Kabylie : La Kabylie antique (original) (raw)
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si hadj mohand, 2019
Les contes anciens de Kabylie sont des fables qui nous enseignent sur les difficultés de la vie et l'organisation socio-économique du peuple kabyle dans les temps anciens, très anciens. Ces contes avaient pour but, en plus de divertir les enfants, de leur apprendre les qualités morales qu'il faut acquérir dans la la vie familiale en particulier et dans celle de la société en générale. Ils sont riches d'évènements, autant que de dilemme a résoudre. c'est dans ce sens qu'ils constituent un instrument pédagogique précieux pour les parents. Ces histoires séculaires transmises de bouche a oreille survivent au temps et aux grands changements socio-économiques, ils constituent la richesses des sociétés traditionnelles, mais peuvent être d'une utilité indéniable aux sociétés modernes., autant qu'elles peuvent servir pour la thérapie de groupe des sociétés modernes.
Olivier (la culture de l'Antiquité à la Kabylie contemporaine)
L'olivier a été l'une des parties fondamentales de l'économie et de l'alimentation antique. On en suit relativement bien l'évolution en Afrique du Nord depuis la plus haute antiquité jusqu'à la Kabylie moderne. L'étude de cette dernière permet de mieux saisir nombre de questions.
Ziama Mansouriah, antique Choba municipium (Petite Kabylie)
Synthèse sur un petit port (en deux parties séparées par 3 km), un port punique protégé par une île, un port romain dans l'embouchure d'un oued. Rempart du IIe siècle, restriction du périmètre et enceinte byzantine. Sépultures,, stèles, inscriptions, ....
La culture de l’olivier, de l’Antiquité à la Kabylie contemporaine
Encyclopédie Berbère, XXXV, 2013
L'olivier a été la principale culture arbustive en Afrique du Nord depuis l'Antiquité. Les vestiges archéologiques, les textes antiques, médiévaux, et modernes fournissent une documentation considérable. On peut également s'appuyer sur les méthodes et usages traditionnels, toujours en usage malgré les progrès récents des méthodes modernes, notamment pour le pressage.
Recherches sur l'Architecture funéraire de la Kabylie et du Titteri (Algérie)
En Maurétanie césarienne, la Kabylie du Djurdjura, la vallée de la Soummam et le flanc nord-est du Titteri ont livré une série de monuments funéraires antiques de différents types : deux très grands mausolées cylindriques (Taksebt et Dellys), des mausolées cubiques sur gradins surmontés d’une pyramide, un mausolée triconque, des mausolées-tours. Compte tenu de l’importance de ces monuments, il s’agit dans tous les cas d’inhumations privilégiées, même s’ils n’atteignent pas à la grandeur et à la somptuosité des mausolées royaux. À ces monuments imposants, s’ajoute une nécropole rupestre encore énigmatique, probablement tardive, le Dra Zeg et-Ter.
Kabylie : La région dans les écrits arabes
Encyclopédie berbère, 2004
Les termes de « Kabylie » et « Kabyles » se sont, comme l'on sait, imposés au milieu du XIX e siècle au moment où, prenant possession de l'Algérie, les Français (militaires, administrateurs puis chercheurs) ont éprouvé le besoin d'identifier les différentes régions de la colonie et les populations qui y étaient établies. Ces termes qui proviennent de l'arabe qabâ'il (sing. qabîla) = « tribu », étaient déjà utilisés par les citadins (Arabes, Berbères arabisés, Andalous et Turcs) pour désigner les ruraux, aussi bien nomades que sédentaires, dont l'organisation sociale et politique reposait sur la forme tribale. Dans ces conditions, il est évidemment difficile de retrouver dans les écrits des historiens et géographes de langue arabe qui écrivaient entre le X e siècle et le XVI e siècle des informations portant sur un espace et des populations qui ne seront identifiés comme tels que bien plus tard. La démarche consistera donc, à partir des territoires définis comme kabyles au milieu du XIX e siècle, à retrouver les informations qui s'y rapportent dans les écrits antérieurs. Les écrits passés en revue-qui n'épuisent pas le sujet-sont ceux des auteurs suivants : Ibn Hawqal (X e siècle), El-Bekri (XI e siècle), Al-Idrîssî (XII e siècle), l'auteur anonyme du Kitâb Al-Istibsâr (XII e siècle), Al-'Omârî (XIV e siècle), Abu l-Fidâ (Aboulféda, XIV e siècle), Ibn Khaldoun (XIV e siècle) et Léon l'Africain (XVI e siècle). Lieux cités À part celle d'Ibn Khaldoun dont le récit s'articule autour d'événements décrits et analysés, toutes les descriptions renvoient à une connaissance fondée sur les cités, les axes commerciaux, les oueds, les villages, bourgs, marchés situés entre deux grandes cités et les ports. Le reste de l'espace reste très souvent méconnu ; on mentionne parfois l'arrière-pays d'une cité, les populations vivant dans les massifs environnants Kabylie : La région dans les écrits arabes Encyclopédie berbère, 26 | 2004