Les signes et les mots - CBMA VIII (original) (raw)
Les écritures mises au jour sur le site antique d'Ougarit et leur déchiffrement., 2013
Dans le domaine du cunéiforme, l'épigraphiste ne dispose pas de critères éprouvés qu'il pourrait avancer quand il estime que certains textes ont la même écriture ou sont de la même main.
Le corps dans le langage des adolescents, 2009
Les mégalithes et leur insertion sémantique dans le paysage. Langage d'ancêtres Primitiva BUENO RAMÍREZ, Rodrigo de BALBÍN BEHRMANN et Rosa BARROSO BERMEJO p. Pierres dressées et mâts-totem : le pilier comme vecteur de communication publique dans les sociétés pré-littéraires Christian JEUNESSE p. Les signes « à valeur ajoutée » dans l'expression graphique schématique du Néolithique Philippe HAMEAU p. Faire « parler » les pierres. Le modèle naturaliste en archéologie préhistorique. Le cas de la Vallée des Merveilles, 1868-1913 Maddalena CATALDI p. Communication visuelle autour du Camp du Château à Salins-les-Bains (Jura, France) : mise en évidence d'un réseau de relations visuelles à l'âge du Bronze Estelle GAUTHIER et Jean-François PININGRE avec la collaboration de Hervé GRUT p. Expression graphique et espace de communication à l'âge du Bronze final. Le bassin rhénan et les Alpes occidentales (du XIII e au IX e siècle av. J.-C.) Vincent GEORGES p. Clamor, couvre-chefs et batterie de cuisine : communication et cryptage des données chez les Celtes de l'âge du Fer Olivier BUCHSENSCHUTZ p. La dalle gravée de Teyssieu (Lot), support d'une communication sans écriture Gilbert-Robert DELAHAYE p.
Traduire : signes, textes, pratiques
2016
L’appel a contributions qui a abouti a ce numero special de Signata etait suffisamment large pour accueillir un grand nombre de reponses en termes de sujets, de disciplines, de langues, de cultures, de traditions, d’approches, de methodologies et de pratiques. En effet, le nombre des propositions remarquables que nous avons recu temoigne non seulement de l’importance de la semiotique comme un apparat theorique efficace et fiable pour l’etude de la traduction, mais atteste egalement de son ess...
Du signe à l'écriture, 2020
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La sémiologie de Port-Royal Signes, idées, langage
Les Archives de philosophie, 2015
Cet article examine la Logique de Port Royal en regard des théories médiévales du signe et du langage. Il reprend les célèbres passages consacrés aux signes afin de préciser comment se croisent les notions de représentation et de signification. La Logique de Port Royal récuse la théorie du langage mental, qui était dominante au Moyen Age tardif, au bénéfice de la force expressive de l’esprit. Celui-ci se subordonne le langage, en une procédure où le langage doit sans cesse s’ajuster à l’idée. L’article montre dans cette conception des rapports entre pensée et langage une présence forte de plusieurs thèses augustiniennes, bien au delà de la seule définition usuelle du signe. Ni linguistique cartésienne, ni simple théorie cartésienne du jugement, la philosophie du langage de Port Royal se bâtit sur un véritable « augustinisme sémiologique ». Mots-clefs : signe, représentation, signification, langage mental, logique, augustinisme This paper examines the Port Royal logic, in comparison with medieval theories of sign and language. It takes up the famous chapters dedicated to signs, to clarify how signification and representation cross each other. The logic of Port Royal challenges the theory, which dominated the Late Middle Ages, of mental language, to the advantage of the expressive force of the mind. The mind subjects to itself the language, through procedures where the language must continuously be adapted to the idea. The article shows in this conception of the relations between thought and language a strong presence of Augustinian themas, beyond the standard definition of the sign. Neither Cartesian linguistics nor simple Cartesian theory of judgement, the philosophy of language of Port Royal is based on a real « semiological augustinism ». Key-words : sign, representation, signification, mental language, logic, Augustinism.
Les langues des signes, des langues incarnées
2020
La phrase qui suit reste irréelle au moment où j'écris : notre cher, et essentiel, collègue et ami Dominique n'est plus. Et pourtant il est, et va être si présent dans tout ce qui va suivre. Merci Domi, pour ta passion communicative pour les arts et la science, ta gentillesse infinie et ton humour délicat. Cela va être difficile de continuer sans toi, mais je te promets de faire au mieux... Dans cette période si singulière, je tiens à remercier Sandra Benazzo qui a pris le relai de Maya Hickmann en accompagnant la rédaction de ce mémoire de synthèse, et posé des jalons dans l'articulation de sa structure. Annelies Braffort, Aliyah Morgenstern, Debbie Chen Pichler et Adam Schembri ont accepté de participer à ce jury pour apporter leur éclairage complémentaire sur les différentes facettes de ce parcours en recherche, je leur en suis très reconnaissante. Chacune et chacun couvre une partie des sous-domaines abordés, mais tou.te.s partagent un attrait pour l'étude des données et une forme de 'souplesse théorique' qui leur permet, me semble-t-il, d'aborder avec curiosité les travaux de recherche provenant d'horizons divers. Merci également à Jean-Louis Brugeille, pour son soutien et ses encouragements au bon moment, l'aide efficace et discrète pour faciliter les liens entre chercheur.e.s et terrain pédagogique, pour la façon dont il oeuvre en faveur de l'éducation