Pour le Moyen âge, les sites sont moins nombreux. Nous avons surtout lié (original) (raw)
Didier Méhu, Néri de Barros Almeida et Marcelo Cândido da Silva (dir.), Pourquoi étudier le Moyen Age? Les médiévistes face aux usages sociaux du passé, Paris, Presses de la Sorbonne, 2012, p. 215-232.
La part du Moyen Age... Aux origines des formes contemporaines de peuplement ?
Habiter le territoire urbanisme : histoire, archéologie et géographie depuis le Néolithique conférences projections rencontres en Pays Beaume-Drobie novembre -décembre 2019 en Cévennes d'ArdèChe Communauté de communes du Pays-Beaume-Drobie 04 75 89 80 80 -La Chastelanne -07260 Joyeuse PAYS BEAUME DROBIE COMMUNAUTé DE COMMUNES
Le Moyen Âge sur les réseaux sociaux : quelques réflexions sur l'expérience d'Actuel Moyen Âge
Tracés, 2022
Fondé en 2016, Actuel Moyen Âge est un blog de diffusion de la recherche en histoire médiévale tenu par de jeunes médiévistes. Très tôt, nous avons investi les réseaux sociaux, en particulier Twitter, en cherchant à y faire de la vulgarisation scientifique, à la fois originale et de qualité. Cet article revient sur les défis spécifiques à ce réseau social, les opportunités qu’il offre, les questions qu’il force à se poser.
Un site du début du I er Âge du Fer à Villazette (Creysse - Dordogne)
Document d’Archéologie et d’Histoire Périgourdine, n°26, p. 29-46., 2011
Le site de Villazette, commune de Creysse, est situé sur la basse terrasse supérieure de la rive droite de la Dordogne, au pied du talus qui sépare le système des moyenne et basse terrasses. Il a d’abord fait l’objet de fouilles dirigées par E. Boëda qui ont porté sur la séquence pléistocène et les niveaux d’occupation du Paléolithique. La reprise des fouilles par M. Dachary a permis de compléter l’étude de la séquence holocène. C’est dans ces niveaux qu’il a été trouvé une occupation protohistorique qui a d’abord été interprétée comme Néolithique ou de l’Âge du Bronze. Le mobilier mis à ma disposition pour étude par M. Dachary a au contraire permis d’identifier une séquence bien caractéristique de la phase ancienne du Ier Âge du Fer (Ha C).
Les origines du sites et les premiers châteaux
Résultats des fouilles archéologiques au château des ducs de Bretagne à Nantes, permettant la restitution d'une partie de l'enceinte du Bas-Empire et du Château de la Tour Neuve (1207 - 1466)
Atant m'en voy / A tant m'en vois : figures du départ au Moyen Age
"Figures du départ au Moyen Âge. Partir, c'est toujours se séparer de quelqu'un ou de quelque chose. C'est créer un avant et un après par une action que l'on sait irréversible (car elle entérine la coupure) – même s'il est toujours possible de revenir (vers un arrière, mais par un pas en avant). Que l'on parte volontairement ou poussé par le sort / Fortune / la destinée / les astres contraires, le départ est toujours ce moment inchoatif qui suspend la durée en même temps qu'il la provoque, comme un défi à un enchaînement qui aurait dû être. A tant est l'adverbe de temps qui accompagne, le plus souvent, cette coupure : coupure spatiale, coupure temporelle, coupure émotionnelle et signifiante. Guillaume de Machaut, Christine de Pizan, Alain Chartier, les Cent Nouvelles Nouvelles, George Chastelain, Olivier de la Marche, etc., en font un adverbe prisé en moyen français pour signifier tous les possibles ouverts par cette section dans la narration. L'adverbe exprime également les différentes nuances de la causalité (on pourrait le traduire par « et sur ce… ») – des nuances peut-être moins relevées dans les dictionnaires, mais qui disent une prise de conscience justifiant le départ, déterminant les modalités qui le caractérisent. Que l'on ait honoré un devoir, accompli une tâche, satisfait aux attentes d'autrui, changé d'avis, enduré une déception, souffert d'une forme d'ingratitude, sans nécessairement fuir des situations, on peut se résoudre à « partir ». Ce départ, choisi et en même temps obligé, signifiant une « mutacion », voire une rupture, n'est pas déterminé par un projet à réaliser et, même s'il conduit toujours à regarder vers d'autres horizons et à aller de l'avant, il traduit d'abord une prise de position à l'égard de ce qui a été. Il est le produit du passé et appelle un à-venir. Le moment où l'on « met un terme » à quelque chose, restant d'abord inaperçu ou étant, à l'inverse, grandement remarqué, peut donner lieu à des interprétations, des conjectures, amenant à formuler des hypothèses quant aux raisons sur lesquelles repose le fait de s'en aller. Occasion dynamique d'un renversement, où la personnalité s'affirme, où la présence se définit et impose encore plus in absentia, elle laisse derrière soi la surprise, le regret, la joie ou l'hypocrisie des félicitations, le silence des larmes, le bruit des portes claquées. A tant m'en vois : le je est au centre d'une dynamique grandement 'textogénétique' ; vécue à la première personne, elle peut être narrée dans ses causes et ses effets, par le « sujet partant » ou par ceux qui assistent aux salutations (lorsqu'il y en a). Cette dynamique, profondément émotionnelle, parfois pulsionnelle, est génératrice de narration, de débat, et suscite le questionnement. Aucune limite aux changements qu'elle produit, aux confins qu'elle conduit à franchir, que ce soit de manière réfléchie ou de façon abrupte : le huis d'un couvent, les frontières d'un pays, les règles de la bienséance, le terme naturel de sa propre vie, recherché dans les cas les plus extrêmes de… « départ ». Partir signifie peut-être quitter, lâcher, encore plus que changer. Partir signifie séparer, mais aussi partager, se départir, départager… Il ne s'agit pas ici d'étudier, en contexte, l'expression même qui donnera le titre au volume, mais de proposer des départs dont on constituera un riche et savoureux florilège (...)"