Marollien, Marollian, Brusseleir, Bruxelloises (original) (raw)
Related papers
Marolles, Lucrèce, 2024
En 1650, Michel de Marolles (1600–1681), abbé de Villeloin, fait paraître “Le Poète Lucrèce, latin et françois”, où il donne une traduction de “La Nature des choses” à partir essentiellement de l'édition de Lambin. L’une et l'autre (l’édition et la traduction) sont désormais vétustes, dépassées, démodées. Par contre, la préface de l’ouvrage, assortie d'une notice consacrée à la vie de Lucrèce, présentent un état caractéristique de la réception de l’épicurisme au milieu du XVIe siècle, et de l’érudition grecque, et surtout latine, de l’époque. Nous en donnons une version en français actuel.
Notice sur le ''vocabularium bruxellense
1996
Un médiéviste néerlandais, H. F. Reijnders, décédé récemment, est connu comme l'éditeur de deux manuels pour apprendre à lire à haute voix, des artes lectoriae. L'un des deux, YArs lectoría d'Aimeric, fut publiée, en trois tranches, dans la revue Vivarium (vol. IX, 2, X, 1-2, 1971-72). Le second : Magister Siguinus, Ars lectoría. Un art de lecture à haute voix du onzième siècle. Édition critique sous la direction de Joseph Engels +, par C. H. Kneepkens et H. F. Reijnders, est parue chez Brill, à Leyde, en 1979. Les héritiers de H. F. Reijnders ont trouvé parmi ses papiers un dossier volumineux contenant la transcription dactylographiée d'un vocabularium latin et, dans l'espoir de faire un jour éditer ce travail, ils l'ont déposé au bureau de la section médiévale de l'Institut Constantin Huygens à La Haye. Ce vocabularium n'est pas totalement inconnu. Il existe une étude de M. J. Saenger Silke : Vocabularium Bruxellense. Study of its sources with particular reference to Paulus 's Epitome of Festus, Urbana, Illinois, 1977. Puis, les éditeurs de VArs lectoría de maître Seguin ont signalé dans l'introduction à leur édition que des extraits de ce texte ont été incorporés dans le vocabulaire en question. Je reprends ici leur description du manuscrit :
Miribel - Tramoyes - Beynost - La Boisse
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2009
Le décapage conduit au lieu-dit Sous le Port a concerné une surface de 8 580 m². Les vestiges mis au jour attestent la fréquentation de l'endroit, situé sur la bordure orientale de l'ancien marais des Echets, à différentes époques.
Les nécropoles de Marolles-sur-Seine
Depuis une cinquantaine d'années, les plaines alluviales de la Seine et de l'Yonne, sont l'objet d'une extraction systématique des sables et des graviers. Sur les 16 000 ha que comptent ces fonds de vallée, dans leur partie seine-et-marnaise, près de 3 500 ha ont déjà été exploités et forment une multitude de plans d'eau. Si tout un chacun peut aisément voir cette modification rapide et permanente du paysage, la disparition des traces qui permettent d'établir sa genèse et son évolution, est beaucoup moins perceptible. Le potentiel archéologique de ces deux plaines a très tôt été pris en compte grâce aux prospections aériennes et au suivi archéologique des carrières. Ce dernier s'est progressivement développé à partir de 1959, grâce à la disponibilité de bénévoles, puis de façon systématique et professionnelle dès 1978, à l'initiative de la Direction des Antiquités préhistoriques d'Ile-de-France et du Conseil Général de Seine-et-Marne. Le contrôle régulier des terrassements sur environ 2 700 ha pendant près de 40 ans, a mis en évidence de très nombreux témoins d'occupations humaines s'échelonnant du Paléolithique supérieur (il y a 15 000 ans) à l'époque moderne (XVIIIe siècle). L'âge du Bronze et notamment sa phase finale (du XIVe au VIIIe siècle avant notre ère) est une période particulièrement bien documentée, tant dans le domaine domestique que dans celui des pratiques rituelles et funéraires, comme le montrent les nombreux sites repérés ou fouillés sur le territoire de Marolles-sur-Seine.
Books that shook Russia, 2010
Books that shook Russia < Slavica Bruxellensia 5 La Russie a été redécouverte par les Occidentaux au XVI e siècle, après la domination mongole et l'établissement de la principauté de Moscou. Le premier livre sur la Russie sorti à l'époque en Occident qualifiait le pays de "rude and barbarous kingdom» 1 … L'auteur anglais se trouvait dans le pays sous le règne d'Ivan le Terrible (pas vraiment le tsar le plus sympathique) et y a été le témoin de la guerre sanglante qu'Ivan IV mena contre les boyards. Ce point de vue est devenu un cliché de la Russie : cruelle et barbare. (Qu'aurait écrit un voyageur italien sur les Pays-Bas du sud s'il avait fini dans la "Furie espagnole"?) Les vastes contacts entre les marchands anglais, néerlandais et les diplomates occidentaux aux XVI e et XVII e siècles sont à l'origine de la publication de nombreux livres qui ont été lus pendant des décennies, voire parfois même pendant des siècles, par les voyageurs sur le point de partir en Russie. Les livres les plus lus étaient : Rerum Moscoviticarum Commentarii (1549) de Sigismund von Herberstein, Moscovia (1586) de Antonio Possevini, Orientalische Reise (Voyage oriental) (1647) d'Adam Olearius, Histoire des Guerres de la Moscovie (début du XVII e siècle) de Isaac Massa, Noord en Oost Tartarye (Tatarie du nord et de l'est) (1692) de Nicolaes Witsen. Si on les lit attentivement et dans l'ordre chronologique, il ressort que la plupart des voyageurs empruntent à l'un et à l'autre et que donc les jugements voire les préjugés d'un livre finissent dans l'autre. Les réformes déchaînées de Pierre le Grand et le brillant gouvernement de Catherine II renforcèrent encore l'intérêt des Occidentaux pour le sphinx de l'Est. Mais le XVIII e siècle n'a fourni aucun livre sur la Russie qui ait résisté à l'épreuve du temps (sauf peut-être Viaggi di Russia de Francesco Algarotti, qui a visité le pays en 1739 et a lancé la célèbre formule «Saint-Pétersbourg est la fenêtre par laquelle la Russie regarde l'Occident»). 2 C'est aussi le cas de La Russie en 1839, le livre paru en 1843 du Français Astolphe de Custine. Son père et son grand-père étaient des soldats qui avaient sympathisé avec les révolutions (américaine et française). Ils allèrent tous deux se faire trancher la gorge par Robespierre. Le marquis de Custine a composé plusieurs oeuvres littéraires, mais elles sont à peu près passées inaperçues et nous n'aurions sans doute jamais entendu parler de lui s'il n'était pas allé en Russie et n'avait pas écrit un livre à ce sujet. Le sort de son père et de son grand-père ont fait du jeune marquis un ardent partisan de la monarchie. Il est parti dans la Russie de Nicolas Ier pour s'assurer lui-même sur place de la grande vertu d'une monarchie autoritaire réactionnaire. Il en est revenu républicain.
