L'ordre des mots à la lecture des textes (original) (raw)

L'importance de l'ordre des lettres dans l'acquisition de la lecture

1995

s'appuient sur une description du lecteur habile ou qu'ils adoptent une démarche développementale. Ces deux démarches présentent, selon nous, la même faiblesse: ils mettent davantage l'accent sur la lecture que sur le lecteur lui-même. Le fait de nous centrer sur le lecteur nous a conduite à réinterpréter certains résultats classiques et nous a permis de montrer l'importance d'un point quelque peu négligé. Ainsi, pour que l'enfant puisse mettre en place le système de correspondance grapho-phonologique, il lui faut non seulement stabiliser la connaissance que J'ordre des lettres du mot est nécessaire, mais surmonter la difficulté que reprèsente la gestion d'un double parcours d'ordre. Trois séries de données expérimentales illustrent notre propos.

La lecture des textes à contrainte

2014

Pour éviter de laisser le hasard et l'inspiration guider leur écriture, les auteurs de textes à contrainte utilisent un principe structurant dans l'échafaudage de leur texte. L’oeuvre issue de cette pratique d’écriture porte les traces, perceptibles ou non, de la règle; à partir de ce postulat de base, nous pouvons considérer qu'un rapport indirect existe entre une contrainte et ses retombées textuelles, qui appelle une sémiotique de la lecture. Une relation dynamique s'établit entre le lecteur, le texte et la contrainte. Nous examinons cette relation, en considérant que l'activité lectorale opère dans diverses conditions; que le texte est un objet sémiotique complexe ne se réduisant pas au seul réglage instancié; que la contrainte se manifeste sous plusieurs formes (indices, symboles, énoncés plus ou moins explicites), qui demandent la collaboration du lecteur pour être interprétées comme telles. Lire ou ne pas lire la contrainte, telle ne peut, donc, être la question. Car si le procédé balise de façon serrée l’écriture, nous ne pouvons en dire autant de la lecture; l’activité présente un certain degré d’autonomie vis-à-vis de l’inscription d’une contrainte. C'est du moins l'hypothèse que nous tentons d'étayer tout au long de ce travail de recherche.

L'ordre des mots dans l'espace de la phrase

2013

Jusqu'a quel point, en passant par les mots, l'idee doit-elle subir la contrainte des lois de leur assemblage ? C'est a cette question, que se posait deja Benveniste, que cet article introductif est consacre.

Lecture de textes en français

2009

Apostila desenvolvida por mim e utilizada nos cursos de Francês Instrumental do Centro de Línguas da FFLCH-USP em 2009.

L'ordre des mots dans les productions orales en français et en serbe

2011

Ce travail etudie l’ordre des mots en francais et en serbe parles, a savoir le statut de la phrase SV(O) dans les deux langues. Le corpus est constitue de productions orales en francais et en serbe de migrants de la deuxieme generation d’origine serbe qui vivent en Suisse, âges de sept a quatorze ans. L’hypothese de laquelle l’on est parti etait que la structure SVO n’est pas une unite informative de base en francais parle et qu’elle n’est pas une structure canonique du francais parle quand le sujet a la forme d’un SN plein (Lambrecht, 1987). En revanche, notre hypothese concernant les productions orales en serbe etait que le statut dominant de la structure SVO ne serait aucunement mis en question. Les resultats ont confirme les deux hypotheses. Cette etude ouvre des questions pertinentes pour les domaines du bilinguisme des migrants et de l’acquisition, mais elle ne les approfondit pas.

