissaient bien, mieux sans doute que dans d'autres disciplines. Cela tient au fait que les géographes font du terrain ensemble, qu'ils soient étudiants ou professeurs d'université, ils partagent cette expérience commune. C'est un milieu dans lequel tout le monde se connaît, d'université à université, d'institut de géographie à institut de géographie. En effet, deux ou trois fois dans l'année se déroulaient des excursions interuniversitaires : on se connaissait sur le terrain, on prenait la pluie ensemble, on transpirait ensemble. Ce n'était pas « la fraternité des armes », mais cela créait une certaine camaraderie. Quand on a le souvenir d'avoir vu, alors qu'on était étudiant, deux de ses patrons descendre des montagnes du Jura appuyés l'un sur l'autre et chantant l'Internationale, on a peut-être un peu moins de respect, mais davantage d'affection pour les patrons et réciproquement. JFP. L'allusion à l'Internationale veut-elle dire que le milieu était assez à gauche ? PM. Pour ces deux-là, pas du tout, et c'est ce qu'il y a de plus drôle. L'un d'eux était mon maître Demangeon qui n'était pas du tout internationaliste, l'autre était peut-être un peu plus à gauche que Demangeon... Entretien avec Pierre Monbeig Confins, 1 | 2007 JFP. Pompidou n'aimait pas le CNRS. PM. D'une manière générale ? Je ne sais pas, c'est possible. Cela a été un des moments désagréables, mais il y en a eu tellement ! JFP. Était-ce une doctrine générale à l'époque, dans les sciences humaines, d'entrer au CNRS pour faire sa thèse et de repartir ensuite dans l'enseignement ? Entretien avec Pierre Monbeig Confins, 1 | 2007 Entretien avec Pierre Monbeig Confins, 1 | 2007 JFP. Vous aviez tout de même l'expérience de la direction d'un laboratoire ou d'une maison importante... PM. J'avais l'expérience de cet Institut des Hautes Études d'Amérique latine et peut-être que Sarrailh, qui s'intéressait beaucoup à cet Institut qu'il avait créé, avait trouvé qu'il ne marchait pas mal et que je l'avais correctement administré. Comme Sarrailh n'avait aucune sympathie pour l'Espagne franquiste, il faisait un transfert de son affection pour l'Espagne sur l'Amérique latine.