Construction de Modèles Prédictifs pour l’Analyse des Relations Oiseaux-Paysage (original) (raw)
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Models of spatial distribution of the associations of animal species in the cave art (M. Raphaël, A. Laming-Emperaire and A. Leroi-Gourhan) are still nowadays a reference in studies on prehistoric art. They have been statistically established on a database where the Magdalenian decorated caves were overrepresented, falsely giving the impression of continuity on the whole of the European upper Palaeolithic. This article is designed to clarify this model by offering three new models, the first for the Aurignacian and the Gravettian, the second for the Solutrean and the third for the Magdalenian. The explanation of this spatial structure, which is a homothetic representation in the topographic area of the cave of the area of the territory of hunter-gatherer groups, remains the same, because only are changing the zoocenoses, which varied depending on the climate variations and the latitudes of peopling.
Modèle linéaire de prédiction fonctionnelle sur données environnementales: choix de modélisation
L'analyse de données fonctionnelles est devenue ces dernières années un champ d'étude important en statistiques, car de plus en plus de données observées dans différents domaines se trouvent sous forme de courbes (météorologie, économie, . . . ). Un des outils de l'analyse de données fonctionnelles est le modèle linéaire "pleinement" fonctionnel, qui est utilisé dans le cas où la variable à prédire et la variable prédictive sont toutes les deux des courbes. Ce modèle a fait l'objet de recherches théoriques approfondies, mais les applications l'utilisant restent peu nombreuses à ce jour. Nous proposons dans cet article une démarche méthodologique à travers un exemple d'application de ce modèle sur des profils océanographiques de lumière et de Chlorophylle a. Il est utilisé ici pour prédire des profils de Chlorophylle a à partir des dérivées des profils de luminosité. La démarche méthodologique permet de clarifier les choix de modélisation que nous avons eu à faire pour traiter les profils océanographiques. Les questionnements à travers notre étude de cas concernent entre autres le choix du type et du nombre de fonctions de base à utiliser, le choix de la valeur du paramètre de lissage, ainsi que le critère pour évaluer la qualité de l'ajustement. Nous montrons que l'utilisation du modèle linéaire fonctionnel permet d'obtenir une bonne qualité de reconstruction pour accéder aux variations hautes fréquences des profils de Chlorophylle a à fine échelle.
Une étude des rapports entre végétation et pluie pollinique actuelle a été menée sur le plateau de Millevaches (Limousin, France) de façon à préciser les caractérisations palynologiques, sur le long terme, des dynamiques paysagères et des pratiques territoriales associées. Trois échelles d’études ont été choisies et étudiées sous l’angle de vue palynologique : les espèces et les familles végétales, la dynamique phytosociologique développée en réponse aux diverses actions anthropiques et la caractérisation pollinique des formations végétales par la construction d’un référentiel pollinique actuel à partir de l’étude du contenu sporopollinique de coussinets de mousses. Les analyses polliniques et les descriptions botaniques portent sur 91 échantillons issus des différentes formations végétales et des types de pratiques caractéristiques de la zone d’étude. Des analyses statistiques ont également été menées sur les données polliniques ; elles consistent en une classification hiérarchique ascendante et une analyse en composante principale. Ces échantillons se répartissent entre 660 et 915 m d’altitude. Ce travail de calibration du signal pollinique a permis, tout d’abord, de mettre en évidence les distorsions qui existent entre la pluie pollinique et la végétation dont elle est issue. Il apporte ensuite une première description spatiale des rapports entre le milieu de dépôt pour le palynologue (ici les différentes zones humides tourbeuses) et la source pollinique par la caractérisation de seuils de fréquences polliniques validant la présence locale versus un bruit de fond régional des différentes formations végétales. Enfin, le concept d’impact anthropique sur son environnement végétal à partir de l’analyse pollinique apparaît aujourd’hui quelque peu réducteur. C’est pourquoi, des groupements fonctionnels et spécialisés des différentes pratiques agrosylvopastorales et de leurs conséquences sur la dynamique paysagère ont été établis.