L'ordre des mots en mycénien

Minos Revista De Filologia Egea, 1975

1. L'ordre des mots en grec est encoré un domaine mal exploré. Sans doute, des essais ont bien été tentés l , mais comme ils sont décevants! Car au lieu de principes clairs et simples, on n'y trouve d'ordinaire que des regles inconsistantes, ou si complexes qu'elles ne sont applicables que par leurs seuls auteurs. Ces échecs ne sont pas imputables a quelque particularité propre au grec, dont l'ordre des mots serait irreductible a toute regle, mais bien aux méthodes employées. Car souvent, on se fonde sur des explications a priori, et plus souvent encoré sur un examen simultané de tous les éléments de la phrase, au lieu de s'en teñir a la regle d'or formulée par J. Marouzeau: proceder de maniere empirique, en n'opérant que sur des groupes syntaxiques bien determines (adjectif-substantif, complément déterminatif-déterminé, etc.) 2 . Cette méthode, mise au point pour le latin, est parfaitement applicable au grec puisqu'elle a guidé l'excellent travail de L. Bergson sur la place de l'adjectif dans la prose grecque ancienne 3 . Nous voudrions Pillustrer ici en l'appliquant a l'ensemble des textes mycéniens actuellement connus. Ce choix ne doit pas surprendre, car les tablettes en linéaire B se prétent particuliérement bien á un examen de ce genre. D'abord, elles constituent un corpus d'une exceptionnelle cohérence, puisque dans chaqué site elles ont été écrites l'année méme de la destruction du palais; ensuite, documents purement comptables, elles n'accordent pas la moindre importance a des considérations littéraires et sont done aussi «prosaiques» que possible; d'autre i Bibliographie dans E. Schwyzer -A. Debrunner, Griechische Grammatik II, Munich 1950, pp. 689-690; K. J. Dover, Greek Word Order, Cambridge 1960, pp. ix-xiii; L. Bergson, Z ur Stellung des Adjektivs in der alteren griechischen Prosa, Acta Universitatis Stockolmiensis, Studia Graeca Stockolmiensia I, Stockolm 1960, pp. 170-173. J. Palm, Z ur Funktion und Stellung des attributiven Demonstrativums im Griechischen, Scripta Minora [Lund] 1959-1960: 2; Vetenskap Societeten i Lund Ársbok 1961. a Cf. J. Marouzeau, L'ordre des mots dans la phrase latine I: les groupes nominaux, París 1922, pp. 5-7. 3

Naviguer dans les textes pour apprendre

2005

Dans cet article nous présentons un langage de navigation textuelle et son implantation dans la plate-forme Navitexte. Nous décrivons une application de ces principes de navigation dans un cadre d’apprentissage de la bonne formation des textes, destinée à des dans un cadre d’apprentissage de la bonne formation des textes, destinée à des étudiants apprenant le français langue étrangère.

La non-lecture, le con(tre)texte

Fabula, 2014

Pour citer cet article Nicolás Garayalde, « La non-lecture, le con(tre)texte », Fabula / Les colloques, « Construire le contexte : une expérience de lecture », URL : https://www.fabula.org/colloques/document6620.php, article mis en ligne le 07 Mai 2020, consulté le 14 Novembre 2023 Ce document a été généré automatiquement le 14 Novembre 2023 La non-lecture, le con(tre)texte Nicolás Garayalde C'est par scrupules, au sens étymologique du terme, que je me vois obligé de confesser que je n'ai pas lu Le Page disgracié, alors qu'il s'agissait de lire cette oeuvre pour partager une expérience singulière : celle de la lecture sans contexte. Une « expérience collective » indiquait l'appel à contribution, pour lire ensemble « un texte tout seul ». Pourtant, voyez, je suis venu partager cette « lecture collective » et j'en appelle à votre bienveillance face à cette double curiosité : quelqu'un venu d'une autre région du monde commence à vous dire dans un français approximatif qu'il est venu répondre à une expérience de lecture et que, cependant, il n'a pas lu le roman en question. Mais l'affaire ne s'arrête pas là : quelle expérience de lecture puis-je partager avec vous si dès le départ, je n'ai pas vécu la même expérience ? Je pourrais me taire et laisser croire, comme peut-être certains d'entre vous le font aujourd'hui, que j'ai lu Le Page disgracié. Il me suffirait d'employer une des techniques de non-lecture que Pierre Bayard développe dans son pseudo manuel appelé : Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? (2007).Je pourrais, par exemple, prendre le chemin le plus facile dans l'art du non-lire : parler du contexte de l'oeuvre et capter votre attention avec des données historiques ou de longues digressions sur la question du genre. Je pourrais, sans doute vous conduire au roman picaresque espagnol que je connais dans une plus ample mesure et faire des prouesses de non-lecteur, sans dire, au sens strict, un seul mot du roman qui nous rassemble aujourd'hui. Mais c'est justement, comme on le sait, ce que cette réunion interdit. Il s'agit d'une « lecture collective » pour « lire sans contexte ». Cette consigne peut cela dit nous paraître un peu étrange. Comment est-il possible de penser une expérience collective de lecture sans faire référence au contexte ? Ce n'est pas justement le contexte qui offre la possibilité de l'émergence d'une « expérience collective ? » La non-lecture, le con(tre)texte Fabula / Les Colloques, « Construire le contexte : une expérience de lecture », 2020 © Tous les textes et documents disponibles sur ce site, sont, sauf mention contraire, protégés par une licence Creative Common.