Pour un plein emploi de qualité. Critique du social-libéralisme, à propos du rapport Pisani-Ferry (original) (raw)
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LE « BON GOUT » AU TRAVAIL. DE L'ESTHETIQUE AU TEMPS DU COMMUNISME : LE CAS DE ION BIBERI
This papers aims to discuss, within a more general frame, is a reflection, the way the intellectuals consecrated during the interwar period deal with the aesthetic phenomenon after the establishment of Communism. Even though the aesthetic point of view is not fully abandoned under totalitarianism, any re-emergence implies, in a way or another, a corruption or even a mutation. The present analysis builds around a case study, that is, Ion Biberi’s effort in the early 70’ to take back a critical discourse crediting the values of style and showing an interest in defining ways of existence through art’s mediation. After he delineated, in the 30’, a somatic frame for the coordinates of individual stylistics – his analysis tackling with the forms of corporeal expressivity as well as their ongoing variation, the communist 70s’ encourage him to define a collective stylistics. This is conceived as a form of collective emotion, shared and unique, named by the critic “starea de mulțime” (crowd state). His texts (Poezia, mod de existență; Arta de a scrie și de a vorbi în public; Arta de a trăi) imagine the possibility to correlate the process of demographic amassment with that of mass aestheticizing. In order to discover a practical facet of this relationship, Biberi turns to three types of instruments, which should function, in his opinion, as “active principles”: “poetry in action/ motion”, “good taste”, and “apprenticeship”.
Résumé Depuis plus de 10 ans, les réformes de l’activation de la protection sociale ont pris une grande ampleur dans tous les pays. Quand on en fait le bilan, on peut comprendre leurs traits communs ainsi que la grande diversité qui a persisté en Europe, et entre l’Europe et les États-Unis. Si les réformes ont eu des conséquences à la fois idéologiques et institutionnelles, si elles ont changé les stratégies politiques, l’activation de la protection sociale s’inscrit dans une logique historique. Partout, ces réformes ont été légitimées par des promesses en matière d’accès à l’emploi, d’élimination de la pauvreté et d’exclusion sociale. Mais ces promesses, on le sait maintenant, n’ont pas été tenues. Si les dépenses sociales ont été contenues, on ne connaît enfin que très mal les effets sur le vécu des personnes, qui sont très difficiles à comparer entre pays. Abstract Workfare and employment promotion after 20 years – more noise than light? A contribution to the still-needed assessment For more than 10 years most countries have promoted the employment of social assistance recipients, that is activation. Any assessment reveals common characteristics as well as continuing and large diversity across Europe and between Europe and the United States. Activation of social protection is part of an historical logic even as these reforms have had both ideological and institutional consequences and have altered political strategies. Everywhere the promises that legitimated the reforms were both access to paid work and elimination of poverty and social exclusion. As we now know, these promises have not been met. While levels of spending have been contained, we know less about the effects on the lived experiences of individuals, these being so hard to compare across countries.
La précarité du travail à l'ère du néo-libéralisme avancé
Emulations - Revue de sciences sociales
Cet article propose une analyse de la précarité du travail au Chili, un contexte reconnu pour la consolidation des transformations néolibérales. On défend l’idée que le niveau de précarité du travail dans le pays ainsi que son invisibilité comme objet de la critique collective, correspondent à un désarmement radical des sens normatifs associés au travail. L’article est organisé en trois parties, dont les deux premières sont consacrées à l’analyse des deux étapes du désarmement normatif de l’idée du travail. La troisième partie présente un portrait contemporain du travail précaire dans ce contexte national.
La critique libérale du Welfare State en France
International Review of Community Development, 1979
On assiste en France à une remise en cause des politiques de services collectifs à laquelle contribuent certains « nouveaux » sociologues et économistes qui contestent vivement les principes mêmes de la sociologie « critique ». Dans cette perspective, la croissance de l’État ne résulte pas de changements dans la domination mais de la tendance des bureaucraties à renforcer leur influence. Il en résulte une nouvelle conception de l’ordre social qui a, à son tour, des implications pour les politiques sociales. L’auteur examine ces dernières dont les caractéristiques sont celles d’un retour à l’économie de marché et d’un désengagement corrélatif de l’État. On oppose maintenant les impératifs de la justice productive et de la liberté aux aspirations à l’égalité exprimées par le Welfare State. L’État providence a échoué. L’individu doit prendre ses responsabilités. Les stratégies témoignent d’un effort de réintroduction de la logique capitaliste dans les politiques sociales. La recapitali...