Cybergeo, 2015
Identification des variables expliquant la distribution spatiale d'ois... http://cybergeo.revues.org/26969 1 sur 22 2016-03-31 13:30 humide, de 5%, et les variables anthropiques de moins de 1%. Les résultats des modèles démontrent que les deux espèces modélisées verront leur répartition spatiale fortement modifiée par les changements climatiques et se déplaceront vers les latitudes plus septentrionales ou en altitude, suivant l'intensité du réchauffement. Climate is getting more significant in the study of population dynamics. Experts agree on the fact that climate change will likely be one of the main drivers of ecological change in upcoming decades. The goal of this research is to identify the main drivers of Québec boreal bird species distribution, in order to generate models of future spatial distributions under different climate scenarios. For this purpose two multivariate approaches are employed (Redundancy Canonical Analysis-RDA-and variation partitioning). A total of 39 bird species are selected as well as bioclimatic variables, anthropic disturbances, forest cover and elevation. Bioclimatic variables explain 53% of the variation in species distribution, while resource variables, comprising elevation and percentage of wet areas, are responsible of 5% and anthropic variables of 1%. Model results for two species confirm the hypothesis that the spatial distribution of boreal birds will be deeply modified by climate change and that the birds will likely move towards higher latitude or altitude, following the warming intensity.
Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection
Les récents développements dans le domaine du LiDAR aéroporté à balayage offrent de nouvelles possibilités pour estimer et cartographier différents attributs forestiers et améliorer la précision des inventaires. Dans cette étude, deux méthodes de segmentation des nuages de points LiDAR ont été utilisées afin d’obtenir de nouvelles variables et d’évaluer leur apport sur la précision d’estimation de la hauteur dominante, de la surface terrière et du volume, sur trois sites forestiers contrastés. L’originalité de cette approche vient de l’utilisation conjointe de variables de segmentation et de métriques standards de distribution de hauteur dans le cadre d’une approche « placette ». Les précisions obtenues à l’aide des variables de segmentation ont été comparées à celles obtenues par l’approche « placette » initialement proposée par Næsset (1997). Les résultats confirment l’avantage de combiner les 2 méthodes. Pour la surface terrière et le volume, des R² de 0.92 et 0.95, et une erreur...
Vers un mé tamodè le pour analyser les systè mes d'é levage extensifs et leurs interactions avec les territoires Ré sumé Nous proposons un canevas souple et adaptable pour faciliter la conception rapide de modèles permettant d'aborder la durabilité des systèmes d'élevage extensif à l'échelle de territoires. Ce métamodèle est le fruit d'une démarche de conception à partir de systèmes multi-agents (SMA) développés sur sept sites en Amérique latine, en France et au Sénégal. Il est composé de quatre modules : Agent, Collectivité, Espace, Végétationtroupeau. Nous les illustrons par les exemples tirés des modèles élaborés sur les différents sites. Le rôle de cet outil est discuté afin d'en montrer les avantages et les limites. Mots clés : élevage extensif ; métamodèle ; système multi-agents. Thèmes : productions animales ; ressources naturelles et environnement ; territoire, foncier, politique agricole et alimentaire.
Règles d'association pour l'analyse de l'évolution d'un territoire
2019
Dans cet article, nous partons de l'hypothese que les dynamiques spatiales et les usages des objets geographiques peuvent, en partie, etre expliques voire anticipes par leurs historiques de changements de fonctions et de co-localisations. Ainsi, nous proposons une demarche qui, se basant sur la recherche de regles d'association tout en considerant l'asymetrie des donnees, permet de generer des modeles explicatifs voire predictifs de l'evolution d'un territoire. Appliquees sur des donnees issues de Corine Land Cover, les methodes de fouille proposees ont fait leurs preuves dans la gestion du desequilibre des donnees et les regles generees ont mis en evidence des dynamiques urbaines realistes. ABSTRACT. This work starts from the hypothesis that spatial dynamics and the change of geographical objects functions could be, partly, explained or anticipated by the history of their functions and co-locations changes. Hence, a process, based on association rules-based appr...
