De la coopérative à la coopération... et réciproquement (original) (raw)
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De la mutualisation à la coopération
2015
Dans le cadre de la rationalisation de l’appareil de formation initiale de ses 150 ecoles de service public, le Ministere de la fonction publique francaise a mobilise des professionnels issus de ces ecoles pour engager des travaux de mutualisation pedagogique a travers la conception de referentiels de competences-formation. Nous montrerons que cette mutualisation n’a permis de ne constituer que des referentiels de connaissances potentiellement actionnables (Penalva) pour partager la connaissance a l’interieur d’une structure organisee et d’un projet porte par le collectif (Crampes) et que leur operationnalisation dans des dispositifs de professionnalisation ne sera atteinte qu’a partir d’un processus de cooperation entre parties prenantes.
L’expérience d’une coopérative d’activité et d’emploi : de la collaboration… à la coopération ?
2019
Depuis sa création, la FTI relève, à travers l'expérience de ses partenaires et de ses client.e.s, des difficultés, des questions, des crises en lien avec les enjeux de collaboration, de coopération comme de participation. Nous constatons une volonté des acteur.rice.s de s'affranchir de la reproduction des pratiques entrepreneuriales ou démocratiques classiques. Cette volonté s'illustre selon nous par la volonté de responsabiliser les élu.e.s et les citoyen. ne.s, les salarié.e.s et leurs managers dans la prise de décision (participation, implication des différentes parties prenantes dans le processus de construction des projets) et par la volonté de les impliquer à la vie stratégique et économique du territoire ou de l'entreprise (sociétariat, participation aux AG, apports en capital). Pour préparer le séminaire de recherche interdisciplinaire organisé mensuellement en 2017-2018 par la Fabrique des Territoires Innovants, nous sommes parti.e.s du constat que l'injonction au collaboratif ne garantissait pas sa réalisation et que les travaux scientifiques ont le mérite d'apporter des connaissances quant aux mécanismes à comprendre pour la mettre en oeuvre. Ce séminaire de recherche a été l'occasion de renforcer notre état des lieux des recherches en cours sur les théories et les pratiques autour de la collaboration, de la coopération et de la participation. Si ces démarches sont souvent menées par la promesse qu'elles portent-meilleure application de la décision, décisions mieux définies et plus cohérentes-l'effet escompté n'est pas toujours au rendezvous. Plusieurs hypothèses peuvent permettre de comprendre ce décalage. La première, que porte la FTI, est de distinguer coopération, collaboration et participation. Nous considérons en effet que la société est constituée de rapports sociaux. En ce sens, la coopération est plus évidente que la collaboration puisqu'elle tient pour acquises les inégalités entre les individus, leur attribue à chacun un pouvoir égal et ce quel que soit leur apport, pourtant par nature différent. Dans le cas de la collaboration, qui pour nous ne peut se mettre en place que de façon volontaire, construite et ponctuelle, il y a une mise au travail de chacun.e pour se mettre à égalité et contribuer de la même façon à la même chose. Ce terme est la formulation d'un construit social volontaire qui cherche à créer une situation sociale unique, presque idéale. Elle s'inscrit complètement dans un processus de civilisation en ce sens qu'elle doit faire appel à des règles et à des normes que les individus finiront par intérioriser. Par cette revue, nous souhaitons contribuer à identifier et formaliser les enjeux de ces situations sociales qui sont complexes d'un point de vue social et exigeantes d'un point de vue individuel. Vous trouverez pour chacune des contributions une lecture de son apport pour la FTI. Je tiens à remercier tou.te.s les auteur.rice.s qui ont participé à ce séminaire. Vous pourrez retrouver les comptes-rendus de leurs interventions sur le blog hypothèse : https://fti.hypotheses.org/. Je remercie plus particulièrement Jacqueline Candau, Régis Cortesero, Maya Leclerq et Séverine Romanowski ainsi qu'Hervé Gouil pour leurs contributions actives au workshop ainsi qu'à tout le travail préparatoire de cette revue. Enfin, je remercie Ivan Lechat et l'équipe FTI pour le travail de sublimation de nos travaux dans ce bel ouvrage.
De la compétition à la coopétition
Revue Française de Gestion, 2017
Cette étude porte sur une nouvelle pratique de crowdsourcing d’idées qui consiste à recourir simultanément à la coopération et à la compétition (la « coopétition ») pour mobiliser la foule. Les auteurs présentent cette nouvelle approche et explorent, en mobilisant la théorie de l’interdépendance sociale, dans quelle mesure le principe de coopétition est appliqué dans ce contexte. À l’aide d’une étude empirique, ils montrent que les plateformes présentent pour l’essentiel des formes atténuées ou marquées de coopétition. Ils discutent les implications pratiques et théoriques de ces résultats.