bilingue. La recherche est pour moi une aventure collective, et cette étape de l'HDR en est l'illustration. C'est en effet épaulée par les collègues et ami.e.s que j'approche la ligne d'arrivée, à mon rythme "de tortue", puisqu'au bout du compte, on le sait depuis Esope, la tortue coiffe le lièvre au poteau. Qu'ils et elles soient ainsi remercié.e.s, ces ami.e.s et collègues, pour m'avoir accompagnée un bout de chemin, que ce soit pendant la transition tourangelle (avant et post-doc.), la transition normande vers la titularisation, ou la migration normando-parisienne. Cette trajectoire entre Loire et Seine a été parsemée de parenthèses montréalaises, qui se sont déclinées sous la forme de plusieurs collaborations et échanges de part et d'autre de l'Atlantique. Merci à toute l'équipe de SFL, et en particulier à celles qui oeuvrent et concourent au succès des projets sans être vraiment dans la lumière : Coralie, Sarra, Georgie, Corinne, Noémie, ainsi que les précieux collègues de Pouchet, Thomas et Jean-René. Merci à Marie-Thérèse L'Huillier pour son aide dès la Thèse, et pour sa contribution aux différents projets de recherche exposés ici, tant sur la poésie que pour les corpus "en famille", enfin et surtout, merci Marie-Thérèse pour ta flamme militante. Pensées pour Cyril Courtin, qui avait tracé la route pour la thèse : je n'ai eu qu'à me glisser dans sa roue et je suis sûre qu'il m'aurait un peu poussée dans les côtes pour l'HDR ; Ave Cyril ! Pensées pour Maya Hickmann, qui reste à mes côtés, quelque part vers l'ineffable... Le réseau parisien s'est enrichi à la fréquentation de la joyeuse équipe de Co-laJe, rayonnant autour d'Aliyah Morgenstern. Mention spéciale pour Stéphanie Caët et Dominique Boutet, compagnons du quotidien en recherche, toujours animé.e.s de cette curiosité essentielle. Merci aux généreux "cigalons" de Saint Denis. Direction Nanterre, merci au binôme épique, Caro & Laeti. En route 8 pour le Sud de Paris, et passage au LIMSI pour remercier Annelies Braffort et Michael Filhol, leur accueil interdisciplinaire. Plus au Sud encore, merci à vous Leïla, Isabelle et Agnès, pour votre regard spécifique sur la LSF et nos échanges (in)formels. Décollons enfin pour Montréal : merci pour le bel élan donné par Anne-Marie Parisot et Chris Miller, et l'accueil généreux de tout "le Groupe LSQ" : Doudou, Suzanne, Amélie, Julie, Daz, Karl, Stéphanie... Merci aux étudiantes (oui cette fois, disons que vraiment le féminin l'emporte) qui donnent du sens à la notion de transmission, que ce soit en cours (de Tours à Rouen, en passant par Lille ou Lyon), en projet tutoré, en master ou en thèse, en orthophonie, en interprétation (et converties aux joies de la prosodie gestuelle !). Merci à Céline et Clémentine, Sonia, Hatice, Saliha, membres des projets en tant qu'expérimentatrices, enquêtrices, annotatrices... et tout particulièrement les Fanny(s), Limousin et Catteau, pour leur confiance, la co-écriture et le bout de route effectué ensemble. Plus que jamais, le monde associatif a pris sa part dans les recherches exposées ici. Ainsi, les associations Expression Tours (et la chère famille Carré), Liesse (devenue SCOP, merci en particulier à vous, mes Emilie(s)), Normandie Culture Signe (et les précieuses Natacha Hébert et Marie-Anne Note), Sourds du Havre (et surtout ses aîné.e.s), Arts Résonances (merci pour l'aventure poétique, Brigitte, Marie, Carlos, Levent, Aurore, Laurent, François...), mais aussi tous les poètes, performeurs et interprètes associé.e.s à l'expérience du laboratoire poétique, aux projets autour des comptines (dont la fabuleuse équipe des P'tits doigts...), des ateliers poésie au lycée Sembat avec Diane... merci à vous toutes et tous qui avez donné sens et corps à la recherche ! Clin d'oeil pour mes amis de la Bresle, l'aide infographique confinée de David et les encouragements persistants de Serge ou Céline. Et non, mes petits voisins du Parc, quand je ne suis pas là, ce n'est pas forcément que je suis "au yoga", mais peut-être plutôt, comme disait l'un de mes p'tits gars à son enseignante en maternelle, que je suis "partie en train chercher les Sourds" (sic). Les p'tits gars ont grandi, et, alors que je suis sur le point de devenir la plus petite de la famille, je remercie mon quatuor de choc pour son tendre soutien.
CHARLES VIII ET LA SIGNATURE : L'HOMME, LE ROI
Renaissance, a longtemps été négligé par les historiens. Dès lors, il n'y avait aucune raison que la signature du prince mobilisât davantage leur attention. Elle est parfois mentionnée pour l'anecdote, ou au contraire en relation avec un épisode historique de premier plan-la rébellion politique de Louis d'Orléans pendant la minorité de Charles VIII, la « Guerre folle »…-mais toujours rapidement. Dans son ouvrage sur les guerres d'Italie, Delaborde 1 reproduit deux signatures autographes pour illustrer la description sans concession que fait du roi de France l'ambassadeur vénitien Contarini, qui s'attarde en particulier sur les tremblements qui agitent sa main ; le duc de La Trémoïlle produit une lettre autographe du souverain comme témoignage de reconnaissance envers son ancêtre Louis II. Mais ces deux ouvrages datent du xix e siècle et il faut attendre Yvonne Labande-Mailfert pour que le roi trouve enfin son biographe, sillage dans lequel s'est inscrit plus récemment Didier Le Fur 2. Si la signature est peu évoquée dans les ouvrages sur le règne de Charles VIII, elle a encore moins fait l'objet d'une étude à part entière. Ce ne sont pourtant pas les sources qui manquent ; à l'instar de celle de