Revue Française de Photogrammétrie et Télédétection, 2015
L'utilisation des données LiDAR aéroporté pour modéliser, caractériser et cartographier la ressource forestière est effective depuis une dizaine d'années dans les pays d'Amérique du Nord ou d'Europe du Nord. Néanmoins, en France, il existe peu d'exemples d'applications forestières du LiDAR sur de grandes surfaces, dans des contextes forestiers souvent plus complexes et hétérogènes que les forêts boréales et les grandes pinèdes du nord de l'Europe. Dans cette étude, la méthode dite « surfacique », qui consiste à calibrer des modèles empiriques de régression mettant en relation des paramètres dendrométriques mesurés sur le terrain avec des métriques dérivées des données LiDAR, est évaluée sur trois sites forestiers français. Les modèles de prédiction se basent sur les métriques usuelles dérivées du nuage de points LiDAR, ainsi que sur des métriques calculées à partir d'une individualisation préalable des houppiers des arbres dominants. Une validation indépendante, à l'échelle du peuplement, a permis d'évaluer la fiabilité des modèles de prédiction sur des surfaces de l'ordre d'un hectare, pertinentes pour le gestionnaire. Les résultats montrent qu'il est possible de caractériser la ressource forestière dans différents peuplements, allant des hêtraies ou pinèdes régulières de plaine aux sapinières-pessières hétérogènes de montagne. L'erreur des modèles (RMSE) estimée par validation croisée à l'échelle de la placette est de 14 à 22 % (R² de 0,75 à 0,90) pour la surface terrière, de 7 à 8 % (R² de 0,76 à 0,96) pour le diamètre dominant et de 17 à 32 % (R² de 0,50 à 0,88) pour la densité de tiges. La validation indépendante à l'échelle du peuplement montre une bonne fiabilité des modèles quel que soit le paramètre forestier étudié, et tant qu'ils sont utilisés dans leur domaine de validité. Les écarts entre les moyennes des prédictions et les mesures de référence terrain sont de l'ordre de 10 à 15 % pour la surface terrière, de 6 à 8% pour le diamètre dominant et de 10 à 33% pour la densité de tiges. Ces résultats démontrent, sur des surfaces unitaires d'environ un hectare, que l'inventaire par LiDAR aérien peut atteindre une précision équivalente à celle des méthodes traditionnelles de terrain, y compris pour des forêts complexes. Abstract Airborne LiDAR data has been used operationally for more than ten years to model, characterize and map forest resource has been known in Northern countries of America and Europe. However, in France, where topography is more complex and and forests more heterogeneous compared to the boreal and large pine forests of Northern Europe, only few examples of LiDAR applications over large areas can be found. In this study, an "area based" approach, that establishes empirical models relating forest measurements collected in the field to plot level LiDAR metrics, was used in three contrasted forest sites. Models were established using the usual metrics derived from the LiDAR point cloud, as well as metrics calculated from dominant tree crowns individualized by applying a CHM segmentation algorithm. At stand level, an independent model validation was used to evaluate predictions accuracy on areas of around one hectare, which are relevant to forest managers. Results showed that it is possible to estimate forest resource in contrasted stands, ranging from beech or pine even-aged plain stands, to mixed fir-spruce mountain stands. The cross-validation residual error (RMSE) at the plot level was 14 to 22% (R² from 0.75 to 0.90) for basal area, 7 to 8% (R² from 0.76 to 0.96) for dominant diameter, and 17 to 32% (R² from 0.50 to 0.88) for stem density. Independent validation at the stand level showed a good reliability of the models for all studied parameters, as far as they were used within their validity domain. The differences between the averaged predictions and the field reference measurements were about 10 to 15% for basal area, 6 to 8% for dominant diameter and 10 to 33% for stem density. These results showed that, on area of around one hectare, airborne LiDAR inventories can reach an accuracy equivalent to that of traditional field methods, even in complex forests.