Les élections communales à Gand (1921-2018) (original) (raw)

Les élections communales à Liège (1921-2018)

Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024

Liège est la deuxième plus grande ville en Wallonie depuis la fusion des communes de 1976. Depuis la fusion, le maïorat est détenu par le Parti socialiste, en partenariat avec différentes formations : Ecolo, les sociaux-chrétiens et, dans la dernière législature, le Mouvement réformateur. Le paysage politique s'est substantiellement modifié ces dernières années : socialistes, libéraux et sociaux chrétiens ont vu leur étiage électoral s'affaisser au profit d'Ecolo, du Parti du travail de Belgique et, occasionnellement, d'organisations de droite radicale. Le scrutin de 2024 est marqué par ce contexte électoral changeant. Il est aussi brouillé par le résultat des élections régionales du 9 juin, qui témoigne d'un rebond des Engagés, par les incertitudes sur la figure du prochain bourgmestre et les débats sur une éventuelle nouvelle fusion de communes.

Les élections communales dans la commune de Bruxelles (1921-2018)

Note du Centre d'étude de la vie politique de l'ULB, 2024

Depuis l’indépendance de la Belgique, la commune de Bruxelles est l’une des plus importantes du pays ; tant matériellement que symboliquement. En 1921, elle a fusionné avec les communes de Haren, Laeken et Neder-over-Hembeek, accroissant plus avant son importance. Longtemps dominée par la famille libérale – le bourgmestre de Bruxelles est libéral entre 1831 et 1982 –, Bruxelles a vu son paysage politique se fragmenter et on a pu observer la (re)montée en puissance de la famille socialiste depuis 25 ans. Cette dernière est désormais défiée par de nouveaux acteurs : les verts sur l’électorat des classes moyennes salariées et le PTB-PVDA sur l’électorat des catégories populaires.

Les élections communales à Charleroi (1921-2018)

Note du Centre d'étude de la vie politique à l'ULB

Charleroi est la plus grande ville de Wallonie depuis la fusion des communes de 1976, qui fut ardemment contestée au ‘pays noir’. Fortement encadrée politiquement et syndicalement par le pilier socialiste, le paysage politique de la ville a évolué ces dernières années : l’étiage socialiste a reculé, même dispersé le vote de droite radicale s’est amplifié, et de nouveaux venus se sont partiellement affirmés. Dans la période contemporaine, c'est particulièrement le cas du Parti du travail de Belgique, qui se situe désormais autour de 20%.

Les élections communales à Anvers (1921-2018). Note de synthèse

Note du Centre d'étude de la vie politiqye de l'ULB, 2024

Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencée à une confrontation entre partis catholique et socialiste, le paysage politique a considérablement évolué ces 30 dernières années avec notamment une perte d'influence notable des partis historiques et une montée en puissance du Vlaams Blok, désormais Vlaams Belang, et d'Agalev, aujourd'hui Groen. Dans la période contemporaine, c'est la percée de la N-VA sous la conduite de Bart De Wever et celle du PTB-PVDA qui ont frappé les imaginations. Cette dernière pourrait rendre encore plus complexe qu'en 2018 l'établissement d'une majorité.

Matthieu Boisdron, Michel Catala (dir.), Les élections municipales de 1977, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020.

2020

Les élections municipales des 13 et 20 mars 1977 sont une étape importante dans l’histoire politique de la Ve République. Ce premier scrutin d’ampleur nationale après l’élection présidentielle de 1974 est marqué par le succès des candidats des partis de l’Union de la gauche – alliance électorale fondée entre le Parti socialiste (PS), le Mouvement des radicaux de gauche (MRG) et le Parti communiste français (PCF) sur la base du Programme commun de gouvernement conclu le 27 juin 1972 – qui s’imposent dans cinquante-cinq communes françaises de plus de 30 000 habitants, notamment dans plusieurs grandes villes de l’Ouest. Les mutations économiques, sociales, démographiques et culturelles qui touchent la France des années soixante-dix bouleversent la donne politique, contribuent à ce succès, et semblent annoncer la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981. Malgré leur importance, ces élections municipales demeurent méconnues. Quarante ans après, ce livre doit permettre d’expliquer le succès de l’Union de la gauche en modifiant l’échelle d’analyse de ce phénomène qui trouve aussi son origine dans un tissu local souvent spécifique et procède donc de dynamiques différenciées, selon les territoires considérés.