La douleur: l'intégralité de la personne au cœur de nos interventions (original) (raw)
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De la « douleur totale » à la souffrance existentielle
2020
La question de la sedation dite terminale pour cause de souffrance existentielle souleve de nombreux debats dans les milieux palliatifs. Pour eclairer ce debat, j’ai cherche a degager l’orientation de ces discussions et a discerner ce qu’ils nous apprennent sur le rapport de la medecine a la souffrance des personnes en fin de vie. Ainsi, je me suis d’abord interesse au vocabulaire. Par la suite, j’ai analyse le concept de douleur totale qu’avait elabore Cicely Saunders, la fondatrice des soins palliatifs. Puis je me suis penche sur les raisons pour lesquelles ce concept ne semble plus repondre aux besoins actuels. Enfin, je propose quelques orientations de travail pour faire de la souffrance existentielle le coeur des soins de fin de vie.
Coexister avec la douleur et l'exigence de sens pour le patient
Conférence prononcée le 17 octobre 2017 lors de la 7eme journée départementale de soins palliatifs organisée par le réseau Émeraude 58 À la question de savoir si la douleur peut avoir du sens, il semble que de toute évidence la réponse peut être positive et que ce n'est pas là sombrer dans le dolorisme. En effet, si l'on considère le terme de sens, qui renvoie d'abord aux sens et à la sensibilité sans lesquels il n'y aurait pas de douleur possible, ou si l'on comprend ce terme aussi bien comme signification que comme direction, on s'aperçoit qu'il évoque toujours l'idée de relation. On peut donc considérer que la douleur peut avoir du sens lorsqu'elle nous met en relation ou qu'elle exprime notre relation avec nous-mêmes et avec le monde. La douleur peut-être le signe d'un danger imminent, elle me permet de m'éloigner de ce qui pourrait me blesser, de ce qui pourrait affecter négativement mon corps et l'altérer. La douleur est aussi et souvent un symptôme, c'est-à-dire un signe par lequel la maladie se révèle et par conséquent peut être traitée. C'est, très fréquemment, parce que le patient a ressenti une douleur qu'il a interprétée comme le signe de « quelque chose qui ne va pas » qu'il consulte son médecin. Il faut, certes, éviter de tomber dans l'illusion finaliste qui pourrait nous faire croire que la douleur est faite pour nous avertir. Comme le souligne G. Canguilhem « il est trop évident que la douleur n'est pas un avertisseur toujours fidèle et toujours infaillible 1 ». Néanmoins, il faut ajouter, comme il le fait ensuite :
Racontez-moi la complexité de la douleur
Douleurs : Evaluation - Diagnostic - Traitement, 2009
Définition de la douleur ; Plaintes douloureuses ; Sens de la douleur ; Comment aborder la douleur Résumé Le but de ce court texte est de tenter de donner quelques pistes afin de mieux approcher un patient douloureux avec toute la complexité que nous connaissons de la douleur.
Quand les corps font récit : entre singularité, communauté et pluralisation des souffrances
Corps, 2020
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L'onction des malades au temps du Covid-19 - Approche personnaliste
La Bioetica durante il Covid-19, 2020
Cette présentation a été préparée pour une contribution au webinar “LA BIOETICA DURANTE IL COVID-19”, du 3 et 4 juillet 2020, organisé par la Faculté de Bioéthique de l'’Ateneo Pontificio Regina Apostolorum, en collaboration avec la Chaire UNESCO de Bioéthique et des Droits de l'homme, et la faculté de Bioéthique de l'Université Anáhuac du Mexique. Elle vise à établir le lien entra l'onction des malades au temps du Covid-19 et la bioéthique personnaliste à travers quelques défis majeurs. La contribution a été faite en italien le 4 juillet 2020.