Religion (original) (raw)
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cles et la justification par la foi ? En quoi l'élément mystique qui accompagne de façon discontinue les créations de l'esprit se distingue-til de la Coutume et de la foi qui assurent la continuité d'une tradition ? Le sentiment religieux n'a rien qui l'apparente à la nature d'un projet, mais, comme l'art, il construit des formes vivantes à travers lesquelles se révèlent certains aspects durables de la condition humaine. Dans l'histoire des arts de vivre, l'analyse ne peut prétendre à autre chose qu'à éduquer la perception. Des rapprochements qu'il pourra faire entre les divers chapitres de ce livre, chacun en tirera ses propres conclusions.
Religions et sciences sociales
Revue d'histoire de l'Amérique française, 2004
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article « Religions et sciences sociales : un chassé-croisé interprétatif entre histoire, théologie et sociologie » Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Etica & Politica / Ethics & Politics, 2018
Almost two centuries have passed since the young Karl Marx proclaimed the completion of the critique of religion, adding that such criticism was in fact the “prerequisite of all criticism”. One could say that critique‟s future, unlike that of religion, seemed particularly bright in 1844. From our present point of view, it is difficult not to be struck by two contemporary phenomena that seem to turn this dictum upside down, namely “the return of the religious” and the “crisis of critique”. Drawing on various discrepant accounts of and conflicting attempts to solve the latter, we note that they are nonetheless informed by a common set of historical accounts of critique. Have these accounts contributed to critique‟s current conundrum and, if so, in what way? Given its privileged position, we have turned to Michel Foucault‟s genealogy of critique in order to tackle this question. After examining its main theses, we observe that despite it‟s astonishing insights concerning the religious origins of critique it fails to draw the necessary consequences of this fact for contemporary critical practices, a failure which not only immobilizes the latter but also puts into question the viability of genealogy itself. We conclude by proposing that critique seems destined to remain a formal enterprise so long as it continues to oppose itself to religion instead of specifying and fully assuming its own fundamental religiosity.
2021
This book questions again the links between animals and religions, from a diachronic and comparative perspective.Cet ouvrage interroge à nouveaux frais les liens entre l’animal et les religions, dans une perspective diachronique et comparatiste
Ecartelé entre les méandres de l’existence humaine maculée par son ondoyance et son essence, la jouissance et la souffrance, la beauté et la cruauté, la volupté et la nausée, l’homme s’emploie à organiser son quotidien. Son désir de bien se bâtir oriente son choix vers l’une ou l’autre posture numineuse (relatif ou en rapport au sacré). Les religions sont là pour l’y aider. Toutefois au regard des soubresauts subis par l’humanité dans le cadre des croisades, le déchirement psychotique de nos sociétés en proie à la transe prophétique et la démence djihadiste, on peut se demander si l’idée de religion est encore compatible à celle de société. Sous la coupole de la laïcité ou plutôt de ce que j’appelle laïcisme, d’aucuns semblent résoudre le problème. En d’autres termes, ils optent pour une société areligieuse. Si une telle réalité est observable dans quelques pays occidentaux, elle est encore un mythe à moins d’être impensable pour l’Africain. Profondément, incurablement croyant, religieux, l’africain considère la religion comme un mode de vie, le fondement de sa culture, de son identité et de ses valeurs morales.