Les récits de voyage épistolaires en Arabie au XVIIIe siècle (original) (raw)
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Arabe et Arabie: enquête sur les récits des pèlerins à Jérusalem (1550-1615)
Article paru dans les Travaux de littérature, XXIII, ADIREL, 2010, Les écrivains français et le monde arabe, p. 61-71 A partir d'une enquête lexicologique, l'article construit la définition du mot "arabe" dans un corpus viatique français du XVIe siècle. En s'attachant à identifier les éléments de dénotation et de connotation, il réfléchit aux effets de l'usage de ce terme sur la notion d'altérité.
Saba' est alors la principale puissance en Arabie. Son nom apparaît vers 750 av. J.-C., dans la titulature des premiers souverains connus. Sa capitale est Marib, une ville en bordure du désert intérieur, au débouché d'une vallée qui draine les eaux d'un vaste bassin montagnard. Saba' se caractérise par une langue (le saba'ique), un panthéon, un calendrier et un système de datation qui lui sont particuliers.
Voyageurs musulmans du Moyen Âge
Intervention dans l'atelier pédagogique des « Journées de l'Histoire du Monde Arabe 2021 : Les Arabes et le monde » (Institut du Monde Arabe, Paris, 1er décembre 2021)
L'historiographie rasûlide (Yémen, XIIIe-XVe siècle)
Studia Islamica 102-103, p. 35-70, 2007
L’Arabie du Sud voit sous le règne des sultans rasūlides un essor sans précédent de la production d’ouvrages historiques. Peut-on pour autant parler d’une véritable « historiographie rasūlide » ? Faut-il voir dans cette efflorescence d’écrits la simple influence d’une dynastie qui n’hésita pas à se présenter comme une lignée de princes lettrés et savants, qui encouragea la diffusion du savoir par la fondation de madrasas, s’enorgueillit de posséder une riche bibliothèque et d’accueillir des oulémas du monde entier ? Le présent article propose une relecture des chroniques et recueils de biographies produits dans l’orbe du sultanat yéménite entre la fin du XIIIe et le début du XVe siècle, en s’intéressant plus particulièrement aux projets des différents auteurs tels que leurs préfaces les révèlent et aux formes d’organisation de la matière historique. Au-delà de l’affirmation – somme toute banale - de véritables chroniques de cour, c’est la constitution de recueils de biographies intégrant en leur sein des membres de l’État qui constitua un véritable enjeu d’écriture. L’émergence de formes littéraires inédites, déroulant en parallèle les générations des gardiens de la foi et des serviteurs du pouvoir s’explique sans aucun doute par la volonté de légitimer l’alliance durable entre les hommes de religion et l’Etat sultanien. Rasulid Historiography (Yemen, 13th-15th Century) Southern Arabia knew under the Rasulid Sultans an unprecedented flowering of historical works. Can we therefore speak of a true "Rasulid historiography"? Did this development result of the dynastic patronage, since the Rasulids did not hesitate to present themselves as a lineage of princes and scholars, who encouraged knowledge through the building of madrasas, the establishment of a huge library and the reception of scholars from around the world? This paper suggest a new reading of the chronicles and biographies written within the Sultanate from the late thirteenth to the early fifteenth century, with special attention to the author’s intents as revealed by their prefaces and the general organization of their historical material. Beyond the visible rise of court chronicles, the emergence of biographical collections including the members of the State is the most original feature of this Rasulid historiography. The creation of a new literary composition, presenting in a parallel fashion the generations of guardians of the faith and of state servants, was undoubtedly aiming at legitimizing the lasting alliance between men of religion and state.
L'objectif de cette contribution est de faire un inventaire méthodique des documents épigra-phiques de l'Arabie du Sud entre la fin du IV e siècle, période du rejet du polythéisme par les souverains du royaume de imyar, et le milieu du VI e siècle, date des dernières inscriptions sudarabiques connues. J'y examine brièvement ce que leur distribution chronologique, géo-graphique et thématique nous apprend sur le royaume de imyar pendant les deux derniers siècles de son histoire. Cet inventaire est complété par la liste des villes dont on trouve mention dans les documents épigraphiques des V e-VI e siècles. Quatre annexes viennent ensuite : les documents épigraphiques classés d'après leur sigle, par règne, par provenance et par thème. Abstract The aim of this paper is to draw up an inventory of the epigraphical material from South-Arabia, from the 4 th century, at the time when the kings of Himyar rejected polytheism, down to the mid-6 th century, when the last Sabaic inscriptions where written. By looking at their chronological, geographical and thematic distribution, I try to improve our knowledge of the last centuries of the kingdom of Himyar. I also list the towns mentioned in the epigraphical material from the 5 th-6 th centuries. This paper is followed by four appendices: inscriptions classified by classification mark, reign, location and topic.
« Arabes. XVIe siècle-vers 1780 », dans François Georgeon, Gilles Veinstein, Nicolas Vatin (dir.), avec la collaboration d’Elisabetta Borromeo, Dictionnaire de l’Empire ottoman, Paris, Fayard, 2015, p. 94-96. , 2015
94 du xvi e s., dont environ 500 orthodoxes et quelques juifs. Après une certaine stagnation aux xvii e et xviii e s. (peut-être liée au développement de la route maritime directe Alexandrie-Istanbul), elle connut une nouvelle croissance au xix e s. N. Vatin
Du Portugal au Maghreb, du Maghreb au Portugal: les déplacements des ambassadeurs au XVIIIe siècle
2018
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