Parole et stratégies de communication aux limites de l’humain (original) (raw)
Related papers
Role De L’Approche Humaine Dans La Gestion Communicationnelle D’Une Crise
Conhecimento & Diversidade
Dans l'exercice de son activité, aucune organisation n'est immunisée contre les situations de crise. Crises majeures de santé publique, ruptures organisationnelles, effondrements de système ou éclatements culturels sont des situations qui tendent à échapper au monde de l'exceptionnel (LAGADEC, 1991). La crise sanitaire Covid-19 est une crise d'envergure planétaire. Elle a bouleversé le fonctionnement de tous les systèmes en l'occurrence les systèmes éducatifs. Au Maroc, les pouvoirs publics ont entrepris des stratégies et des mesures afin de limiter au plus grand degré les effets de la crise sur la scolarité des étudiants et d'assurer une continuité pédagogique. En vue de concrétiser ces mesures, une activité importante de communication a été déployée. Cette gestion communicationnelle ambitionnait à informer les étudiants sur les changements prévus et à leurs impliquer dans le nouveau mode d'apprentissage, qui a été assuré à distance. Durant cette période...
Signes et communication dans les civilisations de la parole
2016
Les mégalithes et leur insertion sémantique dans le paysage. Langage d'ancêtres Primitiva BUENO RAMÍREZ, Rodrigo de BALBÍN BEHRMANN et Rosa BARROSO BERMEJO p. Pierres dressées et mâts-totem : le pilier comme vecteur de communication publique dans les sociétés pré-littéraires Christian JEUNESSE p. Les signes « à valeur ajoutée » dans l'expression graphique schématique du Néolithique Philippe HAMEAU p. Faire « parler » les pierres. Le modèle naturaliste en archéologie préhistorique. Le cas de la Vallée des Merveilles, 1868-1913 Maddalena CATALDI p. Communication visuelle autour du Camp du Château à Salins-les-Bains (Jura, France) : mise en évidence d'un réseau de relations visuelles à l'âge du Bronze Estelle GAUTHIER et Jean-François PININGRE avec la collaboration de Hervé GRUT p. Expression graphique et espace de communication à l'âge du Bronze final. Le bassin rhénan et les Alpes occidentales (du XIII e au IX e siècle av. J.-C.) Vincent GEORGES p. Clamor, couvre-chefs et batterie de cuisine : communication et cryptage des données chez les Celtes de l'âge du Fer Olivier BUCHSENSCHUTZ p. La dalle gravée de Teyssieu (Lot), support d'une communication sans écriture Gilbert-Robert DELAHAYE p.
La communication à l’époque de sa reproductibilité technique
In questo saggio l’autrice si interroga sul ruolo delle istituzioni educative tradizionali nel contesto della società contemporanea caratterizzata dalla crisi delle ideologie forti (Vattimo, Rovatti, 1983), dalla trasformazione economica da un capitalismo di produttori ad un capitalismo di consumatori (Bauman 1998), dalla fine delle grandi narrazioni (Lyotard,1979). In particolare si analizza come lo sviluppo delle tecnologie della comunicazione e le esperienze mediate dai circuiti digitali, che sembrano acquistare maggiore realtà delle relazioni dirette, hanno modificato profondamente la natura dei vissuti soggettivi. In questo quadro di riferimento, la didattica delle lingue-culture, in quanto disciplina di intervento, si trova a dover agire per ristabilire la centralità del soggetto apprendente a tutti i livelli: quello della classe, della ricerca, del mercato, delle istituzioni e delle istanze politiche.
Déjouer l’impasse du lien et de la parole
Nouvelles pratiques sociales, 2007
L’intervention auprès des jeunes adultes itinérants est empreinte de difficultés et de paradoxes qui se dévoilent tant dans l’établissement d’une relation d’aide que dans celui d’une communication à la fois désirée et évitée. L’analyse qualitative en profondeur d’entretiens de recherche menés auprès de ces jeunes et des aidants qui les côtoient a permis de cerner trois points d’ancrage de l’aide proposée à ces jeunes, qui permettent de contourner les obstacles associés au lien et à la parole. La discussion ainsi amorcée autour des concepts de position des acteurs, de cadre d’intervention et de mouvement de la relation d’aide suggère un nouveau regard sur les processus qui dynamisent l’intervention menée auprès de ces jeunes adultes.
