Sanctuaires et pratiques religieuses du IIIe au Ve s. apr. J.-C. dans l’ouest de la province de Lyonnaise et de ses marges (original) (raw)
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Actes du colloque international « La fin des dieux : les lieux de culte du polythéisme dans la pratique religieuse du IIIe au Ve siècle ap. J.-C. (Gaules et provinces occidentales) », 2014
Sous la direction de William Van Andringa édité avec la collaboration de Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier Gallia et Gallia Préhistoire ont été créées en exécution de la loi n o 90 du 21 janvier 1942 (article 1), remplacée par le décret n o 45-2098 du 13 septembre 1945 (article 8) chargeant le Centre national de la recherche scientifique « d'assurer et de diriger la publication des recherches et des résultats des fouilles archéologiques ». Ces deux revues sont les organes d'une unité de service et de recherche du CNRS (USR 3225). Par ailleurs, les informations archéologiques font l'objet d'une publication en ligne : http://www.adlfi.fr. Deux collections de suppléments accueillent les études trop importantes pour paraître dans les revues.
Les pratiques funéraires en Gaule lyonnaise de l’époque augustéenne à la fin du 3e siècle
Archaeopress Roman Archaeology 81, 2021
This book aims to provide an overview of Roman burial practices in the Gallia Lugdunensis province during the Early Roman Empire. Among the different approaches proposed by R. Reece for the study of Roman cemeteries, this work focuses on grave treatment and grave furnishing. The funerary practices are thus apprehended through the study of the structure of the tombs and the selection and treatment of the grave goods and human remains. The main objective was to propose a synthesis of the published finds which could serve as a basis for future research. The analysis consists of a documentary review of the published data (presented in the catalogue and numerous tables) as complete as possible, accompanied by a detailed analysis of the latest information available to highlight trends regarding the entire province, and the peculiarities seen at a regional level. Many graphics and maps support this analysis. Many general trends, common to the western provinces of the Roman Empire, were detected, but also many particularities linked to the regional nature of the funerary practices and the economic and social situation of the communities. Some of these particularities reflect more profound cultural differences due to the unequal penetration of Mediterranean funerary practices into the territory of the province. They reflect the somewhat 'artificial' formation of the Gallia Lugdunensis, which incorporated tribes belonging to different cultural spheres (sharing particularities with Aquitania and the Belgic Gaul or more exposed to the Mediterranean influences). https://www.archaeopress.com/ArchaeopressShop/Public/displayProductDetail.asp?id={BC947F14-16E6-4DB6-8546-2795CEC11BD7}
2017
This study clarifies the chronology of the various enclosures and structures of the Ribemont-sur-Ancre sanctuary. However, the original nature of these enclosures can not be clearly identified at this stage of the research. We need more arguments to reach their interpretation. The chronological scale presented by the remains of the two enclosures reveals that the constitution of the sets is inscribed in the duration and testifies to several complex events and practices that remain to be determined.
Cet ouvrage vise à saisir les processus d’implantation des lieux de culte de l’âge du Fer et de la période romaine du littoral méditerranéen jusqu’au Lac Léman, du Rhône aux Alpes occidentales (incluses) à partir des sources archéologiques, épigraphiques et textuelles. Il cherche à comprendre le rôle des lieux de culte dans le paysage naturel et l’espace anthropisé, à travers une approche issue de la géographie humaine et de l’anthropologie. Ce regard nouveau porté sur le sacré s’articule autour de trois notions essentielles : le géosymbole naturel, le géosymbole mémoriel (lieu de mémoire) et le sanctuaire en tant que géosymbole. Lecture symbolique du paysage puis lecture historique de l’espace annoncent un renversement de la perspective où le lieu de culte, par son rôle dans l’appropriation du territoire, devient un marqueur spatial. Cette étude, nourrie d’autres notions (zone-seuil, polarisation, dynamique spatiale), propose d’ouvrir le champ des hypothèses dans la compréhension des phénomènes religieux, en prenant en compte la perception antique du paysage à travers une lecture dynamique et diachronique et en analysant le poids du lieu de culte dans l’espace.
Paroisses, pèlerinages et superstitions en Aquitaine du XVIè-XIXèmes siècle
Balan Jérémy, 2022
Qu’est-ce que la superstition ? Pour le protestant le catholique est superstitieux, pour le voltairien la religion est superstition, pour le clergé catholique c’est chez les fidèles que se cache la superstition. Cette « superstition », c’est-à-dire un ensemble de rites, rituels, pratiques, dévotions et croyances hétérodoxes, fut une épine pour une Église qui était critiquée de toute part, et cela avant et pendant la Réforme. En effet, l’immanence du sacré propre au culte des saints et des reliques, cette anthropomorphisation toujours plus importante qui s’était développée peu à peu au fil des siècles fut, au moment de la Réforme, attaquée tant de la part des réformés, que d’une partie de l’épiscopat catholique. Si certains décrets du Concile de Trente furent une réponse à ces critiques, leur mise en place ne se fit pas sans difficulté. L’Aquitaine est une région qui possédait une géographie religieuse complexe. Depuis le XVIe siècle, certains territoires furent des foyers de la Réforme. Cette division religieuse fut particulièrement importante dans le comportement de l’épiscopat et son clergé vis-à-vis de ses fidèles. Face aux protestantismes, puis face aux révolutionnaires, aux esprits éclairés, aux républicains, les prélats aquitains durent osciller entre un développement de l’« extra-ordinaire », à travers les pèlerinages, l’organisation de grandes processions, tout en mettant en place, progressivement, l’élimination d’une culture religieuse considérée comme « superstitieuses ». En réponse, l’Église dut d’abord réformer son clergé, à commencer par les évêques, afin de diffuser un catholicisme clérical, épuré, voire « standardisé », et cela dans chaque diocèse, dans chaque paroisse de l’Aquitaine. Mais qu’en fut-il de la réaction des premiers concernés : les laïcs ? Pour transformer les mœurs religieuses, l’Église ne pouvait se contenter d’une simple explication, elle dut traquer tous les signes qui favorisaient ces « superstitions », il lui fallut faire preuve d’un véritable « iconoclasme ». Pourtant, à la veille de la Révolution, la « superstition » était encore présente. Si le christianisme retrouva au XIXe siècle sa place au cœur de la société, son rôle, son omniprésence ne furent plus jamais les mêmes. Dans cette situation de sécularisation, de laïcisation de l’État, voire de « déchristianisation », fallait-il encore faire preuve de la même rigueur contre la « superstition » ?
Descobert recentment, el jaciment de la Fajosa d'en Tarrés ha estat objecte d'una primera campanya d'excavacions programades entre el 2012 i el 2014. El jaciment es caracteritza per la manifestació d'activitats rituals al voltant d'una déu d'aigua, de la fi del segle VI aC als segles IV-VI dC. A través de la presentació del material, parlarem de la pràctica dels rituals, la seva evolució en el temps i els diversos espais d'activitats que canvien a partir de la romanització del territori emporità. Tractarem del paisatge religiós i humà del jaciment, localitzat al cim del massís de l'Albera, a la part oriental dels Pirineus, a partir del darrer quart del segle III aC i fins al segle IV dC.