Les usages des monnaies (XIIe-XVIe), marquages et systèmes de valeur (original) (raw)
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Des poids monétaires du XIVe au XVIIIe siècle
Isle Etait, 2014
Le contrôle de la masse des monnaies en métal précieux existe depuis l'Antiquité. Diverses raisons, comme le faux-monnayage par exemple, ont rendu ces masses très variables. Pour « sécuriser » les transactions (ventes, impôts…), il était nécessaire de contrôler ces pièces. Cette vérification se faisait grâce à de petits objets appelés des poids monétaires, ou dénéraux. Ces monnaies étaient comparées à ces poids étalons grâce à une balance. Après un historique, nous verrons à travers un exemple comment « lire » un poids monétaire, et nous finirons avec l'analyse de huit poids datant du XIV e au XVIII e siècle, trouvés dans les environs de l'Isle-Jourdain.
La recherche de la "bonne monnaie" en Europe du XVIe au XVIIIe siècle : contexte et idées
L'Économie politique, 2014
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Hypothèses, 2020
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Pour une approche anthropologique des usages monétaires médiévaux (France du Nord, XIIᵉ-XVIᵉ s.
Publications universitaires de Caen, 2021
Dans ce volume, les monnaies sont ici considérées non comme un support neutre de l’économie mais comme des objets dont la matérialité est un ressort essentiel de leurs usages. Les fouilles archéologiques sont à ce titre une source de premier plan puisqu’elles permettent, au prix d’une méthodologie adaptée, d’observer les monnaies réellement employées dans des contextes précis. Pourquoi choisit-on telle monnaie pour tel usage et en quoi ce choix a-t-il un sens ?
Monnaies et commerce en Gaule du Nord (IIe siècle avant - Ve siècle après J.-C.)
Potins et pots de vin. Echanges, commerce et transport vers la Gaule du Nord., 2017
Coins and commerce in Northern Gaul (2nd century BC - 5th century AD) What is known about the monetary circulation and trade in Northern Gaul, from the period of Gallic Independence until the disappearance of the Roman Empire of the West? It appears that the use of coinage during trade, in commercial transactions, was a secondary function. Whether they were Gallic nobles or Roman emperors, usurpers or officials, the issuing powers, that is to say the authorities who decided to strike and distribute currencies, were not interested in trade and markets. They minted coinage only to pay their expenses. And these expenses were always military first and foremost.The Gallic aristocrats sought to extend their power, and for this purpose they surrounded themselves with a numerous clientele of warriors and maintained alliances. It was for this purpose that they struck their heavy gold coins. The Roman emperors first struck money to pay for the legionaries, to build and maintain roads, harbours and fleets, enabling the legions to move rapidly from one border of the Empire to the other. But it was necessary that the recipients of the currencies could exchange it for the goods necessary for life: food, drinks, clothes, housing, heating... The circulation of coins could only lead to the monetisation of trade and, in the medium term, the establishment of structures allowing such monetised exchanges, such as markets, and a division of labour between farmers, artisans and merchants.
Polices pour les inscriptions monétaires : transcription typographique des monnaies antiques
2021
Le projet de recherche Police pour les Inscriptions Monétaires (PIM) a pour objectif la création d’outils adaptés pour retranscrire les informations contenues dans les inscriptions monétaires, au-delà de leur contenu sémantique. Les informations textuelles et les caractéristiques graphiques présentes sur une monnaie peuvent fournir de nombreuses informations concernant son origine et la société dans laquelle elle a été frappée. Mais jusqu’à aujourd’hui, aucune fonte numérique ne pouvait retranscrire à la fois intégralement et fidèlement les inscriptions monétaires. Ce billet, publié sur le blog de la BnF, vise d’abord à retracer la genèse du projet ainsi que les grandes étapes depuis l’annotation des monnaies de la BnF jusqu’à la réalisation des fontes.