Médias et limitation de la communication
Hermès, 1989
Ma thèse est simple: les médias (radio et télévision, voire publicité, à l'exclusion des journaux) mettent en scène des opinions collectives, mais dans les modalités de la communication directe entre individus. Telle quelle, cette thèse est assez triviale. Mais il reste à définir ce qu'est une opinion collective, et ce que sont ces modalités de la communication. Je distinguerai l'opinion collective de l'opinion commune et de l'opinion publique. Une opinion commune est aussi /Opinion commune. C'est une opinion dont je pense que tout le monde la partage, c'est-à-dire que tout le monde pense que tout le monde pense... que tout le monde la partage. Il ne s'agit pas là d'un « common Knowledge », puisqu'il n'est pas question de savoir, mais d'opinion, c'est-à-dire d'une croyance qui se sait croyance (donc qui sait qu'elle n'est pas un savoir, et qu'on ne pourra jamais exhiber quelque fait véritable pour la fonder), le racisme est une opinion, parce que personne ne pense vraiment que la race est un fait génétique constatable, ni surtout que le fondement du racisme est un fait génétique. Mais on peut éventuellement savoir (c'est un fait sociologique) qu'il existe des racistes. Cependant c'est là un « savoir » d'opinion : on ne peut contrôler ce fait qu'en demandant aux gens... leur opinion. Ce « fait » sociologique ne repose donc pas sur un fait de savoir. Le racisme n'est pas une opinion commune: les racistes pensent qu'il existe des anti-racistes qui ne partagent pas leur opinion. On pourrait peut-être citer comme opinion commune : « il vaut mieux, pour un homme politique, ne pas se contredire publiquement ». Une opinion publique n'est pas une opinion commune: je pense que d'autres ne la partagent
Conventions et limitations de la communication
Hermès, 1988
pierre livet CONVENTIONS ET LIMITATIONS DE LA COMMUNICATION* La notion de convention intervient aujourd'hui dans plusieurs problématiques, et sous des acceptions diverses •: convention et « common knowledge » de Lewis, liés à l'émergence des normes en théorie des jeux (Ullman Margalit et Schotter), débats sur la nature conventionnelle des actes de langage (Searle), définition des règles, des normes et des exigences inhérentes à l'activité « communicationnelle » de Habermas et Apel. Je vais tenter d'ordonner le débat sur la nature des conventions selon un axe qui conjugue deux repérages : 1. celui des possibilités d'application d'une convention, plus exactement, de la reconnaissance de son application (en fait, de son infirmation) ; 2. celui des limitations de la communication. J'esquisserai aussi les modalités originales d'utilisation, de ces limitations de la communication au niveau collectif (marché, politique, droit). On pourrait croire que, plus on s'éloigne de la simple coordination de la théorie des jeux, pour aller vers des analyses plus anthropologico-philosophiques, plus le scheme de la communication va s'enrichir, plus la communication va gagner en plénitude, puisqu'on ajoute des exigences supplémentaires, qu'on est de moins en moins réductionniste. Je voudrais montrer qu'au lieu, dans cette progression, d'additionner des positivités, on découvre à chaque étape des limitations successives de la communication. A des exigences toujours supérieures correspondent en fait à chaque fois des limitations qui interdisent la pleine satisfaction de ces exigences. * Certaines des thèses de cet article ont déjà été soutenues dans « Les limitations de la communication », les Etudes philosophiques, oct. 87.
Bulletin D Analyse Phenomenologique, 2014
En 1800, dans une Metakritik über den Purismus der reinen Vernunft, le penseur allemand Johann Georg Hamann reprochait à Kant d'avoir, dans sa première Critique, sinon éludé, en tout cas insuffisamment considéré, la question du langage : serait-ce à dire que, selon Hamann, il n'est pas « venu à l'esprit » de Kant « de préparer d'abord le champ par la critique de l'instrument », mais que ce « manque » doit bel et bien lui être imputé, davantage « qu'à la façon de penser de son époque » 1 ? Ou, du moins, que, de façon regrettable, le philosophe de Königsberg « ne prêtait au langage qu'une attention d'à côté » 2 ? La raison profonde de ce reproche formulé à l'encontre de Kant résiderait, dans les termes de Hamann lui-même, en ce que « Non seulement la faculté tout entière de penser repose sur le langage […], mais le langage est aussi le foyer des malentendus de la raison par rapport à elle-même » 3. Le langage constitue en effet, à ses yeux, « l'organon et le criterion de la Raison », et il estime que « C'est là que se trouve la Raison pure et en même temps sa critique » 4. Le langage serait donc juge et jugé, comme la raison elle-même dans la philosophie transcendantale kantienne.