Un autre regard sur l'autre côté du lac (original) (raw)
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L'Autre lacanien, une raison dans le réel
Revista aSEPHallus de Orientação Lacaniana, 2016
Não esperamos nossa época para percebermos a prematuração do homem. Existe todo um campo de estudos presente desde os primórdios da filosofia ocidental. Desde o século XX, os antropólogos e os biólogos falam da neotenia do homem. Se os períodos precedentes definiam espaços marcados pela distância entre o sujeito e aquele que o funda, a pós-modernidade é um espaço definido pela abolição da distância entre o sujeito e o Outro. Quando o Outro falta, podemos erigir com toda força um tipo de Outro que assegure absolutamente o sujeito contra todo risco de ausência. Palavras-chave: neotenia; Outro; real; pós-modernidade. ____________________________________ L'Autre lacanien, une raison dans le réel On n'a pas attendu notre époque pour s'apercevoir la prématuration de l'homme. Il existe tout un champ d'études présent depuis les débuts de la philosophie occidentale. Depuis le XX e siècle, les anthropologues et les biologistes parlent de la néoténie de l'homme. Si les périodes précédentes définissaient des espaces marqués par la distance du sujet à ce qui le fonde, la post-modernité est un espace défini par l'abolition de la distance entre le sujet et l'Autre. Lorsque l'Autre manque, on peut ériger à toute force une sorte d'Autre qui garantisse absolument le sujet contre tout risque d'absence. Mots-clés: néoténie; Autre; réel; post-modernité. ____________________________________ The lacanian Other, a reason in the real We do not wait for our time to realize the prematuration of man. There is a whole field of study present since the beginnings of western philosophy. Since the twentieth century, anthropologists and biologists have been talking about man's neoteny. If the preceding periods defined spaces marked by the distance between the subject and the one that founds him, postmodernity is a space defined by the abolition of the distance between the subject and the Other. When another is lacking, we can erect with all force a type of Other that absolutely assures the subject against all risk of absence.
2021
Il est coutumier de considérer que le cinéma permet de dévoiler le monde tel que perçu par autrui, comme l'affirme par exemple Sandro Bernardi selon qui « la possibilité de voir [un] film est fondée sur l'hypothèse paradoxale que l'on pourrait 'voir avec les yeux d'un autre' » (Bernardi 95). Hypothèse qui suscite pourtant plusieurs interrogations : comment le médium s'y prend-il pour offrir une telle expérience ? Et peut-on véritablement voir le monde à travers un point de vue qui n'est pas le nôtre ? Une représentation directe de la subjectivité d'autrui est toujours vouée à l'incomplétude ; art représentationnel, le cinéma ne peut pleinement figurer des états mentaux qui, par définition, échappent à l'objectif de la caméra. C'est donc un paradoxe cinématographique que de chercher à représenter l'intériorité en l'objectivant via la captation d'un profilmique, comme l'explique Dominique Château (134), selon qui le médium fait face à une irreprésentabilité fondamentale de l'intériorité d'autrui ; l'auteur rappelle que cette irreprésentabilité peut néanmoins être contournée, certes de façon imparfaite, grâce à notre faculté à représenter nos états mentaux et à se représenter ceux d'autrui : « nous communiquons avec le ressenti de l'autre non seulement à travers son extériorisation dans les signes (cris, mimiques, sueur, parole, etc.), mais, par approximation, à travers l'expérience que nous en faisons nous-mêmes. Toute représentation suppose cette manière d'expérience plus ou moins proche » (71). 2 Le monde vu par un autre
France -Québec : le regard de l'autre
Cette contribution s'efforce de décrire ce que, dans le regard que porte le Québec sur la France et inversement chacun retient. Le premier volet porte sur l'imaginaire canadien français de l'origine, formateur de l'identité québécoise, à partir d'un passé auréolé de splendeur. Au regard valorisant pour la culture française répond une vision valorisante de soi-même, qui cimente la trilogie fidélité, persévérance et droit à la terre. Cependant, le constat historique accablant est également source d'amertume, sensible dans les textes fondateurs, mais la France demeure une référence, même si elle est parfois irritante. Le deuxième volet, s'ouvre avec l'imaginaire français de la découverte auquel se greffent l'autosatisfaction et la condescendance jusqu'à ce que la Deuxième Guerre mondiale et ses lendemains établissent des rapports France-Québec sur un pied d'égalité. « Mère, je ne suis pas de ceux qui ont eu le bonheur d'être bercés sur tes genoux. Ce sont de bien lointains échos qui m'ont familiarisé avec ton nom et ta gloire. Ta belle langue, j'ai appris à la balbutier loin de toi. J'ose cependant, aujourd'hui, apporter une nouvelle page héroïque à ton histoire déjà si belle et si chevaleresque. Cette page est écrite plus avec le coeur qu'avec la plume. Je ne te demande par, en retour, un embrassement maternel pour ton enfant, hélas ! oublié. Mais permets-moi au moins de baiser, avec attendrissement et fierté, le bas de cette robe glorieuse qu'il aurait tant aimé voir flotter auprès de son berceau. » Louis Fréchette, A la France !, dans La légende d'un peuple.
2009
De l'autre côté du miroir. Réflexions épistémologiques sur l'ethnographie des anciens alcooliques" Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi
Voix et Images, 1997
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2021
Au fil de ce mémoire, nous allons nous intéresser à l’eau à la fois transparente ou translucide, floue ou nette, en mouvement rythmique, aux reflets changeants, irisant de gamme de couleurs. C’est grâce à l’eau que je matérialise mon imaginaire dans mes créations picturales. Au sein de ce mémoire, nous allons relever les différentes pratiques picturales pour plonger dans l’eau, comme si nous plongions dans l’inconscient, dans un monde inconnu qu’on ne comprend ni directement ni entièrement, mais que nous pourrons toujours interpréter et imaginer. Le spectateur est invité à découvrir d’autres images dans l’image qui lui ait donné à voir, ainsi que qu’à rêver à travers le miroir mobile qui est la surface de l’eau
Béthanie, de l’autre côté du Jourdain
Bulletin de l’Académie Belge pour l’Étude des Langues Anciennes et Orientales
La scène du baptême de Jésus est localisée, en Jn 1,28, à « Béthanie, de l'autre côté du Jourdain » ; mais chacun sait, ou constate en regardant une carte de la Judée, que Béthanie est un village proche de Jérusalem et non dans l'actuelle Jordanie. Les commentateurs ont donc envisagé qu'il y ait un deuxième village du même nom situé de l'autre côté du Jourdain 1 ; mais le site en demeure incertain, car aucune trace n'existe d'un second village de ce nom. On est alors amené à se contenter de cette hypothèse invérifiable ou à entrer dans l'univers complexe de l'utilisation des noms propres, dans les évangiles, voire la littérature biblique d'une manière plus générale. Et c'est en travaillant sur les variantes des noms propres de Marc que l'existence d'un deuxième sens, pour certains noms propres, nous est apparue, un deuxième sens vite abandonné ou perdu de vue et suscitant des variantes, car le mot primitif était devenu incompréhensible. Notre exposé sera en trois points : (1) Quelques exemples de noms propres à double sens dans Marc ; (2) Le lien entre Marc et Jean dans le texte « occidental » ; (3) le sens de l'expression « Béthanie, de l'autre côté du Jourdain », en Jn 1,28.