Détection et suivi longitudinal des anomalies de la substance blanche et de la substance grise dans la sclérose en plaques par des approches régionales et statistiques d'IRM de tenseur de diffusion (original) (raw)
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IRBM, 2009
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue l'examen paraclinique essentiel pour le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP) et la prise en charge du patient. Il permet de mettre en évidence le caractère inflammatoire de la maladie que l'on peut quantifier par la charge lésionnelle. Néanmoins, l'IRM anatomique ne permet pas de prédire l'évolution de la SEP. C'est pourquoi, nous proposons d'évaluer de nouveaux marqueurs physiopathologiques par imagerie de tenseur de diffusion (DTI) afin de quantifier différents paramètres caractéristiques de la diffusivité tissulaire comme la diffusivité moyenne (MD), la fraction d'anisotropie (FA), et les diffusivités axiales (a) et radiales (r). La détermination des ces paramètres dans deux régions de la substance blanche apparemment normale (SBAN), en l'occurrence le corps calleux (CC) et la SB semi-ovale (SBs) ont montré des altérations significatives chez les patients SEP avec des différences entre les formes cliniques. Parmi ces résultats, il faut noter l'élévation plus importante de la diffusivité radiale qui constitue probablement un marqueur très sensible de l'atteinte myélinique. De plus, ces modifications de diffusivité sont corrélées avec la charge lésionnelle, ce qui montre l'importance de ce facteur dans l'évaluation des processus inflammatoires. En conclusion, la DTI est donc un outil très sensible pour la caractérisation physiopathologique de la SEP qui peut apporter de nouveaux marqueurs permettant une meilleure compréhension de l'évolution clinique du patient et une adaptation de l'approche thérapeutique.
L’IRM de diffusion (IRMd) est l’unique modalité qui permet d’explorer les structures neuronales de la substance blanche in-vivo et de manière non-invasive. La diffusion a d’abord été modélisée par le modèle du tenseur de diffusion du second ordre (DTI). Toutefois, ce modèle trouve rapidement ses limites dans les zones, nombreuses, où les fibres de la matière blanche se croisent. Pour surmonter cette limite et reconstruire les croisements de fibres, différentes approches ont été proposées telles que : l'imagerie à résonance magnétique (IRM) à haute résolution angulaire (HARDI) et les tenseurs d’ordre supérieur (HOT) ; ces méthodes permettent de reconstruire des fonctions telle que la fonction de distribution d’orientation de fibre (FOD) dont les maxima s’alignent sur les orientations des fibres multiples. Dans ce travail, on se propose d’extraire les directions des fibres caractérisées par les maxima de la fonction FOD. Pour cela, une approche analytique de décomposition de tense...
2022
L'objectif de ce travail est de générer des séries temporelles de quaternions synthétiques (QTS). L'approche proposée permet de construire un jeu de données synthétiques en mêlant ACP fonctionnelle et proches voisins et permet une bonne conservation de la géométrie des données. Nous montrerons la pertinence de notre approche à l'aide d'un échantillon de séries temporelles de quaternions issu de données de marche de 27 patients atteints de sclérose en plaques issu d'une étude clinique menée en collaboration avec l'équipe de neurologie du CHU de Nantes.
Apport de l’IRM de diffusion dans le diagnostic de la maladie de Creutzfeldt-Jakob sporadique
NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, 2009
La maladie de Creutzfeldt-Jakob sporadique (MCJS) est une encéphalopathie spongiforme d'évolution toujours mortelle. Nous discutons la contribution de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) de diffusion dans le diagnostic précoce de la MCJS. Nous rapportons un cas de MCJS. Le diagnostic a été retenu devant l'association de démence subaiguë, myoclonies et complexes périodiques à l'électroencéphalogramme. L'IRM de diffusion a objectivé précocement des hypersignaux du cortex et des noyaux gris centraux. L'IRM de diffusion est d'un grand apport dans le diagnostic précoce et non invasif de la MCJS, avec une sensibilité et une spécificité supérieure à celle de l'EEG et de la protéine 14-3-3. Certains auteurs proposent d'inclure l'IRM dans les critères diagnostiques de la MCJS.
IRBM, 2008
L'imagerie du tenseur de diffusion permet de caractériser l'intégrité de la matière blanche après des traumatismes médullaires ou cérébraux. Néanmoins, la finesse de la moelle épinière ainsi que la présence d'artefacts d'origine physiologique (e.g., respiration et pulsation cardiaque) et d'artefacts de susceptibilité magnétique rendent cette technique plus difficilement applicable dans un contexte clinique. Dans cette étude, nous avons développé une méthodologie permettant de contourner de manière significative ces difficultés afin d'imager la moelle thoraco-lombaire chez le chat. Un attrait clinique de cette méthode est qu'elle a été développée sur un scanner à 3 T en utilisant des antennes standard et en se basant sur des séquences de type single-shot spin-echo echo planar imaging. Les résultats obtenus indiquent que notre méthodologie (1) permet d'optimiser l'orientation du plan de coupe et la direction d'encodage de phase, (2) valide l'utilisation de l'imagerie parallèle pour réduire les artefacts de susceptibilité magnétique, (3) permet une acquisition rapide des données de diffusion (13 minutes) à une résolution de 1,1 mm 3 , (4) a permis de localiser par tractographie l'interruption de fibres chez deux chats avec lésion complète de la moelle épinière.