De la collaboration au partenariat
Éducation et francophonie, 2005
Dans une perspective de promotion des pratiques éducatives inclusives en milieu préscolaire, ce texte fait la synthèse des recensions antérieures d’études sur la collaboration, la concertation, la coopération et le partenariat. L’analyse de ces recensions antérieures précise les principaux concepts appliqués à différents domaines : scolaire, travail d’équipe-école, milieux cliniques… Ces relations antérieures mettent en valeur l’importance des relations de collaboration et de concertation dans l’établissement d’un partenariat interorganisme. Parmi les avantages, le travail en collaboration favorise une hausse de la capacité de développer, d’optimiser, d’améliorer, d’accélérer et de changer les façons de faire de l’organisation : l’amélioration de la qualité des services. Les auteurs terminent en relevant les pistes de recherche et de développement en matière d’éducation inclusive. Ils retiennent un modèle de programme virtuel de perfectionnement comme outil d’apprentissage à la coll...
Revue internationale d'éducation de Sèvres, 2002
La crise du système scolaire Dans la société de la nouvelle économie, des sites Internet, de l'inversion des flux migratoires du sud vers le nord, de la globalisation économique sinon culturelle, les requêtes que les apprenants, les familles et la société même adressent à l'école et à ses opérateurs ont changé. Le changement, et de la structure occupationnelle, et du concept même d'occupation, la recherche axiologique croissante, la possibilité de satisfaire l'instruction en dehors de l'école, une incidence et importance mineures de l'action de formation de l'école (comme lieu et agent de préparation spécifique) 3 ne sont que certains des sujets qui rendent nécessaire une réflexion sur le rôle de l'école dans une société marquée par de rapides changements. Déjà, dans les années 80, un document OCDE-CERI signalait que, fréquemment, la perception sociale du système scolaire était centrée sur la faible efficacité de ce dernier. En particulier, la formation était définie selon deux types de représentation antagoniques : celle « de l'élitisme » et celle « de l'égalitarisme » 4. Selon la première, l'école semble avoir pris le chemin de la médiocrité ; pour ce qui est de la seconde, le système de formation semble incapable de contribuer au « rattrapage » des handicaps socioculturels. Dans un tel contexte, devant la nécessité de redéfinir les rôles et les devoirs de l'établissement scolaire, l'école doit avant tout, d'après Meighan et Reid, « cesser de faire des choses que d'autres peuvent mieux faire et s'occuper des buts de l'éducation » 5. Ce qui est devenu évident pour tous, c'est, d'une part, la perte d'efficacité de l'école et, de l'autre, le besoin urgent de partager avec la famille, premier milieu éducatif, l'action de formation institutionnelle. Dans la société de la communication et de l'incertitude, il n'est plus possible de reconnaître à l'école un rôle d'exclusivité / centralité dans le parcours de formation des nouvelles générations. Par conséquent « la prétention de continuer à penser à l'instruction scolaire comme quelque chose d'autosuffisant et d'achevé (…) n'a plus de raison d'être. Il est indispensable de s'habituer à considérer le curriculum de l'école comme une expérience "conditionnelle", c'est-à-dire dépendante des conditions culturelles extérieures à l'école et influencée par elles, et l'expérience même de l'école comme "provisoire" dans son ensemble, autrement dit relative, pas décirevue internationale d'éducation-SÈVRES
"Le compagnonnage, une fraternité opérative"
La Chaîne d'Union n° 84, 2018
Parmi les organisations à caractère fraternel, les compagnons du Tour de France occupent une place d’autant plus importante au regard des francs-maçons qu’il est tentant de voir en eux des cousins plus ou moins éloignés. Sans entrer une nouvelle fois dans le débat, complexe, des parentés plus fantasmées que réelles entre la franc-maçonnerie et les compagnonnages, il est intéressant d’examiner ici quelques aspects méconnus de la fraternité compagnonnique. On aura de la sorte une vision un peu plus juste des origines réelles des compagnonnages, origines qui restent d’autant moins bien connues que non seulement les ressources archivistiques font souvent défaut, mais aussi — et surtout — parce que les idées reçues priment encore trop souvent sur l’étude objective.
Etude de la coopération au sein d’une coopérative artisanale
RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise, 2016
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