La reine des Marolles et le Roi des Belges : anonymat et souveraineté populaire
Sigila, 2019
Que se joue-t-il au Bal National, à la veille de la passation des pouvoirs d’Albert II à Philippe? Par quel reenactment le peuple belge est-il le peuple belge? Quel rôle joue la tension entre anonymat et singularisation dans l’incarnation de la souveraineté populaire? De trémolos en trémoussements, danseurs et danseuses d’un soir se dotent d’un Roi des Belges – et de leur voix dans le Concert des Nations. Mots-clés : Anthropologie politique ; anthropologie urbaine ; rituel politique ; reenactment ; Belgique ; royauté ; anonymat ; peuple ; souveraineté ; ville festive ; carnaval ; regalia ; rumeur.
Les Encheleis/Encheleai/Engelanes reconsidérés
Le pouvoir et la parole, Melanges en mémoire de Pierre Carlier (A. Guieu-Coppolani, M.-J. Werlings, J. Zurbach, eds), Nancy ADRA, 2021, pp. 577 – 594, 2021
Résumé La première tribu attestée dans le sud de Dassaretia était les Encheleans / Encheleai / Enchelei (HECATAIOS, FHG 73; FGrH, 103). Sur leur appartenance ethnique, différentes opinions ont été formulées, parfois par le même auteur. L'opinion la plus répandue était celle de leur origine illyrienne. Une deuxième opinion est qu'ils sont indigènes, ultérieurement assimilés par les Illyriens. D'autres auteurs supposent une origine épirote, voire grecque, de ces tribus, mais assimilées par des Illyriens, ou des Béotiens émigrés en Illyrie et complètement intégrés. Des théories d'origine distincte : épirote, brygienne, macédonienne et même grecque, ont également été créées et défendues. Dans cet article, l'origine autochtone est élaborée sur la base de sources écrites, épigraphiques et archéologiques - à première vue le rituel funéraire avec des masques d’or placés sur le visage du défunt (célèbre nécropole de Trebeništa, près du lac d'Ohrid, Macédoine). ABSTRACT The earliest attested tribe in southern Dassaretia were the Encheleans/Encheleai/Enchelei (HECATAIOS, FHG 73; FGrH, 103). On their ethnicity, different opinions have been formulated, sometimes by the same author. The most widespread opinion was that of their Illyrian origin. A second opinion is that they were indigenous, later assimilated by the Illyrians. Other authors assume an Epirote, or even Greek origin of these tribes, but assimilated by Illyrians, or Boeotians who emigrated to Illyria and completely integrated. Theories of distinct origin: Epirote, Brygian, Macedonian, and even Greek, were also created. In this paper the autochthonous origin is elaborated on the basis of written, epigraphic and archaeological sources - at first glance the funeral ritual with golden masks placed on the face of the deceased (famous necropolis of Trebeništa, near Lake Ohrid, Macedonia)
Bruxellois à Vienne, viennois à Bruxelles
2004
La haute administration dans les Pays-Bas autrichiens, 1999 Portraits de femmes, 2000 Gestion et entretien des bâtiments royaux dans les Pays-Bas autrichiens (1715-1794). Le Bureau des ouvroges de la Cour, Kim Bethume, 2001 La diplomatie belgo-liégeoise à l'épreuve. Étude sur les relations entre les Pays-Bas outrichiens et la principauté de Uège ou XVIII* siècle, Olivier Vanderhoegen, 2003 La duchesse du Maine (1676-1753). Une mecène à la croisee des arts et des siècles, 2003 HORS SÉRIE
Genèse de la maison bruxelloise
A l'inverse de nombreuses villes européennes, la densité urbaine bruxelloise s'est développée autour de la maison mitoyenne individuelle. Malgré une reconnaissance implicite, il n'en existe aucune étude monographique. L'objectif de ce chapitre est de rendre compte de la genèse et de l'évolution de la typologie résidentielle de référence du logement à Bruxelles à travers l'enchaînement de mutations sociales ou matérielles qui en ont modifié les propriétés physiques ou d'usage (Ledent, et Masson, 2014). Cet enchaînement est étudié depuis les premières traces de sédentarisation jusqu'à la mise en place d'un archétype à la fin du XX e siècle.