Charles Perrault, la conteuse et la fabuliste : "l'image dans le tapis" (original) (raw)
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2011
Charles Perrault, (1628-1703), est, encore aujourd’hui, l’un des plus célèbres conteurs français. Il a mis par écrit des contes issus du folklore populaire auxquels il a apporté des modifications tel que l’addition de moralités. Ainsi, son conte Les Fées (1695), reprend l’histoire de deux sœurs de caractère et de destinée différentes.
Pierre Perrault: le corps-parole et la mise-en-scène documentaire
Pour analyser l’oeuvre de Pierre Perrault nous allons partir de la constation qu’il existe une scène filmique documentaire et qu’elle présente certaines particularités. Ces particularités seraient composées, au départ, par l’action d’un sujet et de sa caméra dans une situation de prise de vue. L’image-caméra, dans son articulation filmique, a pour caractéristique de se constituer par la figuration des êtres et des choses au monde, dans une circonstance appelée «prise de vue». Dans cette « situation » de la prise-de-vue, nous trouverons un «sujet-en-scène» ayant en face de lui un autre sujet qui soutient cette caméra : le «sujet-de-la-caméra». La «circonstance» de la prise-de-vue, c’est le monde en situation de la scène.
« Jean-Pierre Perreault, chorégraphe »
Jeu Revue De Theâtre, 1992
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L'écrit-vérité -- Partismes de Pierre Perrault
Spirale, numéro 184, 2002
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca Article par Daniel Laforest Spirale : arts • lettres • sciences humaines, n° 184, 2002, p. 8-9. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : http://id.erudit.org/iderudit/17147ac Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html Document téléchargé le 29 janvier 2014 01:56 « L'écrit-vérité » Ouvrage recensé : Pierre Perrault, Partismes, l'Hexagone, 190 p.
Interview : David Perrault, quel est le masque du cinéma français ?
Des identités masquées, confrontées avec le vrai et le faux, le bien et mal, le blanc et le noir. D'où vient cette volonté de rêver derrière les masques, de lutter pour notre propre métamorphose ? Déjà visuellement, la figure du masque est une promesse car elle est pleine de mystère, d'interrogations. Elle me permet effectivement de rêver… Doit-on porter un masque ? Cela dépend sans doute de sa nature… Il peut finir par vous coller à la peau et vous aliéner, ce moment où vous devenez une caricature de vous même. Mais il a aussi ses vertus, il peut vous révéler, vous métamorphoser… Pendant vingt ans j'ai clamé autour de moi que j'étais cinéaste alors que je n'avais jamais rien tourné, que je ne connaissais strictement personne dans ce milieu. Les gens ont fini par y croire et c'est arrivé. Parce que je savais que là était ma nature profonde. Je me suis donc inventé grâce à ce masque. Et aujourd'hui je me sens à ma place… Finalement, on tue notre double ? Le seul double que l'on doit tuer, c'est le masque que les autres cherchent à vous faire porter, contre votre gré. Quitte à se cacher, autant choisir sa propre prison… Vous avez les clefs, vous sortez quand vous voulez… quand vous êtes prêt.
Analyse du conte "La Belle au bois dormant" de Charles Perrault
Analyse du conte "La Belle au bois dormant" de Charles Perrault, 2018
Il s'agit d'une analyse du conte "La Belle au bois dormant" du grand auteur français du XVIIe siècle, Charles Perrault. Dans cette analyse nous étudions les points concernant la narrativité du conte. Le narrateur et le contexte socio-culturel, parmi d'autres aspects, sont également analysés dans ce travail. Pour conclure, il y a une comparaison avec la version de l'écrivain italien Giambattista Basile "Sole, Luna e Talia" ("Soleil, Lune et Thalie") et celle des frères Grimm "Dornröschen" ("La Belle au bois dormant").
Le Cabinet des beaux Arts de Charles Perrault compte aujourd’hui parmi les initiatives marquantes de l’art du décor au XVIIe siècle en France. Sa mise en perspective historique est toutefois difficile en raison des rares traces matérielles et textuelles jusqu’alors identifiées pour documenter la démarche de Perrault. Depuis l’article fondateur d’Antoine Schnapper (1968), une conclusion fait ainsi consensus : exécuté manifestement entre 1680 et 1683, le cabinet de Perrault serait l’une des dernières initiatives artistiques du Contrôleur général des Bâtiments qu’il fut, membre influent de la Petite Académie et intermédiaire privilégié de l’Académie royale de peinture et de sculpture, avant la disgrâce qui l’éloigne définitivement de l’administration du Roi à la mort de Colbert (le 6 septembre 1683). En réalité, plusieurs œuvres et documents exhumés, ainsi que le détail de certaines allégories du décor, nous autorisent à dater, entre 1686 et 1690, le dessein final et l’exécution de la commande de Perrault. Nous proposons ainsi de relire ce décor et sa gravure comme un "geste" parallèle à la déclamation polémique, par le même Perrault, du poème Le Siècle de Louis le grand en 1687 à l’Académie française. Dans ce nouveau contexte enfin, le contenu ouvertement politique des allégories du cabinet semble moins consacrer l’autorité royale que le parti d’un Moderne, lequel, écarté des bâtiments, entend justifier la politique culturelle qu’il a lui-même incarnée pendant près de vingt ans.
Le territoire de l’âme, l’écriture, la matière. Politique de la parole de Pierre Perrault
Revue Globe 15 (1-2), 2012, pp. 265-285
Résumé – À partir de la formule de Pierre Perrault selon laquelle « La fiction filme ce qui est raconté. Le documentaire raconte ce qui est filmé », cet essai propose, dans le prolongement de l’interprétation qu’en a fait Gilles Deleuze, une exégèse de la pensée politique de Pierre Perrault. Dans un premier temps, «Relation (le territoire de l’âme)», il s’agit de définir les notions d’amitié et de mémoire qui constituent les principes fondateurs de l’approche cinématographique de Pierre Perrault. Dans un deuxième temps, «Représentation (l’écriture)», il s’agit de systématiser la théorie de la représentation qui sous-tend ces principes. Cela permettra dans un troisième temps, «Conjuration (la matière)», de montrer que cette théorie implique le maintien de la parole comme instance de conspiration, comme passion irréductible pour l’indépendance et comme expression d’une relation vivante à la terre. Au terme de ce portrait, l’héritage intellectuel de Perrault qui est mis en valeur est celui d’un matérialisme libertaire. Abstract – This article proposes a critical Deleuzian exegesis of Pierre Perrault’s political thought, taking as a starting point Perrault’s idea that, “A fictional movie films the story that is being told. A documentary tells the story of what is being filmed”. The first section of the article, entitled “Relationship (The Territoire de l’Âme)” analyzes the director’s two founding principles with regard to cinema, namely friendship and memory. The second section, “Representation (Writing)”, attempts to systematize the theory of representation underlying these principles. This allows for a final section, “Conspiracy (Content)”, to define Perrault’s political thought and legacy as libertarian materialism, whereby speech acts are understood as a matter of conspiracy, as the expression of a deep commitment to freedom, and as the primary function of a strong relationship with the earth.