Gouvernance d’une marque de ville : les stratégies ambiguës (original) (raw)
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CAPE 07. Gérer la ville par la marque
Africultures, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour Africultures. Distribution électronique Cairn.info pour Africultures. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-africultures-2008-2-page-100.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. 1. Rappelons que l'ACSA, une compagnie aérienne basée à Cape Town, est à l'origine de cette manifestation artistique. 2.
D'une "politique nationale de prestige" à un "marketing urbain
2007
Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg sont officiellement reconnues comme les trois principaux sieges d’institutions europeennes. Cependant, cette reconnaissance de leur statut de siege s’est de plus en plus frequemment transformee en une designation comme « Capitale de l’Europe » (Calay, 2003). Dans cet article, l’auteur tente de montrer comment l’apparition de cette expression coincide avec l’emergence de nouveaux imaginaires de la valorisation de l’implantation urbaine de l’Union Europeenne. L’idee, tiree de la litterature produite au sein des etudes urbaines, de domination d’un « compromis de l’attractivite » dans les economies urbaines post-fordistes merite, au regard d’etudes de cas pratiques, une certaine relativisation. En effet, si l’on peut observer une tendance a l’hegemonie de l’idee d’attractivite dans les politiques d’amenagement et de valorisation de l’implantation europeenne a Bruxelles, a Luxembourg et a Strasbourg, l’article a montre l’importance des controverses en...
La politique de la ville ou les déconvenues de l’évaluation néo-managériale
Diversité Ville-École-Intégration , 2012
Dans les années 1980 et 1990, la politique de la ville avait été pionnière dans l’expérimentation, puis la tentative de généralisation dans l’action publique locale d’une évaluation de type « démocratique ». Les pratiques étaient restées bien en deçà de l’idéal d’évaluation démocratique, définie par Patrick Viveret comme un moyen « d’accroître la qualité de la vie démocratique » en nourrissant le débat public par la formation d’un jugement collectif sur la valeur d’une politique publique . Depuis la loi Borloo, la politique de la ville et son évaluation sont entrées dans l’ère du néo-managérialisme. Sommée de prouver son efficacité et son efficience, cette politique a été entièrement refaçonnée, sur le plan des objectifs comme des instruments . Mais en rabattant l’évaluation sur la seule mesure quantitative des résultats, et en faisant l’impasse sur les processus de formation d’un jugement collectif, le tournant néo-managérial de la politique de la ville représente finalement un recul pour la pratique évaluative.
L’efficacité de la communication pour la marque de destination urbaine
Téoros: Revue de recherche en tourisme, 2019
1-1 Partenariats structurants En 2011, l'argent public se faisant plus rare et notre activité étant soutenue à plus de 90% par notre actionnaire principal, le Conseil général de la Côte-d'Or, j'ai souhaité que nos actions, afin d'en permettre une plus grande lisibilité, soient dorénavant structurées en fonction de la clientèle que sert l'Agence de développement touristique. De fait, ces dernières s'organisent en fonction de la demande exprimée par trois types de clients : au premier chef, le Conseil général, les institutionnels, les têtes de réseaux, les collectivités, les acteurs touristiques de notre département et les journalistes locaux ; Nous avions identifié pour l'année 2011 six enjeux de première importance pour guider notre activité : deux échéances majeures : la préparation de l'ouverture du MuséoParc Alésia, au printemps 2012, et l'accompagnement toujours plus actif de la candidature des Climats du vignoble de Bourgogne à l'inscription au Patrimoine mondial de l'UNESCO, deux dossiers structurants pour le département soutenus par le Conseil général de la Côte-d'Or ; Une filière, l'oenotourisme, qu'il nous faut aider à structurer et à conforter, pour donner de la lisibilité à notre offre en la matière, riche et diversifiée, de Dijon aux Maranges ; Un réseau, celui des offices de tourisme, à animer de façon continue et dont nous nous devons d'accompagner la professionnalisation, notamment celle des plus ruraux ; Une réflexion sur l'avenir et sur l'organisation harmonieuse du monde institutionnel du tourisme, afin d'aborder les chantiers de manière concertée et mutualisée ; Une préoccupation constante, l'adaptation de nos outils et l'accompagnement de nos prestataires en matière de TIC. C'est pourquoi vous trouverez dans ce bilan d'activité un retour sur ces dossiers qui ont sous-tendu en filigrane l'année 2011, suivi du descriptif détaillé des travaux réalisés pour chacune des fichesactions.
La gouvernance des territoires par l'image de marque
Cette proposition porte sur le place branding en tant que mode de collaboration entre plusieurs acteurs d’une entité territoriale. Pour fabriquer l’image de marque d’un territoire puis la gérer, différents acteurs forment une gouvernance dont le leadership est ici interrogé. Cette prise de pouvoir des uns sur les autres s’organise selon deux types de limites : les limites géographiques, c’est-à-dire les frontières représentationnelles de l’identité locale selon les parties prenantes ; et les limites organisationnelles en tant que frontières floues entre les compétences des services, sectorisés ou non dans l’administration publique locale.
La politique de la ville ici et ailleurs: la tentation d’en finir avec une question interminable
2012
La politique de la ville déçoit, mais peut-il en être autrement ? Depuis plus de vingt ans, on a vu se succéder en France l’annonce de « plans Marshall » pour les banlieues, d’une « nouvelle ambition pour les villes », du « plus grand chantier du siècle » de la rénovation urbaine, sans compter la promesse d’« en finir avec les grands ensembles ». Pourtant, force est de constater que la question est toujours bien présente à chaque changement de majorité politique, et que le mal tendrait même à s’aggraver au fil des ans . Les responsables publics français peuvent trouver matière à réconfort en se tournant vers les exemples étrangers.
Marque de ville : une approche sémiotique
Cahiers de Recherche, ISERAM, 2009
Les villes font désormais à appel à la gestion de marque pour évoluer dans un univers urbain mondialisé, de plus en plus concurrentiel et très complexe. Ce papier propose un outil d'aide à la gestion de la marque de ville, et vise à donner de l'intelligibilité au phénomène. Nous proposons une approche alternative aux études classiques pour nous centrer sur la question du sens, grâce à une approche sémiotique. Nous abordons la marque comme un mode de gestion de la signification de la ville, dans un contexte hypermoderne, par l'analyse de récits de vie de citadins, de discours de villes dans divers pays et de discours et pratiques de managers.
La mise en marque des villes et des régions en France : la gouvernance comme facteur clé de succès
Revue Organisations & territoires
Nombreux sont les territoires en France qui ont organisé ces dernières années la gestion de l’imageofficielle d’un territoire à l’échelle des métropoles ou des régions. Plusieurs ont échoué, mais d’autres sontparvenus à les lancer grâce à la gouvernance mise en place autour de l’objet « marque ». Il reste à pérenniserces marques, outil de dynamisation collective des parties prenantes qui deviennent acteurs territoriaux. Cetarticle décrit la dimension relationnelle d’agents économiques, culturels ou sociaux, accompagnés par les servicespublics de l’administration locale et qui ont comme point commun la quête d’une dynamique territoriale.